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30-10-2015
Mots clés
Climat
France

Faut-il encore craindre les climatosceptiques français ?

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Faut-il encore craindre les climatosceptiques français ?
(Crédit : .Martin. / Flickr)
 
Ils ont en moyenne 60 ans, sont des hommes, ingénieurs ou universitaires retraités. S'ils ont ravalé la façade en changeant de discours et d'étiquette, ils peinent encore à se structurer… mais surtout à convaincre.
Le Baromètre de cet article
ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Ils ne sont pas tout à fait enterrés mais ils ne sont guère fringants. Les climatosceptiques français ont beau avoir de nouvelles étiquettes – climato-optimistes ou climato-réalistes –, ce sont peu ou prou les mêmes. Dans les arcanes de leurs organisations, des noms déjà croisés (Voir encadré au bas de cet article) et des profils assez similaires : ex-universitaires ou ingénieurs retraités, ils ont la soixantaine, sont en majorité des hommes et leurs rangs assez clairsemés. C’est en tout cas ce que l’on pouvait déduire de la conférence de presse qui s’est tenue ce jeudi dans le salon tout confort d’un bel hôtel près des Champs-Elysées. C’est le collectif des climato-réalistes qui appelait la presse – chichement représentée par trois journalistes – à venir scruter les résultats d’une étude Ifop commandée par l’Association francophone des climato-optimistes (Afco) (Voir encadré au bas de cet article).

Lors de la conférence de presse organisée ce jeudi. Crédit photo : Karine Le Loët.

Plusieurs conclusions au défilé de diapos projetés sur le mur : 2/3 des Français pensent que le climat change plus qu’avant – « Comment ils le savent ? », osera une voix féminine dans la salle ; « Ça ne veut pas dire qu’ils ont raison », soufflera plus tard un homme. 78% pensent que le changement est lié aux activités humaines. A une grande majorité (84%), ils seraient même « inquiets » ou « très inquiets » face à la menace climatique. Bigre. Mais quelle est donc la raison d’un tel consensus ? C’est simplement que les Français n’y comprennent goutte, conclut en substance le sondage. Ils surestiment le temps de fonctionnement moyen des éoliennes ou des panneaux photovoltaïques, ignorent l’étendue des réserves pétrolières ou délirent en pensant que l’électricité sera, demain, stockable. Eclairés par les soins du sondeur, les voilà qui reviennent dans le droit chemin : affirment qu’ils refuseront de payer une taxe carbone ou de foncer tête baissée vers les énergies nouvelles. Banco, pour la petite trentaine de climatosceptiques réunis dans la salle. On comprend entre les lignes : si les Français sont aujourd’hui favorables à la lutte contre le réchauffement climatique, c’est qu’ils sont victimes de la « thèse du réchauffisme », contaminée aux discours de la propagande ambiante. Le laïus développé dans les deux livres gracieusement offerts aux visiteurs à l’entrée ne dit pas autre chose. « Climat, J’accuse » et « L’idéologie du réchauffement » ont été commis par les deux principaux orateurs de la conférence : Christian Gerondeau et Rémy Prud’homme.

« Nous ne gagnerons pas le combat de la vérité par la rationalité »

« La COP nous a incités à mettre les bouchées doubles pour écrire deux livres qui sortent cette semaine. On a cravaché pour répondre au flot de propagande qui nous submerge, au tsunami de bien-pensance qui nous atteint », explique en aparté Rémy Prud’homme, professeur émérite d’économie à l’université Paris XII.

Mais alors que la grande échéance approche, ont-ils des chances de se faire entendre ? Dans le discours d’abord. On vous épargnera les grossières erreurs et les approximations qui ne font plus guère débat, les mythes entretenus sur le Giec, le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (auxquels nous avons tenté de répondre ici) et la science de la climatologie en général. Ce n’est plus sur ce levier là que les disciples de Claude Allègre agissent. « Nous ne gagnerons pas le combat de la vérité par la rationalité, ça a été essayé, ça ne sert à rien. Il faut se placer sur le terrain de la vie et de la mort. Nicolas Hulot dit “vous tuez des gens”, moi je dis dans mon livre, on tue 4 millions de personnes chaque année avec les foyers domestiques », a souligné, devant un auditoire tout ouïe, Christian Gerondeau, ex-ingénieur polytechnicien, président de l’Afco et accessoirement président délégué à la mobilité et à l’environnement de l’Automobile club de France. Plus tôt, il avait assuré : « La densité de polluants émis par ces foyers, c’est comme si vous fumiez 400 cigarettes en même temps. Les centrales à charbon émettent peut-être du CO2 mais elles permettent que des millions de vies soient sauves. »

Défenseurs des pays pauvres, les climatosceptiques ? Voilà un habit qu’on ne leur connaissait guère. « Vous avez quand même le G7 (en réalité le G8) qui se réunit et qui dit “Nous avons décidé que les émissions de CO2 de la planète vont diminuer de 50% d’ici 2050” (…) Il y a 1,3 milliard d’Indiens, on ne leur demande pas leur avis. Ils n’ont qu’à s’exécuter. Tant que c’est que des mots, ça peut aller (…) Sauf que maintenant ce ne sont plus des mots. (…) Les pays riches, à commencer par la France, dans leur aide aux pays au développement, interdisent l’achat et la construction de centrales électriques au charbon. (1) (…) [Des investissements] qui sont pourtant indispensables à ce que ces pays continuent leurs efforts pour sortir d’une misère épouvantable. (…) Ça devrait toucher tous les gens qui ont un peu de cœur et un peu d’esprit », assure à son tour Rémy Prud’homme à la tribune (Voir une partie de son intervention sur le site de son éditeur).

« Irrités par la doxa dominante »

Aussi, dit Christian Gerondeau, le sommet de Paris est-il promis à l’échec : « La COP va être une confrontation des pays riches et des pays pauvres. Et les pays pauvres ne vont pas obéir aux pays riches. » Le souci, c’est que les deux compères confondent allègrement pays pauvres et pays émergents, semblant oublier que les pays les moins avancés et notamment les pays africains militent au contraire pour qu’on maintienne la Terre en-dessous des 1,5°C d’augmentation de température (contre 2°C intégré dans le brouillon de Paris aujourd’hui) et se battent pour un accord le plus contraignant possible.

Audibles malgré tout, les sceptiques français ? Si le discours isolé d’un homme médiatique comme Philippe Verdier – le monsieur Météo de France 2 – rassemble des supporteurs (2) et, son histoire, un intérêt, les climatosceptiques pèchent par manque cruel d’organisation. « Nous ne sommes pas une institution parce que par essence nous sommes des individus qui réfléchissent par eux-mêmes. Irrités par la doxa dominante, nous ne voulons pas nous embrigader dans d’autres doctrines », justifie Rémy Prud’homme. Mal identifiés, ils sont aussi peu audibles. « Oui, notre discours est assez isolé en France et en Europe. Mais ce n’est pas le cas partout », assure Christian Gerondeau, dans une salle attenante à la conférence. Un peu plus tôt, il assurait à la tribune : « Le pays où les choses peuvent évoluer, c’est les Etats-Unis ! L’opinion n’est pas du tout unanime comme chez nous. Là, il y a un clivage sur le sujet entre les démocrates et les Républicains. Chez nous, c’est aussi bien à gauche qu’à droite. Même Alain Juppé est un réchauffiste convaincu. » S’ouvrir à l’étranger. C’est peut-être le seul espoir de ces sexagénaires. Pour taper au-delà des sphères françaises, ils ont d’ailleurs traduit les deux ouvrages présentés en anglais, tandis que leur site offre une version anglophone. Lors de la COP21, le collectif souhaite réunir autour de lui des associations allemandes, néerlandaises, anglaises, italiennes, belges dont il est proche pour une « grande journée » que Marie-France Suivre, la présidente du collectif, voudrait « festive » : « Un autre sommet, avec un orchestre, des bouquins à vendre ! Quelque chose de festif. C’est mon côté optimiste. » Permettez-nous d’être sceptiques.


Mais qui sont donc ces climatosceptiques ?

Le 1er septembre est apparu le Collectif des climats-réalistes « qui regroupe individus et associations derrière un même projet : favoriser le retour à la raison dans le regard commun sur le climat », souligne son site Internet. Dans ses arcanes, « environ 300 membres, personnes morales et physiques confondues », selon Marie-France Suivre, représentante du collectif, et des noms déjà connus au sein de son Comité scientifique, comme Benoît Rittaud, mathématicien auteur du Mythe climatique (Seuil, 2010), François Gervais, ex-professeur de physique à l’université de Tours et auteur de L’Innocence du carbone, L’effet de serre remis en question (Albin Michel, 2013), ou encore István Markó, professeur de chimie organique à l’université de Louvain et auteur de Climat : 15 vérités qui dérangent (Texquis, 2014). A leurs côtés, des anonymes et des associations diverses : l’Association française des climato-optimistes, dont Christian Gerondeau est le président, mais aussi l’Amicale des foreurs et des métiers du pétrole, les Contribuables associés… La Fondation Ecologie d’avenir créée, elle, en juin 2011, par Claude Allègre et adoubée par l’Institut de France (voir notre article), continue d’organiser ça et là des colloques. Mais, conformément à ses statuts, elle n’a pas le droit de disserter du climat.

(1) Le 1er mars 2013, François Hollande a interdit à l’Agence française de développement de financer, dans les pays du Sud, la construction de centrales à charbon « dès lors qu’elles sont sans captage ou stockage de CO2 ».

(2) Plus de 1600 signatures de la pétition « Pour que Philippe Verdier soit confirmé dans son emploi à France Télévisions » étaient enregistrées, vendredi en milieu de journée, sur le site de Change.org.



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  • Le COPéador, vingt et unième du nom, torée en vain dans l’arène pour vaincre le toro "climato-réaliste", adoubé par Dame Nature...

    7.11 à 18h11 - Répondre - Alerter
  • Madame,
    Je me permets d’intervenir sur votre « exellent » site à propos de votre article qui me semble légèrement criticable.
    Je ne reviens pas sur les poncifs que vous égrenez tout en m’attardant sur L’ARGUMENTqui consiste à faire croire que la réflexion climatique doit absolument passer par le prisme générationel. Argument repris en boucle, le dernier exemple en date étant celui de Ph. Gemene dans l’émission de Galzi consacrée au climatoscepticisme (avec un C). Gemene, véritable Torquemada climato-gazophobe (un allié à inviter systématiquement sur les plateaux télévisuels) , traitait littéralement et en aboyant, R. Prudhomme de sénilité. A partir de 50 ans il semble donc interdit d’émettre le moindre doute sur la doxa, les vieux quasi-incontinent ne défendant que leur petit confort c’est bien connu.
    Il me vient à l’esprit des questions que je vous soumets. J’ai déjà tenté l’expérience avec les journalistes de La Voix du Nord, mais sans succès. Il faut dire qu’ils ne prennent même pas la peine dans leur articles « d’information » de gommer leur militantisme écolo ni leur admiration pour les « grandes » ONG environnementales multimillionnaires (Greenpeace et le WWF en particulier).
    • Question 1 : Pouvez-vous m’expliquer, en termes simples, l’origine de la divergence entre les modélisations de la T° moyenne globale produites par le GIEC et les données satellitaires issues de plusieurs jeux de données indépendantes ?
    • Question 2 : Pensez-vous que l’on puisse faire confiance à une modélisation qui diverge depuis plus de 18 ans et si oui pourquoi ?
    • Question 3 : Pouvez-vous me donner les raisons de croire à une corrélation entre l’évolution de la teneur atmosphérique en CO2 et le “dérèglement “ climatique et sur quels arguments tangibles et démontrés ?
    • Question 4 : La sensibilité climatique au CO2 n’a t’elle pas été surévaluée comme le laissent entendre JA. Curry et R. Spencer et si non pourquoi ?
    http://www.pensee-unique.fr/news.ht...
    http://www.drroyspencer.com/categor...
    • Question 5 : Les carottages glaciaires montrent que l’élévation de température à TOUJOURS précédé l’augmentation du CO2 de plusieurs décennies et ceci depuis 22500 ans au moins. Expliquez-moi comment le CO2 remonte le temps pour réchauffer la planète ?
    • Question 6 : Comment expliquez-vous le désaccord entre les résultats et prévisions faites par les GCMs (General Circulation Models) et les observations. Et cela que l’on prenne les calculs présentés dans le premier rapport ou ceux des suivants (AR1 à AR5 émis de 1991 à 2014) du GIEC ?
    • Question 7 : A propos de l’affaire Verdier, résidant dans le pays des « Je suis Charlie », et en dehors de toute considération climatique, soutenez-vous ce journaliste mis à pied au nom de la liberté d’expression et si non pourquoi ?
    Dans l’attente de vos réponses éclairées.
    Bien à vous
    Th. Levent, connard-climatosceptique de plus de 50 ans ayant vu à l’œuvre les écolos et leur moralisme inoxydable à l’occasion de l’implantation d’éoliennes industrielles (pour sauver la Terre bien entendu).
    http://www.lecolocritique.fr

    7.11 à 17h44 - Répondre - Alerter
  • En fait, gente dame, la pire GIECosceptique est Dame Nature, et c’est elle qui a toujours raison... En effet la TMAG (température moyenne annuelle globale) est stable depuis 19 ans, quoique, sur cette période, le taux global de CO2 ait continué à augmenter linéairement, que nous ayons émis près de 40% de toutes nos émissions depuis le début de l’ère industrielle, et que les projections des modèles numériques divergent de plus en plus des observations, ce qui prouve que leur crédibilité est nulle. L’alarmisme climatique n’est donc plus de mise, et il faudrait que nos élus (et nos médias serviles...) retrouvent leur bon sens égaré dans le dogme du réchauffement climatique anthropique.

    7.11 à 17h36 - Répondre - Alerter
  • La prochaine dictature (qui est déjà en route...) sera la pire de toutes car la majorité y aura consenti. L’idéologie qui la porte est l’écologisme. L’écologisme touche la gouvernance des États, les états-majors des grandes entreprises, le mouvement associatif, les syndicats, le citoyen ordinaire. Il s’agit d’une idéologie rampante, non représentée par de grands partis politiques, ne constituant jamais une majorité de gouvernement, mais présente de façon latente dans tous les discours et toutes les pensées. Elle s’infiltre, elle colonise les structures sociales, elle influence les décisions et tétanise les initiatives non conformes à son dogme. Elle agit comme un venin qui affaiblit l’organisme de l’intérieur et parvient parfois à le détruire.

    Et les mécréants qui osent, les misérables, contester la Parole de la Sainte Eglise Réchauffiste sont punis (par exemple Philippe Verdier). Les goulags et les camps de rééducation ne sont plus très loin... Quant aux citoyens qui se battent contre le foisonnement des éoliennes, pour protéger leur santé et leur environnement, pas de souci : les avantages exorbitants accordés par nos dirigeants aux promoteurs et la restriction drastique des possibilités de recours font que c’est la lutte du pot de terre contre le pot de fer, et à nos frais en sus...

    Delirium carbonum et energicum...

    7.11 à 17h29 - Répondre - Alerter
  • http://www.contrepoints.org/2015/11...
    Les mécréants qui osent, les misérables, contester la Parole de la Sainte Eglise Réchauffiste sont punis (par exemple Philippe Verdier). Les goulags et les camps de rééducation ne sont plus très loin... Quant aux citoyens qui se battent contre le foisonnement des éoliennes, pour protéger leur santé et leur environnement, pas de souci : les avantages exorbitants accordés par nos dirigeants aux promoteurs et la restriction drastique des possibilités de recours font que c’est la lutte du pot de terre contre le pot de fer, et à nos frais en sus...

    Delirium carbonum et energicum...

    7.11 à 17h26 - Répondre - Alerter
  • Chère Madame,
    Je suis flatté que vous m’ayez pisté - avec succès : je suis bien le contributeur au Cercle Les Échos que vous avez identifié et je revendique ces écrits comme d’autres de la même eau - et que vous ayez pris le temps de me faire cette longue lettre alors que je me contentais de relever 3 erreurs de chiffres amusantes dans votre article.

    Mais je me suis gardé de mettre en cause l’étendue de vos connaissances ou la qualité de votre instruction, et ne comprends donc pas l’autoflagellation du coeur de votre lettre. Qu’il me soit juste permis de corriger :
    - Au plan géographique, si l’Antarctique est bien un continent rocheux supportant des km d’épaisseur de glace, le Pôle Nord est une calotte glaciaire flottant sur l’océan Arctique, sous laquelle passa le sous-marin nucléaire USS Nautilus de 3 août 1958. Espièglerie prémonitoire : quand l’atome contredit les futures prophéties d’apocalypse !
    - J’ai été rémois 3 ans et ai eu souvent l’occasion de visiter professionnellement des cuves et caves de champagne. Le CO2 n’y est toxique que s’il n’y a pas de ventilation, donc si son dégagement chasse l’air respirable. Pour vous donner quelques ordres de grandeur et puisque vous semblez aimer les chiffres : la teneur actuelle de l’atmosphère en CO2 est de 400 ppm = 400 parties par million = 0.4 parties pour mille = 0.04% ; dans les serres sa teneur est boostée entre 800 et 1600 ppm ; dans une salle de réunion notre respiration la fait monter entre 2000 et 3000 ppm ; dans un sous-marin elle est régulée à 4000 ppm (soit 10 fois l’air extérieur) et on s’alerte à 10 000 ppm ; on considère que le CO2 est probablement mortel à 80 000 ppm = 200 fois sa teneur atmosphérique ; mais il doit en être de même si l’on mange 200 kg d’un coup de poivre en grain ou de confiture d’airelles. Vous conviendrez que Dame Nature nous donne de la marge :-)

    Par ailleurs et puisque l’occasion m’en est donnée, permettez-moi de préciser votre fine observation ethnologique de notre communauté :
    - Les sexagénaires et autres retraités sont libres de parole car ils n’ont plus beaucoup d’enfants à charge et de traites à payer, et sont donc indépendants de la ligne du parti d’un employeur ou de fonds de recherche gouvernementaux pour assurer leurs fins de mois (encore que leur matraquage fiscal en cours "les frappe de manière assez brutale", merci :-). Accessoirement ils peuvent vouloir léguer leur expérience aux naïves générations futures formatées par la bien-pensance,
    - Le monde médical y est particulièrement bien représenté, de l’infirmière à l’académicien en passant par la pharmacienne ou le chirurgien, car eux savent modestement que la médecine n’est pas une science exacte : un diagnostic est conforté ou infirmé par l’EXPERIMENTATION, élémentaire prudence qui semble échapper aux modélisateurs de l’IPCC. Mais je doute qu’ils veuillent pratiquer de bon gré votre appel à l’excision.

    Je transmettrai néanmoins votre proposition et vos compliments à mon ami médecin rédacteur de l’excellent www.lecolocritique.fr/. Si son blog vous a mis l’eau à la bouche, vous pouvez en trouver quelques autres sur www.skyfall.fr/. Et pour rester dans le domaine de la santé en sortant de l’humour de salle de garde, puis-je vous recommander de mettre un ’c’ à sceptique, pour qu’il n’y ait pas de confusion avec la biomasse dont on nous bassine à glorifier le potentiel énergétique ?

    Enfin, au risque de personnaliser "l’engrenage stérile" de la série des écolos rigolos : Bardot, Borloo, Jouanno, Batho, Contassot, Duflot, Kosciusko, Hidalgo, Terraéco, tout ça rime avec bobos et impôts !

    Bonne chance si vous arrivez à survivre au rêve (?) de Vegas et toujours cordialement, Pierre Bouteille

    7.11 à 11h42 - Répondre - Alerter
  • Au vu de l’affaire Verdier, ce sont les climato-sceptiques qui doivent craindre !
    Cet acharnement à les faire taire, à lui seul fait peser un sérieux doute sur la réalité de ce que nous racontent les médias officiels !
    Dans ces conditions, quel scientifique irait risquer sa place et son avenir par une critique (pourtant habituelle et nécessaire en matière de science) de la voix politique officielle ?
    Ensuite l’examen des arguments des uns et des autres ainsi que la réalité observée font le reste. La version officielle imposée a du plomb dans l’aile !

    2.11 à 11h20 - Répondre - Alerter
  • Chère Madame, qui nous avez honorés de votre présence et d’un long compte rendu mais semblez être un peu brouillée avec les chiffres et les dates, juste 3 rectifications :

    Entre G7 et G8, l’article du très réchauffiste Guardian auquel vous renvoyez date de... Copenhague 2009 ! Lapsus prémonitoire de l’échec programmé de la "grande échéance" de Paris 2015 ? On prend les mêmes et on recommence ? Sauf qu’entre G8 et G7 le pays manquant à l’appel s’appelle la Russie, dont le président Poutine vient de déclarer que le réchauffement climatique est une mascarade (pour rester poli) destinée à étrangler les pays en développement. Quant aux pays qui nous séparent de cette Russie en partant du Rhin, l’hypocrite Allemagne n’a jamais émis autant de nanoparticules avec ses éoliennes qui font alterner la circulation automobile parisienne, la Pologne charbonneuse vient de se retirer du protocole de Kyoto, et elle et la Lituanie viennent de s’équiper de terminaux GNL flambant neufs qui fourniront respectivement 30% et 20% de leurs besoins énergétiques. Tout ça en fossile. Sans parler de la Chine et de l’Inde qui promettent d’essayer de seulement doubler et tripler leur émissions de CO2 à l’horizon 2030. Belle EnergieWende ! L’inventaire complet en est fort bien fait dans le Telegraph d’hier http://www.telegraph.co.uk/comment/.... Les climato-sceptiques/réalistes/optimistes français n’organisent peut-être pas de manifestations populistes massives mais ils ne manquent pas d’alliés de poids :-)

    Il manque un 0 à votre chiffre des soutiens à Philippe Verdier, mais là il suffit de cliquer sur le lien que vous avez l’amabilité de fournir pour avoir le vrai chiffre : pratiquement 18 000 ce matin, donc + 2000 en 4 jours = + 500/jour.

    Oui, vous pouvez citer le chiffre : 45% des Français pensent que le photovoltaïque produit plus de 50% du temps, donc... déborde sur la nuit en plus du jour (alors que le taux de charge réel est de 14%) ! Mais après tout, 56% de ces mêmes Français pensent que le soleil tourne autour de la Terre (video sur demande)... Najat V.B. a du boulot ! Heureusement que le CO2 est inoffensif, et même indispensable à la photosynthèse donc à la vie végétale et animale : sans lui nous ne serions même pas sur cette planète pour en parler.

    Merci encore de votre attention et cordialement,
    Pierre Bouteille
    Climato-réaliste

    2.11 à 10h04 - Répondre - Alerter
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