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26-03-2013
Mots clés
Développement Durable
France

J’ai testé les réseaux sociaux qui veulent sauver la planète

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J'ai testé les réseaux sociaux qui veulent sauver la planète
(Crédit illustration : Benoît Cesari pour « Terra eco »)
 
Les réseaux sociaux alternatifs se multiplient sur la toile. Newmanity, Koom, Wiser… « Terra eco » en a passé trois au crible.
Le Baromètre de cet article
ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Vous êtes déjà inscrits sur Facebook, où vous pouvez retrouver les articles de votre journal préféré ou encore savoir ce que Tante Christine a mangé ce midi. Vous commencez à peine à gazouiller sur Twitter et suivre l’actualité des tweets et des retweets. Mais voilà déjà que de nouveaux réseaux sociaux font leur arrivée. Et ils pourraient bien vous conquérir : ils se veulent plus écolos, plus responsables et plus humains. Tour d’horizon en quelques clics.

Créée à la fin de l’année 2012, Newmanity est une plateforme francophone qui se veut à la fois site de réseautage, annuaire professionnel et banque de ressources pour l’ensemble des personnes intéressées par le développement durable et la transition. Vaste programme. On y retrouve donc pêle-mêle des vidéos et des articles pratiques (sur le shiatsu ou la place du père après la naissance d’un enfant), des tests et des jeux, des informations sur des stages et formations payantes ([qui coûtent entre quelques dizaines et plusieurs centaines d’euros et concernent des thèmes aussi variés que la biodiversité, l’économie verte ou la thérapie assistée par le cheval) et même un peu de publicité. Le tout donne un résultat assez hétérogène qui peut dérouter. Mais c’est sur ce réseau que nous avons eu le plus de facilité à entrer en contact avec d’autres utilisateurs. Céline, fondatrice d’une plateforme de consommation collaborative et membre de Newmanity depuis sa création, est justement séduite par la diversité des possibilités : « Cela permet à la fois de faire de la veille sur les sujets qui m’intéressent et de développer un réseau de gens intéressants. »

On a aimé : Pouvoir utiliser le service rapidement.

On a moins aimé : Devoir faire le tri entre des pages enrichissantes et d’autres sans intérêt.

  • Wiser.org : La base de données internationale

S’il fallait comparer Wiser avec un autre réseau social, ce serait avec Linkedin. Son fondateur, le militant américain Paul Hawken, dit avoir eu l’idée de créer Wiser alors qu’il se demandait que faire des milliers de cartes de visite qu’il avait accumulés au fil de ses années de rencontres, colloques, conférences... La plateforme rassemble aujourd’hui des informations sur plus d’une centaine de milliers d’associations, ONG, entreprises sociales et acteurs du changement de la planète. Traduit en huit langues, Wiser se targue de regrouper 75 000 adhérents, militants ou non. Régis, 32 ans, inscrit depuis peu, a justement choisi Wiser pour la taille de son réseau. « Je me suis inscrit parce que je participe au lancement d’une communauté de la transition, inspirée par Rob Hopkins, à Fontenay-sous-bois (Val-de-Marne, ndlr). Wiser me permet de l’animer et de partager des informations ou d’organiser des événements. Personnellement, ça me permet aussi de faire une veille et ne pas rester isolé. C’est un très bon lien entre le local et le global. »

On a aimé : Intégrer un réseau international.

On a moins aimé : Passer du temps à personnaliser son profil avant de pouvoir naviguer sur la plateforme.

Vous avez le moral responsable au fond des chaussettes (en nylon) ? Vous demandez parfois à quoi bon trier vos déchets dans ce monde jetable ? Koom est une plateforme inventée pour vous. Ce site francophone propose de regrouper les gens qui agissent individuellement, pour montrer l’impact global de leurs petits gestes respectifs. En vous inscrivant, vous pouvez donc vous engager à réaliser des actions. Parmi les 46 possibilités, j’ai choisi notamment l’utilisation de sacs réutilisables pendant mes courses. Je peux voir que 1 400 personnes ont fait de même, et que si 600 autres motivés nous rejoignent, nous économiserons environ 600 000 sacs plastiques par an. Voilà qui devrait m’aider à ne plus oublier mon sac de course en filant au supermarché. Et l’idée ne s’arrête pas là : des forums – très vivants – permettent d’échanger avec d’autres Koomers et l’on peut aussi lancer des défis à sa boîte ou à sa ville. Un premier défi de ce genre a été lancé avec le Crédit coopératif lors du World Clean up Day. Créé à la fin de l’année 2012, le réseau compte aujourd’hui 4 000 membres. Donatienne, éditrice de 33 ans qui a découvert le site parce qu’elle connaît son fondateur, s’y rend deux à trois fois par mois : « Ça fait du bien de voir qu’on n’est pas seul, ça évite de se décourager. On se rend mieux compte de l’impact concret de nos actions personnelles. »

On a aimé : Voir où se trouvent les autres utilisateurs. Même si environ un quart est basé à Paris.

On a moins aimé : Subir les publicités invasives.


D’autres réseaux à découvrir :

Social-planet.org, né à Angers en 2010, spécialisé dans l’économie sociale et solidaire.

Seedbomb, le réseau social de la guérilla jardinière, né fin 2012.

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Non, nous n’avons pas à « sauver la planète ». Elle s’en sort très bien toute seule. C’est nous qui avons besoin d’elle pour nous en sortir.

14 commentaires
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  • Ce tout nouveau réseau social me paraît prometteur
    www.agissons-eco.fr

    testé !

    6.06 à 14h06 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,

    Je vous remercie pour votre article, je le trouve particulièrement intéressant.

    Cependant comme vous le soulignez dès les premières lignes, les réseaux sociaux ont souvent une dimension professionnelle, sur ces nouveaux réseaux sociaux, il semble délicat en dehors des professionnels qui touchent plus ou moins au secteur du développement durable de se faire une place.

    Par exemple, sur facebook, je suis en mesure de développer une communauté autour de auto-entrepreneuriat et de les sensibiliser à l’importance d’une assurance auto-entrepreneur, c’est le produit que je vends au final.

    Mais sur les réseaux sociaux que vous proposez la limitation thématique amène tout de même un frein au développement.

    10.07 à 10h02 - Répondre - Alerter
  • schmunck : Faut pas déconner

    Bonjour,
    ’faut pas déconner, qualifier de réseaux alternatifs ceux qui proposent la même chose tout en surfant sur la vague verte. Je comprends qu’ils regroupent des gens avec les mêmes centres d’intérêt, mais si vous critiquez Facebook vous critiquerez ces sites pour les mêmes raisons. De plus ils ne sont pas du tout écolos.

    Ce que je préfère, ce sont les réseaux dont le code source est libre (des logiciels libres) et dont le fonctionnement n’est pas centralisé, mais distribué (comme le mail). Ces deux conditions nous garantissent la maîtrise de nos données personnelles et la résistance à la censure. N’est-ce pas ce que l’on devrait d’abord chercher dans d’autres réseaux ?

    Le fait qu’ils soient décentralisés les rend bien plus écolos que tous les autres. Les machines des réseaux centralisés (comme les data centers Facebook) bouffent de l’électricité qu’on doit leur apporter par des lignes championnes de la déperdition.
    Le modèle des réseaux distribués est inverse : l’idéal serait que chaque utilisateur possède son propre serveur, et il serait ainsi possible de l’alimenter avec un petit panneau solaire.

    la lecture que je conseille est celle-ci : https://sortirdefacebook.wordpress.com
    sur la conso électrique : https://sortirdefacebook.wordpress.... ainsi que l’article de Basta http://www.bastamag.net/Numerique-c...

    15.02 à 22h13 - Répondre - Alerter
  • "On a moins aimé : les publicités invasives...". Je rêve ! Mais c’est aussi le cas maintenant sur TERRA ECO ! Vais-je me désabonner ?
    Merci à TERRA ECO de faire cesser ce problème.

    29.05 à 10h32 - Répondre - Alerter
  • Le réseau international "Global Society" dédié à la société civile internationale est en cours de lancement afin de promouvoir un changement durable du plan local au plan global. www.globalsociety.ch
    Sa page d’accueil sera actualisée d’ici juin et la traduction anglaise et autres langues suit.

    Le plate-forme coopérative Global Society lance un "APPEL POUR UNE MOBILISATION MONDIALE afin que l’économie et la finance globalisées soient encadrées par des régulations internationales favorisant le développement humain, le progrès social, le principe de précaution dans les sciences et l’industrie et une protection stratégique de l’environnement."

    Nous recherchons des partenariats universitaires et des relais médias (dont Terra Eco pour la France) afin de relayer cet appel international.
    Toutes contributions seront utiles au développement de cette initiative d’intérêt commun.

    Claude Nando Bruhin

    18.05 à 13h18 - Répondre - Alerter
  • Et pour Paris, il y a le réseau des Acteurs du Paris durable. Déjà deux ans que ça tourne !
    www.acteursduparisdurable.fr

    4.04 à 16h38 - Répondre - Alerter
  • Merci pour cet article ! Je précise que Koom vient de lancer avec le REFEDD le grand concours "Mets ton campus à l’an vert", auquel participent plus de 30 écoles/universités : http://www.koom.org/web/metstoncamp...
    Et petit scoop : depuis cette semaine, vous pouvez proposer des défis aux villes et aux entreprises... et ainsi changer le mon de à côté de chez vous. Il suffit de cliquer sur l’onglet "proposer un défi" depuis la page d’une action. A tout de suite sur http://www.koom.org !
    Jérôme

    2.04 à 15h15 - Répondre - Alerter
    • Bonjour, souhaiteriez_vous répondre à une interview d’ecoplusTV (www.ecoplus.tv). Notre rédaction prépare un reportage sur les nouveaux réseaux sociaux qui développent des thématiques proches de notre ligne éditoriale (economie verte, sociale, solidaire, responsable, éthique).
      Merci de nous contacter au plus vite à contact@ecoplus.tv pour parler de koom si vous êtes intéressé.

      11.04 à 11h16 - Répondre - Alerter
  • Petite coquille :
    "On a aimé : Voir où se trouve les autres utilisateurs" -> "où se trouvent"

    1er.04 à 15h36 - Répondre - Alerter
  • Comment qu’on fait pour poster un lien ?

    27.03 à 21h34 - Répondre - Alerter
  • Merci pour ce compte rendu de test sur ces différentes plateformes ! Les Acteurs du Changement se reconnaissent en dehors et sur la toile ! Ces plateformes sont autant d’outils qui nous permettrons, à notre niveau (chacun faisant sa part...), d’avancer encore plus loin vers une transition sociétale déjà en route.

    Je suis pour ma part sur le réseau Newmanity (et y travaille !) et serais d’ailleurs heureux de rencontrer des utilisateurs de Newmanity pour recueillir leurs critiques, perceptions, suggestions,...
    Invitation lancée ! :-)

    27.03 à 12h58 - Répondre - Alerter
  • Merci pour cet article très intéressant Thibaut. J’aimerais rajouter un lien vers la communauté des Transitionneurs (qui se trouve sur Wiser.org) pour les personnes qui veulent en savoir plus sur les villes en transition en France : http://www.wiser.org/group/transitionfr

    27.03 à 10h05 - Répondre - Alerter
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