publicité
haut
Accueil du site > Actu > L’économie expliquée à mon père > Combien devrait gagner votre patron ?
31-01-2011
Mots clés
Emploi
France
La Question De La Semaine

Combien devrait gagner votre patron ?

Taille texte
{#TITRE,#URL_ARTICLE,#INTRODUCTION}
Combien devrait gagner votre patron ?
(Crédit photo : Public Domain Photos)
 
Votre boss mérite son salaire ? Tant mieux mais ce n'est sans doute pas l'opinion de tous les Français. Alors que faire ? Comment imaginer un ratio de rémunération plus cohérent entre employés et chefs d'entreprise ?
Le Baromètre de cet article
ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
SUR LE MÊME SUJET

De 600 000 à… deux millions de dollars. Soit de 439 000 à 1,5 million d’euros. C’est ce petit bond que vient de faire le salaire annuel du pédégé de la banque américaine Goldman Sachs. Et ce, malgré le recul de 37% du chiffre d’affaires de l’établissement en 2010. Scandaleux ? Sans doute. Un cas particulier ? Malheureusement non. Ce n’est pas pour rien que la « moralisation » de la rémunération des patrons est devenu un grand classique des discours politiques, de Ségolène Royal à Jean-Luc Mélenchon qui plaide même pour un « salaire maximum ». Mais au-delà de la bataille partisane, quelle rémunération mérite vraiment votre chef d’entreprise ? Quel ratio imaginer entre le salaire le plus faible et le plus haut dans votre service, votre boîte ? Dites-nous tout au bas de cet article, dans le forum.

Faites réagir vos proches, diffusez l'info !
Vous aimez Terra eco ? Abonnez-vous à la Newsletter

Installée entre Paris et Nantes, la rédaction de « Terra eco » commet des enquêtes et articles originaux et « pilote » un réseau de 100 correspondants sur les 5 continents.

- Aimez notre page Facebook

- Suivez nous sur Twitter : @terraeco

- Rejoignez-nous : ouvrez votre blog en un clic sur Terraeco.net

- Terra eco vit principalement du soutien de ses lecteurs. Abonnez-vous à partir de 3€ par mois

9 commentaires
TOUS LES COMMENTAIRES
COMMENTAIRES SÉLECTIONNÉS
RÉPONSES DE LA RÉDACTION
Trier par : Plus récents | Plus anciens
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions
  • Est-il aussi simple de répondre à cette question dans un monde où rien n’est égalitaire de fait ? Attention, je ne parle pas du monde créée par les hommes mais celui que la nature a mis en place. Mais j’irais plus loin en demandant si il est "naturel" au sens écologique d’appliquer une moralisation par essence non naturelle car issue de la pensée de l’homme. Bref, peut-être faut-il imposer un revenu maximum mais quand une entreprise devient un monstre nous aurons droit à des corruptions privées en plus de celles publiques, en étant haut placé le patron pourra toujours trouver des solutions pour augmenter ses revenus qui en plus échapperaient à terme au fisc... Après il y a patron et patron, le PDG d’une grosse société est un dirigeant certes mais un employé qui peut être viré par les actionnaires. Alors ne vaut-il mieux pas que les entreprises deviennent nationales et non plus privées ? Il est difficile de répondre par l’affirmative en ayant vu la corruption et passe-droit qui régnaient dans les systèmes communistes. Le malheur de l’homme c’est qu’il est poussé par son égo, son envie de se valoriser par rapport à autrui, de faire partie d’un groupe, mais si possible, une appartenance au groupe le plus en haut de la hiérarchie qu’elle soit dans un système capitaliste ou communiste. J’en profite pour citer un aperçu un peu décevant des écologistes lors d’un voyage à Cancun, je me suis retrouvé dans le même hôtel que la délégation française lors du dernier sommet, j’ai donc demandé aux conférenciers où en étaient les négociations, on m’a répondu poliment sans beaucoup de chaleur comme pour me faire sentir que je ne faisais pas parti de la "bande". Il est vrai que j’étais dans ce cas un touriste du bout du monde, pas très écolo (même si je compense...).
    Je ferme la parenthèse pour revenir sur le sujet. On observe depuis quelques années une "castisation" de la société, de corporatismes, qui font naître au milieu de la masse un havre artificiel de paix par l’argent et le pouvoir (bien précaire si l’on se rapporte aux événements des pays arabes), une sorte d’équilibre dans un monde qui organise sa société mais désorganise ceux qui la composent en la sectorisant. Ce ne sont pas tant les individus qui ont fait ce choix c’est l’augmentation de leur nombre qui noie chaque être humain dans la multitude.
    Il est malheureux de se dire que la motivation des gens est devenu l’argent qui permet d’acquérir des plaisirs futiles car les plaisirs basiques de la vie en communauté (comme l’on connu les villages et avant les tribus) ont disparu dans la vie de beaucoup d’êtres humains. Alors je réponds oui pour un revenu maximum dans une société assez égalitaire mais elle ne pourra se réaliser qu’avec un nombre limité d’individus. Autant dire que c’est impossible sans en passer par le pire : pandémie, fascisme, eugénisme, guerre, etc. Bref, peut-être vaut-il mieux rester dans un statu-quo peu satisfaisant, à moins que l’on soit prêt au pire, l’armée des douze singes n’est peut-être pas de la science-fiction.

    9.02 à 16h16 - Répondre - Alerter
  • @Frédéric : tout à fait d’accord avec vous sur la manière de comptabiliser : le salaire seul ne compte pas mais bien l’ensemble des rémunérations et avantages, dividendes et variable compris.

    en tant que patron d’une petite boîte mon salaire n’est pas le plus élevé de l’équipe, je ne ne perçois pas de variable, je ne perçois pas de dividendes, mais l’entreprise m’appartient à 100%. Quelle est la valeur de cela : bien faible aujourd’hui mais il faut reconnaotre qu’il y a une "valorisation potentielle". L’ensemble des bénéfices fait par l’entreprise est réinvesti pour financer de nouveaux projets et engager de nouveaux collaborateurs.Mon plaisir est de me dire que ca permet de satisfaire plus de clients que j’aide à se préoccupper des problèmes environementaux...
    Utopiste ? Certainement ! mais pas irréaliste dans les faits. tout dépend du travail que l’on fait sur soi même en tant que patron pour se désencombrer de notre relation à l’argent et à ce qui brille.

    Plus généralement, je suis le fondateur d’un "fond de placement social, éthique et solidaire" dans lequel nous avons fixé comme règle de ne soutenir des entreprises dans lesquelles la tension salariale globale ne dépasse pas 6 (tous avantages compris). Je juge ce plafond déjà fort élevé mais celui-ci est forcément trop bas pour l’ensemble des entreprises à succès en Europe.

    Enfin, quand à la limitation des salaires, je ne crois pas que ce soit une bonne idée, ce qui prime c’est de faire évoluer un ratio entre salaires les plus élevés et salaires les plus bas. Ce ratio permet d’augmenter les salaires élevés pour autant que l’on ait également augmenté les salaires les plus bas —> cela engendre une juste répartition des fruits de la croissance.

    Pour des idées ultimes en la matière, je vous conseille de lire et/ou d’écouter les thèses de Paul Ariès (plus facile de l’écouter que de le lire....)

    9.02 à 09h54 - Répondre - Alerter
  • dom... : et chez terra

    et chez terra , qu’elle est l’échelle des rémunération et avantages : la rédaction, les employés du nettoyage, la standardiste, les secrétaires.... et chez les aso de consommateurs.... et les distributeurs bio.... et les divers fournisseurs ou fabricants de produits protegeant la terre et ses habitants....

    3.02 à 23h17 - Répondre - Alerter
  • Tiens, pourquoi donc "L’idée de plafonner les salaires de nos grands dirigeants (mais pas seulement) est une utopie de nos politiques." ???

    La base même d’une société humaine dite civilisée est la conscience de l’interdépendance des uns avec les autres.Les Lumières puis la Révolution nous ont transmis l’idée de fraternité.
    Cette solidarité s’exprime notamment par la mise en commun de ressources (via l’impôt et les taxes diverses) pour construire hôpitaux et routes, financer écoles et recherche et soutenir les concitoyens dans la difficulté. Entre autres.

    Les 30 glorieuses avec leur individualisme débridé et indécent ne seront qu’une parenthèse dans l’histoire de l’humanité : elles ont démontré depuis les années 80 que l’instauration de la "libre"concurrence n’est que la traduction de la loi de la jungle.
    Par un effet de dominos, la souffrance qu’elle génère est immense et dépasse largement nos frontières.

    Le collectif, c’est-à-dire l’ensemble des concitoyens qui partagent un territoire et une organisation commune, doit reprendre son destin en main au sein d’une démocratie révisée et établir les règles d’un nouveau contrat social.
    Il s’agit bien là d’une politique dans le sens noble du terme que l’on doit exiger.
    L’établissement de limites dans tous les domaines est une réalité rendue nécessaire par l’incapacité des uns à réfréner leurs pulsions et excès. C’est le domaine de la loi.

    Un salaire maximum n’est donc pas une utopie mais une nécessité urgente, qui ne concernera qu’exceptionnellement les responsables des PME, mais bien les dirigeants des grandes entreprises (CAC 40 en particulier) trop irresponsables et non solidaires, et dont le salaire ne trouve son justificatif que dans le travail de ses salariés, mais le montant par le calcul des joueurs en bourse que sont ses actionnaires. Il est déconnecté de la réalité humaine et économique. Pourquoi donc conviendrait-il de considérer cet état de fait comme une loi de la nature incontournable alors qu’elle est choquante et récente.

    Et bien que je trouve l’écart immense, je me rallierai volontiers à la proposition de 30 fois le salaire minimum qui a le mérite d’exister puisqu’elle a été proposée par un homme politique, et qu’elle présente deux avantages : mettre un frein à l’injustice, à l’égoïsme provocateur, l’indécence, l’arrogance et le mépris du "petit" ; mettre en place un mécanisme dynamique qui obligerait le dirigeant à monter le salaire le plus bas pour pouvoir s’augmenter.

    3.02 à 12h11 - Répondre - Alerter
    • Tiens, pourquoi donc "L’idée de plafonner les salaires de nos grands dirigeants (mais pas seulement) est une utopie de nos politiques." ???

      Parce que les boîtes monteront une structure au Luxembourg avec le le DRH, le DAF, et 3 ou 4 comptables pour encaisser le fric et virer les salaires....

      6.02 à 01h10 - Répondre - Alerter
  • Il serait sans doute opportun pour cette question de la rémunération de considérer à la fois le salaire, les avantages en nature et l’éventuel pourcentage du capital dans la société que détient le patron.
    Par exemple, j’ai créé une petite entreprise (4 personnes). Mon salaire est équivalent à celui du reste de l’équipe... de l’autre côté, cette entreprise m’appartient. En laissant l’argent dans l’entreprise, j’estime que je donne le plus de chance possible à l’entreprise pour qu’elle se développe sereinement et qu’elle soit pérenne.
    De plus, un autre paramètre à prendre en compte serait à mon sens la part du variable vs. fixe. ce paramètre devient une variable d’ajustement lorsque les temps sont difficiles. Donc si un écart doit schématiquement être fixé alors il me semble que la question de la structure du salaire doit également être définie. Le salaire ne peut rester identique si l’entreprise traverse une période de trouble. Cela est moralement indécent surtout si ce salaire est très élevé. La personne qui mène l’entreprise doit donner l’exemple. Elle ne doit pas perdre de vue son lien avec les gens qui constituent son entreprise. Là réside toute la question du lien entre l’entreprise et la société de manière générale. La crise que nous vivons est entre autre une crise de confiance entre l’entreprise et la société. Le salaire est très emblématique de cette crise de confiance (voire catalysatrice)

    2.02 à 08h33 - Répondre - Alerter
  • Pour ma part, je penche pour un X = 10 €.
    Prenez un salaire bas à 1300 €. L’un déclarera 15600 € à l’année quand l’autre sera à 156000 €. Ce 0 de plus permet encore une hierarchie à 10 niveaux. C’est déjà beaucoup pour récompenser les uns ou les autres.
    Franchement, pour celui du haut, cela laisse aussi de la marge pour bien vivre et ne pas se poser les 1000 questions que celui du bas se pose à longueur d’année sur sa bouffe, le paiement de son loyer exorbitant, sur les vacances, les loisirs qu’il ne peut pas s’offrir sauf à rogner sur un autre budget, etc..
    Au delà de cela, c’est aussi la décence, laquelle, quoi que l’on soit, petite fourmis ou grand patron, n’autorise pas à admettre les écarts constatés aujourd’hui.
    F G

    1er.02 à 19h19 - Répondre - Alerter
  • Bien sûr que l’affichage de ces chiffres parait scandaleux, voir indécent au regard de l’histoire récente de cette banque et surtout de son sauvetage.
    L’idée de plafonner les salaires de nos grands dirigeants (mais pas seulement) est une utopie de nos politiques.
    En revanche, établir dans le cadre d’une politique de Responsabilité sociétale des organisations un Xfois le salaire le plus bas me parait être une bonne direction.
    Mais ce X, qu’en est-il ?
    50 fois le salaire le plus bas, 100 fois, 500 fois…
    FP

    1er.02 à 13h06 - Répondre - Alerter
    • Henry Ford disait qu’un patron ne devait pas gagner plus de 40 fois le salaire d’un ouvrier...

      6.02 à 01h06 - Répondre - Alerter
PUBLIER UN COMMENTAIRE

Un message, un commentaire ?

  • Se connecter
  • Créer un compte

publicité
1
publicité
2
    Terra eco
    Terra eco
publicité
3
SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
publicité
bas