UN GÉANT DE PAPIER CRAQUE
Sortez vos mouchoirs et séchez vos larmes… de joie. Après cinq années de lutte acharnée, Greenpeace a fait plier Kimberley-Clark, multinationale propriétaire des marques Kleenex, Scott ou encore Huggies. Le mastodonte des couches et rouleaux de papier toilette – 1,3 milliard de fidèles dans le monde – s’engage à ne plus acheter de pulpe issue de la forêt boréale canadienne d’ici 2012. Ce sont 400 000 tonnes qui seront épargnées chaque année.
DÉCHETS EN FUMÉE ?
Les incinérateurs comptent de nouveaux opposants : les « waste-pickers » ou « recycleurs urbains ». Ces millions d’Indiens, de Chinois, de Brésiliens, de Péruviens… collectent, chaque jour, plastique et métaux dans les décharges. S’ils défendent leur gagne-pain – ce système fait vivre 1 % des habitants des pays en développement –, ils se battent aussi pour une pratique de recyclage qui contribue à la réduction des émissions de gaz à effet de serre, contrairement à l’incinération.
INSAISISSABLES EUROPÉENS
La palme de l’Européen super vert est attribuée aux… Grecs. Selon l’Eurobaromètre paru fin juillet, ils seraient 90 % à étudier l’impact des produits sur l’environnement avant de les acheter. Mais les Européens restent bourrés de paradoxes : si 46 % d’entre eux veulent taxer les produits qui dégradent la nature, seulement 10 % défendent des étiquettes environnementales comportant les émissions de gaz à effet de serre de ces mêmes produits.
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