Grève de la faim au siège de la SNCF

Cinq membres du collectif « Droit à la différence » – composé d’agents de la SNCF qui se battent contre les discriminations raciales et le harcèlement dont ils sont victimes au sein de l’entreprise – ont entamé jeudi après-midi une grève de la faim, au siège de la SNCF, à Paris. Ils comptent se priver de nourriture jusqu’à ce que Guillaume Pépy, le pédégé de la SNCF, les reçoive et s’engage à prendre des mesures fortes à l’encontre des harceleurs : sanctions mais aussi « dépôt de plainte contre X », explique Alain Ngamukol, porte-parole du collectif.

La délégation de cinq personnes (le collectif en compte une trentaine) devait à l’origine s’entretenir ce jeudi matin avec le directeur national des ressources humaines, mais le rendez-vous a été annulé. Les agents se sont quand même déplacés au siège, où ils ont finalement rencontré Stéphane Volant, le secrétaire général de l’entreprise. Mais c’est avec Pépy, et lui seul, qu’ils veulent désormais traiter. « Cette grève de la faim, c’est pour que la direction mais aussi la société et les politiques se rendent compte à quel point on souffre. Ce serait bien que François Hollande mette les yeux sur nous », commente Alain Ngamukol, partisan d’un rapprochement du collectif, jusqu’ici indépendant, avec la CGT. Une position qui crée des tensions au sein du mouvement.

 Info Terra eco

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