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La permaculture peut-elle faire vivre des agriculteurs ?

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La permaculture peut-elle faire vivre des agriculteurs ?
(Journée de formation à la permaculture en 2010 - planet a - flickr)
 
Une étude indique que la permaculture est non seulement vertueuse pour l'environnement mais aussi performante au niveau économique.
Le Baromètre de cet article
ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Ni pollution, ni pétrole, ni pesticide. La permaculture apporte des réponses détonantes aux critiques faites à l’agriculture conventionnelle. Elle permet de cultiver beaucoup sur une petite surface, le tout en créant de véritables éco-systèmes cohérents et auto-fertiles. En Australie, en Autriche et en Amérique du Nord les exemples se sont multipliés ces dernières années. Oui, mais cette permaculture permet-elle aux agriculteurs de vivre convenablement de leur travail ?

Une première étude réalisée sur le sujet en France vient d’être publiée par le Sad-apt (un laboratoire commun à l’Institut national de recherche agronomique (Inra) et l’école Agro Paris Tech). Ses chercheurs se penchent en effet depuis deux ans sur la célèbre ferme du Bec Hellouin, référence nationale du « maraîchage biologique permaculturel ». Et les résultats sont « assez exceptionnels », décrit François Léger, directeur du Sad-apt.

Téléchargez ci-dessous l’étude complète :

PDF - 2.4 Mo

Du travail et un revenu pour une personne

Les légumes produits sur la ferme en 2012 - où la météo a été particulièrement médiocre - montrent que l’on peut réaliser au moins 32 000 euros de chiffre d’affaires [1] pour 1400 heures de travail sur une surface cultivée d’environ 1000 mètres carrés. Notons que cette surface équivaut à six terrains de volley-ball, ou à un septième de terrain de football, et que la taille moyenne des exploitations agricoles françaises est de 55 hectares, soit 550 fois plus.

Les auteurs de l’étude se sont également essayés à une estimation de la marge réalisée sur l’année - décompte fait des charges (faibles pour ce type d’exploitation) et des investissements initiaux - et aboutissent à 14 130 euros pour l’année, soit l’équivalent du Smic. « Il s’agit de premiers travaux mais cela confirme l’intuition du départ qui est qu’une petite surface de 1000 mètres carrés permet de créer une activité à temps plein rémunératrice pour une personne. C’est très encourageant pour nos recherches sur l’agriculture en périphérie des villes », décrypte Francois Léger.

Le cofondateur de la ferme, Charles Herve-Gruyer, va encore plus loin dans un texte publié dans le cadre de cette étude : « S’il est possible de produire sensiblement autant de légumes sur 1 000 m2 que sur un hectare, cela libère de l’espace agricole qui peut être consacré à planter des arbres fruitiers, des haies, élever des animaux, installer des mares pour l’irrigation et l’aquaculture, des ruches, un éco-habitat pour le paysan, etc. Ceci permet d’imaginer des micro fermes qui couvrent l’ensemble de leurs besoins en matière organique et sont donc résilientes et autonomes. » Un rêve réalisable ? Le laboratoire va poursuivre ses travaux pour évaluer la reproductibilité de l’expérience du Bec Hellouin et mesurer le lien entre efficacité économique et durabilité écologique, annonce Francois Léger qui précise « nos travaux sont déjà regardés avec de plus en plus d’attention dans le monde agricole mais il y a encore tout un tas de gens qui ont réalisé des expériences tout à fait intéressantes et restent pour l’instant méconnues en France ».


A lire aussi sur Terraeco.net :

Bio et hyperproductive, la ferme magique d’un agriculteur québécois

Notre dossier : Paysans, la nouvelle idyle

[1] (Pour éviter les biais liés aux spécificités commerciales de la ferme du Bec Hellouin, le chiffre d’affaires a été calculé non à partir du prix de vente de ses produits mais basé sur les prix moyens pratiqués par les maraîcheurs bios en Haute-Normandie)

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  • Intéressant. On ne peut être que d’accord avec la permaculture. Le jardinage fait partie de l’histoire de l’homme tout comme le jardinage avec la lune (voir cet article sur cet méthode de jardinage pour avoir un beau potager : https://chezinesetjulie.com/blog/ja...
    Une agriculture plus raisonnée et respectueuse de la nature est possible.

    26.02 à 09h46 - Répondre - Alerter
  • Il me semble (je peux me tromper) que dans l’article il s’agit bien de 1 000 m2 de maraichage sur une surface globale de la ferme (micro-ferme), qui elle, fait 1 hectare soit 10 000 m2 … (Dessin page 18)
    Ou alors je n’ai rien compris à l’article …
    Et pour une charge de travail équivalente (soit 1 400h sur la culture propre et 2 100h au total) avec un smic à la clef !
    Que rapporte une agriculture "classique" ? (sans les aides, subventions, bien sur) Et sur quelle surface ? (équivalente ?)
    Si le ratio est le même, il n’y a pas photo, non ? Aux vues de l’amélioration de "l’habitat", de la biodiversité (oiseaux, polinisateurs), de la qualité des produits consommés (maladies,…), de la très faible consommation d’énergie fossile … C’est en même temps moins gourmand en eaux, cela retient les sols, moins de sécheresse et d’inondations, si le système se développe à grande échelle. Et il ferai vivre plus de monde, à partir du moment où l’on en valorise le travail plutôt que celui du tertiaire …
    Il y a de quoi franchement réfléchir et sérieusement ! Il serait temps

    25.08 à 14h32 - Répondre - Alerter
  • claudio trani : Rien que pour la famille

    Bonsoir , je viens par ce mail vous annoncer une offre de financement qui pourrais aider la famille à subvenir aux petit besoins , aux dettes , aux factures et autres. Si vous êtes en besoin de toute petite aide de 1000 à 150.000 euro , c’est à 2% le pourcentage et le remboursement sera de choix jusque à 8 ans , contactez sur le e-mail : guiseppina.eleonora01@gmail.com ou claudio.trani27@gmail.com pour tout informations supplémentaire.

    18.05 à 23h08 - Répondre - Alerter
  • Et pourquoi ne pas subventionner ce qui font de la permaculture ?
    Pourraient-ils être reconnu d’utilité public ?
    L’Europe subventionne des millions de parcelles en jachères, mais ne donne pas un écu à l’agriculture alternative bénéfique à l’environnement (faune, flore, sol, interaction système,...). (Je veux dire par ceux qui connaissent la fatigue d’un travail uniquement manuel)
    La France injecte des millions dans de la formation illusoire, ennuyante, inutile et stérile. Mais toujours pas un écu pour les visionnaires utopistes aujourd’hui qui seront la réalité de demain. Oui car vouloir manger sainement constitue une utopie aujourd’hui en 2016. Alors que cela semble tout à fait naturel.
    Voyez-vous ? Les gens qui pensent que la permaculture est une utopie n’ont plus aucun lien, aucune connexion avec la nature ; Et pourtant nous en sommes le coeur, la consécration, nous en sommes la conscience.
    Quand une poignet de milliardaires repentis créera un lobby permaculture, les choses se débloqueront. Le gouvernement suivra en créant des formations permaculture institutionnalisées, L’Europe financera les projets à taille humaine. Le monde de l’agriculture actuelle se libérera de la main mise de la mafia agricole.
    Peut-on les convaincre en leur disant qu’ils mourront d’un cancer du pancréas ou d’une leucémie à cause de ce qu’ils inhalent ou de ce qu’ils mangent. Mais aujourd’hui cela ne suffit pas. L’homme est malheureusement prêt à mourir pour garder son système d’agriculture intensif actuel. Il y a ceux qui sont pour la mort et d’autre pour la vie, à vous de choisir

    2.04 à 10h07 - Répondre - Alerter
    • C’est vraiment bien clair et c’est dommage.
      Les gens ne vois pas plus loin que le bout du nez.

      Jai un terrain d’une vingtaine d’ha en exploitation et j’essaie d’être le plus écolo possible. J’ai lu pas mal de bouquin sur la permaculture et j’aimerais vraiment assister à une formation dans ce sens peu importe la ville pourvu que ce soit en français.
      J’ai une subvention en cours et j’ai droit à une formation.

      25.04 à 12h28 - Répondre - Alerter
      • Bonjour Kadidiata,

        Je peux te proposer plusieurs conseils, pour t’orienter.

        - En ce qui concerne ta formation, je te conseil de te diriger vers l’UPP (université populaire en permaculture), tu as le choix entre plusieurs
        fermes conventionnées qui forment au certificat en permaculture. Tu en trouveras certainement une prêt de chez toi.
        Le certificat est une reconnaissance. En 10 jours tu apprends les bases élémentaires. Pour la technique c’est plus compliqué. Il ne te reste plus qu’une chose à faire t’y mettre :).

        Ne pas oublier que la permaculture est une activité à taille humaine, totalement dépourvue de mécanisation. Ne pas confondre avec activité professionnelle, ce qui reviendrait à pratiquer du maraîchage biologique. J’insiste car beaucoup de gens mal informés confondent les deux.
        La permaculture depuis ses origines n’a jamais eu vocation à être une activité à but lucratif. Les films et la communication que l’on a pu voir récemment sur certaines fermes dites "permaculture" qui sont en fait tout simplement des activités de maraîchages biologiques ont désorientés le public. Coup de com et effet d’annonce, pour notre plus grand malheur.

        - Si j’avais 20 hectares, que j’étais une puriste de la permaculture, je créerais une association à but non lucratif, je diviserais le terrain en parcelle de 1000m2, et j’accueillerais des jardiniers convertis à la permaculture, en leur faisant payer une adhésion annuelle comprenant la location de la parcelle, la gestion du parc (formateur, chef de groupe, ...), ça c’était mon deuxième conseil

        25.04 à 19h49 - Répondre - Alerter
  • je suis surpris des conclusions : si la marge nette est d’environ 14 000 € pour 2100h de travail, cela ne me parait pas rémunérer le travail au niveau du SMIC net qui est à 7,5 €/heure... En outre il semble que, à certaines époques on parle de "maraichers" avec un "s", donc cela suppose qu’il y faut plusieurs personnes. Si celles-ci sont rémunérées, elles, au SMIC, cela réduira d’autant la rémunération du producteur. Enfin,éliminer les pertes par mévente ne me parait pas une hypothèse réaliste pour un producteur.

    15.06 à 10h52 - Répondre - Alerter
    • Pour un producteur agricole, qui est associé à une AMAP, la perte est partagée avec les consomateurs. L’association s’engageant à l’année envers le producteurs, il y a partage de la production donc pas de perte pour mévente.
      C’est juste une questiin d’organisation, de solidarité et d’entraide !

      20.06 à 17h26 - Répondre - Alerter
  • la ferme du bec hellouin fait faire le boulot par des stagiaires qui paye pour apprendre donc sans stagiaire on en serait ou ?

    25.03 à 19h05 - Répondre - Alerter
    • L’étude prends en compte le travail passer sur les parcelles étudiés, donc ce qu’il se passerai pour un maraicher lambda. La manière de fonctionner du bec Helloin est differente d’un maraicher, mais les calculs sont fait en fonction de la situation des maraîchers.

      20.11 à 20h31 - Répondre - Alerter
  • angelique2619 : Remerciements

    . Et c’est pour ça aussi, comme nous n’avons cessé de le répéter, qu’il ne faut pas chercher à aller contre les us et coutumes alimentaires liés à chaque terroir. Elle avait pour objectif de vérifier l’hypothèse d’un effet protecteur de la vitamine e et du bêta-carotène contre mutuelle strasbourg du poumon. Ce sont eux aussi de puissants antioxydants capables de bloquer l’effet délétère des radicaux libres produits lors du métabolisme cellulaire. Les matières grasses et mutuelle strasbourg commençons par le commencement. En savoir plus sur : mutuelle santé strasbourg. Alors, franchement, ça commence à faire beaucoup d’études très sérieuses, importantes, internationales, négatives pour continuer de penser qu’il existe un lien sérieux entre viande rouge et cancer du côlon.

    5.08 à 09h44 - Répondre - Alerter
  • Yassin : Yassin

    J’ai étudié avec soin votre article.

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    27.06 à 12h28 - Répondre - Alerter
  • Léopold : Léopold

    J’aime beaucoup votre site.

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    26.06 à 19h37 - Répondre - Alerter
  • When I initially commented I clicked the "Notify me when new comments are added" checkbox and now each time a comment is added I get four e-mails with the same comment. Is there any way you can remove people from that service ? Bless you ! le keyword

    11.01 à 19h31 - Répondre - Alerter
  • j’aimerais savoir si la ferme de bec helloin est rentable grâce aux ventes de légumes ou bien grace aux stages qu’elle vend et qui lui fournit une main d’œuvre gratuite ?

    25.10 à 23h33 - Répondre - Alerter
    • bonjour je suis au panier d éloise a béziers maraicher je travaille sur butte en rotation de culture et mariage de culture cela fait 6ans que je bosse dans cet esprit et je suis en accord avec moi me meme et la nature ; Pour repondre a votre question oui jen vie et je nen chanjerais pour rien au monde , la permaculture et une bonne solution et un ideal de vie. Maintenant excuser moi mais il faut que je vous laisse car mes légumes mapelle a bientot j espere

      21.12 à 14h56 - Répondre - Alerter
    • Bonjour, l’étude ne porte pas sur la rentabilité du Bec Hellouin mais bien sur une surface cultivée de 1000 m2.
      L’étude et le chiffre d’affaire annoncé ne concernent que ces 1000 m2 là.
      Lisez l’étude, tout y est très clairement expliqué : quelles parcelles ont été retenues pour les 1000 m2, combien de m2 sont sous serre, sur quel prix l’étude se base, etc....
      Il n’y a pas d’entourloupe. La ferme du Bec Hellouin ne vit pas uniquement de ces 1000 m2 et ne le prétend pas non plus.
      Il ne faut pas faire dire à l’étude qui a été menée autre chose que ce qu’elle dit.
      Ce n’est pas la ferme des miracles. Dans leur livre, Charles et Perrine Hervé-Gruyer expliquent avec honnêteté leur parcours.

      3.07 à 22h19 - Répondre - Alerter
  • Salut

    Je suis enseignant en permaculture, designer de permaculture et conseiller en agriculture naturelle.
    Je voulais juste signaler une chose importante : la permaculture est un outil de planification et de gestion de système agricole (entre autre système)
    Ce qui IMPLIQUE nécessairement UNE CHOSE : il faut un cerveau pour faire de la permaculture (vu que c’est de la réflexion de planification et de gestion)
    De là on peut en CONCLURE que :
    - si l’agriculteur est intelligent, y’a une forte probabilité pour qu’il arrive à planifier un système en permaculture qui lui permette de vivre
    - si l’agriculteur est un neuneu, y’a une probabilité bcp plus faible pour qu’il arrive à un résultat satisfaisant.

    MAIS dans les DEUX CAS : la permaculture n’est qu’un outil, pas une panacée ou une recette miracle.
    Et s’il y a un échec ou une critique à formuler, ce n’est pas l’outil que représente la permaculture qu’il faut incriminer, mais bien l’être humain ou le cerveau qui a utilisé cet outil.

    a+

    7.09 à 16h19 - Répondre - Alerter
  • bonjour

    sans remettre en cause cette étude et l’intérêt de l’agriculture permaculturelle, il ne faut pas oublier que dans cette étude, les 1400 heures de travail sont uniquement celles passées au jardin.
    Il faut rajouter le temps de commercialisation, les démarches administratives, l’entretien du lieu (ce qui est indiqué dans l’étude, mais pas dans l’article), les commandes, le rangement, le tri, la préparation de l’année suivante...

    De plus, le rapport dit bien qu’il s’agit d’une étude de production et non pas de commercialisation. Produire c’est bien, mais il faut vendre. Il s’agit bien de 32 000 euros de chiffres d’affaires si toute la production est vendue.

    Le chiffre d’affaires est le plus important en été, période de grande production (tant en quantité qu’en variété), mais qui correspond également aux vacances et à la production dans les jardins familiaux ! D’où une possible baisse des ventes à ce moment là hors grandes villes et coins touristiques (alors que la production est là)

    Je ne dis pas ça pour discréditer cette étude et la démarche du Bec Hellouin, juste éviter des désillusions pour tous ceux qui se lanceront dans un tel système de production en pensant ne travailler que 35 h avec 1000 m2 de cultures !

    Rien ne vaut l’expérimentation, la curiosité et le recul face à ce que l’on pourrait prendre pour des miracles ! Parce que les miracles, est ce utile de le préciser, ça n’existe pas...

    Cette étude démontre au moins qu’une autre agriculture est possible !

    La maraichère de la ferme de la grande rivière !
    http://leslegumesdelagranderiviere....

    3.09 à 21h46 - Répondre - Alerter
    • Je suis tout à fait d’accord avec les propos de la ferme de la grande rivière.Il ne suffit pas de produire encore faut-il vendre !.
      A mon avis contrairement aux esprits défaitistes, la production agricole sera encore satisfaisante pendant plusieurs décennies, jusqu’à une population de 10 à 12 milliards d’habitants, pour 2 types de raisons principales.
      Tout d’abord, des économies énormes de réduction des pertes sont à faire entre la production et la consommation.Au niveau mondial, cette perte est estimée aux environs de 50%. Il y a en effet des pertes depuis la récolte au champ, au magasin de distribution, voire au niveau de la restauration, en passant par les possibilités de conservation existantes ou non, les condition de transport etc...
      Ensuite, il se développe différentes méthodes de production et d’exploitation du sol, de type biologique ou non, plus ou moins intensives, telles que la permaculture, mais aussi l’agro-biologie, la culture hydroponique etc...
      Le potentiel de production agricole est mal connu et trop souvent sous-estimé, quelquefois par simple raisonnement philosophique ou idéologique, ou tout simplement par méconnaissance scientifique et agronomique.
      Mais sachant que 80% de la population mondiale vivra, sur à peine 20% du territoire, la distribution au consommateur, sera effectuée en réseaux plus ou moins courts, par une très grande quantité de producteurs ou d’organisations de producteurs,(genre AMAP), mais ceux-ci, pour des raisons de logistique, n’atteindront au mieux qu’environ 20% des consommateurs.Les 80% autres de la population seront approvisionnés par une quantité relativement faible d’organisations de distribution de taille européenne ou mondiale.
      Enfin, je vois que beaucoup de personnes connaissent mal les mesures de surfaces agricole, hectare, are, centiare, et on du mal effectuer les conversions avec les M2, mais savent-ils le faire entre les ha et les km2.
      Je constate aussi que les médias préfèrent parler de millions d’ha, en parlant de déforestation par exemple, mais je suis sûr que si le lecteur savait convertir, les ha et les km2, il aurait une meilleure notion de la surface.Je laisse le soin à chacun de chercher le ratio de conversion.

      4.09 à 12h19 - Répondre - Alerter
      • Entendons nous bien, même si j’émets quelques réserves au sujet de cette étude, je suis pour une petite agriculture répartie sur le territoire, autonome, écologique, en lien avec les "mangeurs".
        Il est possible de consommer localement, à condition de repenser notre rapport aux autres et au monde, non pas sur une idée de profit mais de coopération et d’échanges justes.
        L’agriculture industrielle ne répond, à mon avis, pas du tout aux problématiques alimentaires, environnementales, sociales.
        En ce sens, cette étude menée sur la ferme du Bec hellouin est intéressante.

        4.09 à 12h37 - Répondre - Alerter
    • salut super cool tout ses resultat concret de la permaculture nous sommes entrain de mettre en place une ferme ecole ici en afrique tropical au burkina faso avec des volontaires de france et des amis etudiants de permaculture et tout sa coordonner par l’UPP de france et donc le secretaire benjamin seras avec moi ici pour le chantier avec 15 personnes venu de france canada et luxembour et une 15 de participants du village et des voisin limitrophe du village voila donc si sa vous dit de nous joindre et de nous apporter votre experience des place sont encore disponible contacter ben ou envoyer un mail de participation au projet permafaso a itineranc24@gmail.com voila mon contact aussi 0022679213013

      5.09 à 12h56 - Répondre - Alerter
  • Intéressant. Sauf que Jean-Martin Fortier (votre exemple en Amérique du Nord) n’utilise pas les principes de la permaculture sur sa ferme. C’est ce que vous rappelez d’ailleurs dans une entrevue avec lui.

    3.09 à 14h52 - Répondre - Alerter
  • Merci pour cet article convainquant qui donne envie d’aller plus loin dans l’intérêt porté à la recherche et au développement de l’agriculture naturelle.
    Le message passera d’avantage en plus de cette manière car on parle là de rentabilité, associé à des chiffres comptables pour convaincre les gens de se lancer dans cette belle aventure, l’argent restant bien sûr le nerf de la guerre.
    A quand les premier projets de création à grande échelle et le développement marketing de ce mode de fonctionnement ? Où peut on trouver des informations supplémentaires pour se lancer là dedans ??
    Quand on peux allier le respect de la terre mère et entrepreneuriat, je dis chapeau !!
    Reste à espérer que ça se fasse connaitre d’avantage et que les paysans reprennent l’ascendant sur les fanatiques de l’agriculture industrielle.

    Pas de pays sans paysans !!!!!

    3.09 à 14h48 - Répondre - Alerter
  • Toujours intéressant d’avoir des résultats chiffrés ! Merci pour cet article. Nous parlions aussi de généralités sur la permaculture ici.
    A bientôt

    3.09 à 12h26 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,

    le lien vers le rapport du Sad apt ne fonctionne pas.

    Cordialement

    3.09 à 10h29 - Répondre - Alerter
  • des erreurs ?
    un hectare fait 10 000 m2
    et puis pour 14 000 heures de travail ? à raison de 40h/semaine on arrive à 350 semaines, soit 7 ans
    dommage ces erreurs qui polluent l’article d’une étude qui se veut sérieuse
    Jean Luc

    3.09 à 08h45 - Répondre - Alerter
  • Une petite erreur non ? 1000 m2 = 1 hectare si je ne me trompe pas... ?

    3.09 à 08h36 - Répondre - Alerter
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