En direct de Terra eco

Mauvaise nouvelle : il faudra patienter jusqu’aux dernières minutes du mois d’août avant de découvrir à quoi ressemblera le prochain Terra eco. Sans pitié pour ses lecteurs avides d’infos toastées au soleil de juillet, la rédaction plie les gaules cet été. Et c’est l’heure de faire un vœu : que le bilan environnemental des vacances de l’équipe soit plus doux que le précédent. La réalité est plus crue. Jeter un œil au programme des journalistes pour la trêve estivale revient à diviser la rédaction en deux. D’un côté, on trouve les militants : ceux qui filent par le rail en famille à Budapest tester les joies du vélo, ceux qui descendent le canal de Nantes à Brest ou partent tirer des bords après cinquante heures de train dans la baie de Stockholm. De l’autre, les irréductibles. Leur carnet de bord fait frémir : La Havane, Oaxaca, l’Algarve, Calvi, Hong-Kong via Erevan puis Moscou… Une orgie de carbone à faire pâlir Al Gore et ses amis ! Et pas de statut de journaliste qui tienne : l’exemplarité vaut pour tous, carte de presse ou pas. D’ailleurs, je vous laisse. Mon avion pour Djerba – paradis de l’Odyssée et temple du tourisme – m’attend. A l’ombre d’un menzel, je m’en vais méditer. Bonnes vacances ! Et pensez à la planète. —