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echoeco

Par fabiosedani
3-07-2015

La Suisse : Leader mondial de la gestion de fortune

Malgré le durcissement de la lutte contre la fraude fiscale, annoncé dans la presse comme un défi majeur pour la place financière helvétique, la Suisse reste numéro un mondial dans la gestion des capitaux privés internationaux, comme l’atteste notamment une étude du cabinet Deloitte.

Depuis quelques années, la pression maximum est mise sur la Suisse en matière de législation réglementaire et fiscale pour les banques. Le Secrétaire d’Etat aux questions financières internationales, Jacques de Watterville, a même récemment affirmé « qu’un grand ménage est en cours » dans le secteur bancaire du pays.

La Suisse vient de signer avec l’Union européenne un accord d’échange automatique d’informations en matière fiscale (EAI), qui prévoit la collecte de toutes les informations bancaires de clients européens des banques suisses afin de les transmettre aux administrations fiscales des pays concernés.

Bien que ce durcissement législatif ait conduit à la fermeture d’une grande partie de comptes de clients européens, se développe une nouvelle clientèle, affluant depuis quelques années des pays émergents, en particulier de Chine et du Moyen-Orient.

Aux dires du cabinet Deloitte, les grandes fortunes issues de ces pays continuent de faire confiance en l’expertise et à la stabilité des gestionnaires de fortune suisses pour le développement de leur patrimoine. Avec 2 023 milliards de francs suisses de capitaux privés transfrontaliers, la Suisse maintien de fait son rang de leader mondial devant le Royaume-Uni (1 518 milliards) et les Etats-Unis (1 315 milliards).

L’importance de la place financière helvétique est illustrée par l’intérêt qu’elle suscite auprès des acteurs du marché de la gestion de fortune, à l’image de la Banque Havilland, basée au Luxembourg, dont la direction a justifié les acquisitions à l’international des activités de la Banque Pasche par la volonté de profiter du rayonnement de la banque privée suisse pour renforcer son accès aux marchés émergents.

En outre, l’ASB (Association Suisse des Banquiers) et le BCG (The Boston Consulting Group) tablent dans un rapport publié récemment sur des perspectives de croissance de 2,5% par an pour les banques installées en Suisse.

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