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La conso collaborative a 10 ans. Qu’a-t-elle changé pour vous ?

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La conso collaborative a 10 ans. Qu'a-t-elle changé pour vous ?
(Crédit photo : Léa Crespi pour Terra eco)
 
En 2003, le covoiturage, le troc ou le prêt d'appartements entre inconnus via Internet n'existaient pas. Voici comment tout a commencé.
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ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Des centaines de sites, des millions d’utilisateurs en France. La consommation collaborative est une évidence au quotidien pour la plupart d’entre nous – et pour la totalité des lecteurs de Terra eco. On en oublierait presque que les nombreux services de cette « nouvelle économie du partage » ont quelques années d’existence, à peine. Mais combien, exactement ? On rappelle souvent que c’est à travers les voitures – pourtant symboles de la consommation individuelle effrénée au siècle précédent – que la « révolution du partage » a touché le grand public. Le nombre d’abonnés aux services de covoiturage a ainsi explosé en 2008 et 2009, dans un contexte de crise économique et d’augmentation du prix du pétrole.

Mais à cette époque, des vieux routiers du collaboratif avaient déjà écumé les canapés du monde entier. Le site Couchsurfing.org, considéré comme le pionnier du mouvement, est né en effet en décembre 2003. Après plusieurs années à le concevoir seul, puis de longs mois à le tester avec des amis, l’Américain Casey Fenton (voir ici le témoignage qu’il publiait en 2004 sur le site CouchSurfing.com), lance ce service gratuit, qui repose sur la confiance mutuelle, et dont le but est de « participer à la création d’un monde meilleur, canapé après canapé ». La suite connaît de nombreux remous, dont un crash mémorable en 2006. Mais le service a conquis le monde et compte aujourd’hui 5,5 millions d’utilisateurs dans 97 000 villes du monde.

La petite graine du jardinage

Et en France ? Cocorico, ici aussi des sites toujours en service vont bientôt fêter leurs dix ans. C’est le cas de Blablacar né en juillet 2004 sous le nom de Covoiturage.fr. Mais nous avons trouvé un service plus ancien encore, appelé Graines et plantes et lancé, lui, en juin de la même année dans l’anonymat le plus complet. Sébastien Jacquot, son fondateur, se souvient de la genèse du projet : « J’ai participé à une bourse aux plantes dans un village près de chez moi où l’on échangeait des graines et des informations. C’était très enrichissant, et tout se faisait sans échange d’argent. J’ai voulu continuer ensuite et j’ai cherché un service semblable sur Internet. Comme ça n’existait pas, je l’ai créé. »

Aujourd’hui, le site recense 30 000 utilisateurs réguliers, tandis que Blablacar revendique 600 000 utilisateurs par mois. Quelque part, dans un salon ou dans un jardin, vit peut-être une plante vieille d’une décennie, la plus ancienne plante collaborative du pays. Si vous l’avez croisée, n’hésitez pas à nous en faire part dans les commentaires ci-dessous. Racontez-nous surtout vos premiers pas dans l’économie du partage. Etait-ce en 2008, en voiture ? Dès 2004, avant donc que la notion de « consommation collaborative » soit inventée ? Ou encore plus tôt, puisqu’il semble que des mammouths du covoiturage soient nés – et morts – dès l’an 2000 ? Voire même encore bien plus tôt. Car dès le début des années 1990, des systèmes d’échanges locaux (SEL) sont nés en France. Les mêmes valeurs, l’Internet en moins. Et ces pionniers disaient s’inspirer des travaux du sociologue Marcel Mauss, qui a étudié dans son « Essai sur le don » (1924) les formes d’échanges non marchands en Polynésie, en Mélanésie et dans le Nord-Ouest américain, notamment au cours de la cérémonie dite du potlacht. Autant dire que cette économie du don est vieille comme le monde.

Quel service de consommation collaborative avez-vous utilisé en premier ? A quelle occasion ? Comment l’économie du partage a-t-elle changé votre quotidien ? Dites-le-nous dans les commentaires ci-dessous.

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Non, nous n’avons pas à « sauver la planète ». Elle s’en sort très bien toute seule. C’est nous qui avons besoin d’elle pour nous en sortir.

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