Notre société s’impose une absurdité : extraire des matières premières non renouvelables, les consommer fugitivement et les rejeter dans la nature, inutilisables. Pourquoi ne pas faire des déchets des « nutriments potentiels » pour d’autres industries, ce qui rapporterait beaucoup d’argent en sauvant la planète ? C’est la thèse cradle to cradle (« du berceau au berceau ») de deux concepteurs qui, dans la vie, la proposent à de vraies entreprises. Bavard, très optimiste et un brin fourre-tout : ce qui fait les limites de ce manifeste, best-seller en 2002, en fait aussi tout le charme.
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