Dernier payeur en date : TPS. Le bouquet numérique de télévision et filiale de TF1 vient d’emporter le - gros - morceau de la Premier League (le championnat de football anglais). Dès la saison prochaine, les téléspectateurs intéressés par les prouesses d’Anelka ou d’Henry n’auront d’autre choix que de s’abonner. Chez TPS, on refuse de communiquer sur la somme déboursée, mais il semble bien que les négociations aient tourné autour de 25 millions d’euros. Une bagatelle !
Inflation
Canal+, pour décrocher le monopole des droits sur le championnat de France de Ligue 1, a pour sa part accepté de signer un chèque de 480 millions d’euros par an entre 2004 et 2007. En comparaison, les 10 millions d’euros versés par France Télévisions pour la retransmission de la Coupe de la Ligue semblent bien ridicules. Cette négociation des droits, qui tourne à la foire d’empoigne entre les différentes chaînes de télévision, est directement à l’origine de l’inflation des budgets des clubs, et par conséquent de leur masse salariale.- Illustration : ponofob
L’important, c’est de gagner
Pour arracher la diffusion des rencontres du championnat de France, Canal+ et TPS ont même dû être départagés devant les tribunaux. En jeu, bien entendu, des centaines de milliers d’abonnements (TPS compte 1,239 million d’abonnés contre 2,75 millions pour CanalSatellite). Les deux diffuseurs ayant fait du football l’un des principaux axes de leur politique marketing. La prochaine session d’appels d’offres pour les droits de diffusion du football en France aura lieu à l’automne. Du sport en perspective : l’important, pour des chaînes de télévision cotées en Bourse et soumises à la pression de leurs actionnaires, ce n’est pas de participer, mais de gagner.Articles liés
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