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1-04-2015
Mots clés
Pollution
Europe
Data

Europe : d’où viennent les gaz à effet de serre ?

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Europe : d'où viennent les gaz à effet de serre ?
(Crédit photo: DR)
 
Nos émissions de CO2 sont en baisse, mais restent conséquentes. Le point détaillé sur leurs origines en infographie interactive.

Mardi 31 mars au soir, les Etats devaient rendre leur copie sur le changement climatique. L’Europe, bonne élève, avait rendu la sienne en avance en s’engageant à réduire de 40 % ses émissions de gaz à effet de serre par rapport à 1990. Pour réaliser cet objectif ambitieux, il va falloir passer à la loupe les émissions de l’UE et traquer le CO2.

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  • Je croyais de 49 % des gaz à effet de serre étaient causés par la déforestation...

    On n’en parle plus ?

    Ça gêne des gens ?

    7.04 à 12h16 - Répondre - Alerter
  • De toute manière l’émission de CO2 par l’homme est ridicule par rapport à l’émission naturelle. D’ailleurs la courbe d’augmentation du CO2 dans l’atmosphère ne suit pas du tout celle de la production humaine.
    Cette histoire de CO2 n’est qu’une arnaque destinée à soutenir un marché du CO2 au profit des multinationales et à produire des taxes.

    6.04 à 10h11 - Répondre - Alerter
    • Tiens, voilà un commentaire surprenant, pour le moins... Les concentrations de CO2 dans l’atmosphère n’ont pas été aussi élevées depuis plus de 500.000 ans, et elles continuent d’augmenter à un rythme jamais connu durant cette période. Ou alors les milliers de scientifiques du GIEC sont tous des incompétents... Le méthane est effectivement un gaz à effet de serre 6 fois plus puissant que le CO2, donc il est vrai qu’il doit nous préoccuper au plus haut point. Mais dire que l’humanité a moins d’impact (ou que ses émissions sont "ridicules") que les (ou "par rapport aux") émissions naturelles est malheureusement contraire à tout ce que les études sérieuses démontrent. Même les Chinois, qui pourtant ont tout intérêt à ce qu’on puisse démontrer le contraire, en sont bien conscients aujourd’hui.
      Les émissions naturelles sont certes considérables, mais elles n’ont pas été sujettes aux variations phénoménales enregistrées depuis l’avènement de l’ère industrielle, et dans de si brefs laps de temps. Et même en supposant qu’elles soient supérieures, ce n’est pas là la question. La question est celle du delta dû aux émissions provoquées par les activités humaines (y inclus la déforestation). Et cette déforestation, massive, à laquelle on assiste, réduit encore un peu plus la capacité de la nature à assurer la régulation (absorption de CO2 par la photosynthèse qui assure le stockage dans les feuilles, les tiges, le développement ligneux, les racines et le sol - voyez par exemple http://www.fao.org/docrep/v5240f/v5...). Sans même parler des dégâts environnementaux qu’elle provoque car les sols des couverts forestiers sont en général pauvres et une fois la forêt coupée, l’exploitation des terres ne dure pas longtemps et demande vite des additifs en très grande quantité, ou contraignent à une exploitation très extensive. Le Brésil illustre ce phénomène que l’on connaît depuis de longues années.
      Alors, bien sûr, ce n’est pas facile à accepter. Cela remet en cause tellement de choses dans ce que nous faisons, la façon dont nous vivons... C’est assurément le défi le plus important auquel nous sommes confrontés, d’autant qu’il est multiforme et trans-générationnel.
      On a su comment faire face à l’apparition du trou d’ozone au-dessus de l’Antarctique. Là, l’origine a été trouvée assez facilement, elle était assez ciblée, et donc la réponse (essentiellement l’interdiction des CFC) a permis d’arrêter puis d’inverser la tendance. On n’est pas encore aux niveaux mesurés avant l’apparition de ces gaz (servant surtout à la réfrigération), mais on est en bonne voie. Pour le réchauffement climatique malheureusement les causes sont plus nombreuses, plus insérées dans nos activités quotidiennes, dans nos habitudes, dans nos modes de production et de consommation, et donc ce sera beaucoup plus dur à appréhender, collectivement comme individuellement. Mais c’est possible après tout. Enfin, je l’espère... On voit déjà les dégâts causés par le changement climatique dans nos forêts, par exemple, où les essences sont soumises à un stress inédit, surtout au moment des intersaisons. Le recul des glaciers (en dehors du sud de l’Argentine) va bientôt avoir des conséquences dramatiques pour les populations qui vivent de l’eau qu’ils contiennent (dans les Andes et en Asie en particulier). Le gonflement des océans fera disparaître des îles basses, ou y rendra la vie quasiment impossible, comme aux Maldives par exemple. Ailleurs les côtes vont être rongées ou submergées. Le Bangladesh est en très mauvaise posture...
      On a tellement d’autres sujets d’inquiétude qu’on aimerait ne pas être soumis à cette source de stress. Mais ne pas regarder les choses en face - et même si on peut se tromper sur la magnitude exacte des impacts - n’est assurément pas la meilleure façon de faire face aux défis qui sont déjà en train de se matérialiser.

      6.04 à 23h04 - Répondre - Alerter
  • cF Claude Bourguignon.
    De plus le gaz à effet de serre présent en plus grande quantité est le méthane. Gaz rejeté par les bovins pour que Messieurs dames mangent leur viande.
    Les arbres et plantes se NOURRISSENT de Co2.
    Et l’homme en rejette avec sa respiration.

    Alors arrêter avec votre compensation carbone et le reste c’est de la pure propagande !

    2.04 à 09h08 - Répondre - Alerter
  • Pas très objectifs les calculs présentés par l’Europe : en externalisant une grande partie de la production d’énergie et de biens de consommation sur les pays étrangers, nous produisons énormément de gaz qui n’entrent absolument pas en compte dans ces calculs (ok, on ne produit pas de gaz pour produire du pétrole, du gaz, du textile, du soja ou de l’huile de palme mais c’est bien nous qui consommons ces produits).

    1er.04 à 14h54 - Répondre - Alerter
    • Exactement. Ce rapport donne une vision tres limitee des impacts reels qu’ont les europeens sur l’environnement.
      De plus, se concentrer uniquement sur les emissions en CO2 (ou meme equivalents CO2) ne rend pas bien compte de ces impacts. Par exemple la France emet peu de CO2 pour sa production d’electricite, grace au nucleaire, qui n’est pourtant pas necessairement le mode de production electrique le plus respectueux de l’environnement.

      6.04 à 15h58 - Répondre - Alerter
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