publicité
haut
Accueil du site > Actu > Conso > Comprendre les étiquettes : qu’est-ce que l’E621, ou glutamate monosodique (...)

Comprendre les étiquettes : qu’est-ce que l’E621, ou glutamate monosodique ?

Taille texte
{#TITRE,#URL_ARTICLE,#INTRODUCTION}
Comprendre les étiquettes : qu'est-ce que l'E621, ou glutamate monosodique ?
(Crédit photo : Ragesoss - Wikipdia)
 
Terra eco vous aide à décrypter les étiquettes et à choisir vos aliments. Au tour du glutamate monosodique, appelé aussi E621.
Le Baromètre de cet article
ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
SUR LE MÊME SUJET

Où le trouve-t-on ? Cet additif est assez rare. On ne le trouve que dans 58 des 3000 produits courants référencés dans la base « Open Food Facts ». Il est présent dans les biscuits apéritifs, la charcuterie, des bouillons ou des aliments très salés ou très relevés.

A quoi sert-il ? Il sert d’exhausteur de goût. Il peut aussi donner un goût appelé « umami » - reconnu comme l’un des cinq goûts de base avec le sucré, l’acide, l’amer et le salé - et présent notamment dans de nombreux produits asiatiques.

Comment est-il fabriqué ? Par fermentation industrielle de la bactérie Corynebacterium glutamicus.

Effet indésirable : « Des études menées in vitro suggèrent que le glutamate pourrait être neurotoxique », note le docteur Jean-Michel Lecerf, chef du service nutrition de l’Institut Pasteur de Lille. L’intolérance à ce produit est même surnommée « le syndrome du restaurant chinois » : des personnes ayant mangé de la nourriture asiatique souffrirait de maux de tête, de crampes, de malaises. Toutefois, des tests réalisés en « double aveugle » n’ont pas montré de lien entre la consommation de ce produit et les symptômes décrits. « C’est aussi un additif très surveillé et tout à fait autorisé par les autorités sanitaires qui jugent que les études montrant un risque ne sont pas probantes », complète le spécialiste. « Des centaines d’études et de nombreuses évaluations scientifiques ont conclu que le glutamate est utile pour réhausser la saveur des aliments et ne présente aucun risque pour la santé », assure par exemple le Conseil européen de l’information sur l’alimentation (EUFIC) Par ailleurs, cet additif permet de réduire la quantité de sel utilisé dans les aliments.

Précaution d’usage : « Cet additif n’est pas utile, on peut s’en passer quand c’est possible », préconise Jean-Michel Lecerf.


Terra eco vous aide à décrypter les étiquettes et à choisir vos aliments. Retrouvez la liste des additifs décryptés par ici, et nos explications sur la gélatine (E428 et E441), l’aspartame (E951), le nitrite de sodium (E250), le carraghénane (E407), l’acide citrique (E330), le glutamate monosodique (E621), le sulfite d’ammonium (E150d), la saccharine de sodium (E954iv), le benzoate de sodium (E211) et l’amidon modifié (E1403).

Faites réagir vos proches, diffusez l'info !
Vous aimez Terra eco ? Abonnez-vous à la Newsletter

Non, nous n’avons pas à « sauver la planète ». Elle s’en sort très bien toute seule. C’est nous qui avons besoin d’elle pour nous en sortir.

4 commentaires
TOUS LES COMMENTAIRES
COMMENTAIRES SÉLECTIONNÉS
RÉPONSES DE LA RÉDACTION
Trier par : Plus récents | Plus anciens
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions
  • Personnellement, j’ai eu une intoxication alimentaire due au glutamate. Sachant que cela me provoque d’horribles aigreurs d’estomac, je l’évite scrupuleusement. Néanmoins, une fois hospitalisé, au bout de 5 jours de restauration industrielle, vomissements puis diète et sevrage (0 glutamate).
    Vu avec la nutritionniste, régime sans gluten : possible, sans lactose : possible, sans sel : possible, mais sans glutamate : impossible. Le groupe de restauration qui fournit l’hôpital ne le prévoit pas, glutamate pour tout le monde. Cet additif est peut-être rare, mais peut devenir inévitable ! Seule solution, me faire apporter des repas sans glutamate.
    Résultat : 3 jours de plus à l’hôpital, pour une si faible économie sur les repas !
    Certains témoignages confirment des atteintes neurologiques et un lien avec l’hyperactivité des enfants. En Afrique, les fermiers s’en servent pour castrer leurs bovins et les femmes pour avoir un derrière plus rebondi !
    Les lobbys multiplient les études positives afin de noyer les études les plus pertinentes. Les témoignages et autres expériences n’ont pas de valeur si une étude scientifique ne les encadrent pas. Ainsi nous pouvons recevoir notre poison quotidien.

    27.07 à 23h52 - Répondre - Alerter
  • vous avez dit addiCtif alimentaire ?

    pour ma part c’est ce que je ressens immédiatement lorsque je consomme des produits en contenant.

    Ah ! lobbying quand tu nous tiens !

    22.01 à 23h14 - Répondre - Alerter
  • J’ai aussi tiqué sur le "assez rare" lol.

    22.01 à 10h24 - Répondre - Alerter
  • Il sert surtout à nous faire avaler de la bouffe sans aucunes saveurs, voir avarié dans certains pays. Et les industriels qui fabriquent le glutamate monosodique dans tout ça... ? Pendant combien de temps encore, vont-ils avoir la main-mise sur les administrations sanitaire et alimentaire ?

    18.01 à 10h22 - Répondre - Alerter
PUBLIER UN COMMENTAIRE

Un message, un commentaire ?

  • Se connecter
  • Créer un compte

publicité
1
publicité
2
    Terra eco
    Terra eco
publicité
3
SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
publicité
bas