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3-10-2011
Mots clés
Société
Consommation
Monde

Combien d’esclaves travaillent pour vous ?

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Combien d'esclaves travaillent pour vous ?
(Crédit photo : Antoine Taveneaux)
 
Un site américain vous propose de calculer votre empreinte-esclave. En clair, le nombre de personnes qui bûchent sous la contrainte pour fabriquer vos jeans, votre ordinateur ou vos bijoux.
Le Baromètre de cet article
ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Vous aimez le soja et les kiwis, collectionnez jeans et bijoux et vous plaisez à surfer sur votre Ipad, la tête vissée entre deux écouteurs. Et vous vous dites progressiste ? Sachez qu’à l’image des nobles d’antan, vous employez en fait une flopée d’esclaves aux quatre coins du planisphère. Plongeant le nez dans votre dressing, votre cabinet de toilettes ou votre frigo, le site slavery footprint initié par le Fair Trade Fund, une organisation catholique américaine, et le ministère des Affaires étrangères du même pays vous propose de calculer votre empreinte-esclave. En clair, le nombre de personnes qui œuvrent pour vous de manière contrainte, en étant pas ou très mal payées. Parmi eux, beaucoup d’immigrants, d’enfants ou de femmes. En tout, 27 millions d’esclaves travailleraient dans ces conditions dans le monde.

Le questionnaire rempli, vous voilà avec une trentaine d’esclaves sur la conscience. Que faire ? Se morfondre ? Non. Réclamer aux marques qui vous fournissent l’origine de leurs matières premières et militer pour plus de transparence. Le site vous propose aussi de verser un don pour réduire l’esclavage dans le monde ou de télécharger l’application pour smartphones afin de vérifier, au moment des courses, l’engagement d’une marque dans la lutte contre l’esclavage.

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9 commentaires
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  • A tous ceux qui disent que ce que l’on fait est mal : lesquels d’entre vous n’achètent pas de produits dont la provenance peut cacher des escalves modernes ? Qui peut dire "je vis en cohérence avec mes idées" ? C’est toujours très politiquement correct de dire ça ! Mais peu de gens mettent en pratique leur conception d’un monde juste. Pour ma part, je ne vais pas cracher dans la soupe : notre confort nous arrange bien et on ferme les yeux plus qu’on ne les ouvre ! J’essaye juste très modestement de faire au mieux pour respecter ma planète et tous ceux qui y vivent, à commencer par les plantes et les animaux. Ce n’est pas si simple de tout foutre en l’air quand on est 7 milliards : dans quel état seraient les pays émergents si nous ne consommions pas comme nous le faisons ? Pire qu’aujourd’hui peut-être ? nOus avons avons beaucoup d’efforts à faire, tous, à commencer par les pays qui ne respectent pas leur peuple. Stop à l’auto flagellation de l’occidental : les pays pauvres ont aussi leur part de responsabilité à assumer.

    2.11 à 11h10 - Répondre - Alerter
  • Je ne comprends pas Brazz : pourquoi 1 problème qui concerne la planète entière ne devrait intéresser que les USA ? Depuis la fin de la 2nd guerre mondiale, la France ne fait que copier les us et coutumes américaines, mentalement et physiquement...et excusez moi, je ne vais pas vous lister les copiés/collés, c’est trop long...

    19.10 à 09h24 - Répondre - Alerter
  • Cette application doit être intéressante aux USA j’imagine, pour nous il y a un bon tiers des questions qu’il faut largement interpréter, ce qui enlève beaucoup d’intérêt à l’ensemble.
    De plus, il est fortement conseillé finalement de se servir de facebook ou équivalent, ce qui ne va pas non plus dans un sens idéal, car là on tombe dans un autre esclavage.
    Au final, l’application type pour bobo sur son i-quelque chose !
    Sans intérêt.

    9.10 à 01h00 - Répondre - Alerter
  • C’est un début !
    Peut être que nous pourrons visualiser prochainement de qui nous, en France en Europe, nous sommes les esclaves. Car nous sommes nous esclaves de la Dette, du Crédit et pour les plus démunis du Crédit à la consommation. Mais a qui profite le crime ?
    Sur notre Blog, nous offrons des pistes de réflexion.

    8.10 à 13h49 - Répondre - Alerter
  • Je salut cette initiative ( et suis consternée d’être esclavagiste malgré moi).

    Un outil pourrait permettre la réorientation en douceur de l’économie, vers des produits plus locaux, moins polluants et plus éthique grâce à des indices BioEcoSociétaux.
    aperçu ci-après.

    °°°°°°°°°°°°°°
    Indices BioEcoSociétaux et Taxe BioEcoSociétale (TBES)

    Dans la société, des produits néfastes, polluant, détruisant les ressources naturelles, fabriqués dans des conditions inhumaines, créent des pathologies sociales et environnementales importantes dont le coût secondaire est plus qu’élevé : ils mettent en péril la survie même de l’humanité. Il est donc évident que les produits dangereux doivent devenir moins abordables ou moins intéressant à fabriquer pour que leurs impacts négatifs diminuent au maximum, grâce à des indices BioEcoSociétaux.

    La Taxe BioEcoSociétale, utilisant des indices BioEcoSociétaux pourrait être un des outils majeurs d’aide au changement. Bien conçue elle pourrait avoir - entre autre - l’avantage de lutter contre le changement climatique et les pollutions de toutes sortes, tout en préservant les individus les moins fortunés.

    Aujourd’hui, peu de choses incitent à un « meilleur comportement économique ». Le malus écologique sur les voitures polluantes en est un exemple parfait et positif : grâce à cette petite taxe (qui pourrait déjà être caractérisée comme BioEcoSociétale) les voitures polluantes se vendent moins bien et les acheteurs se tournent naturellement vers des voitures moins génératrices de gaz à effet de serre. Les constructeurs trouvent de moins en moins d’intérêts à faire des voitures gourmandes et font évoluer progressivement leurs productions.

    Principes généraux :

    La Taxe BioEcoSociétale (TBES) encourage naturellement un fonctionnement économique harmonieux, plus social et plus écologique. Elle remplace la TVA. A long terme, bien calculée, elle peut aussi devenir le seul type d’impôt pour changer la nature de tout ce qui se vend. Elle doit être mise en place progressivement pour remplacer sans heurt les impôts multiples existants.

    Cette sorte de "TVA différentielle" implique simplement la mise en place d’Indices sur les produits et services vendus : plus ces indices sont élevés, plus les produits ou services sont taxés. Et inversement.

    Cette taxe est donc variable en fonction des produits : faible sur les produits de première nécessité et répondant aux critères écologiques ou sociétaux, forte sur les produits nuisibles à la société ou à l’environnement, puisque cette nuisance va entraîner des dégâts, des préjudices et obliger des réparations. La taxe est donc proportionnelle à l’impact négatif de la fabrication et du service sur l’environnement et le tissu social.

    Cette taxation différentielle permet aux consommateurs de rediriger leurs choix vers des produits plus éthiques et plus respectueux de l’environnement (car moins chers puisque moins taxés), elle pousse les industriels, les producteurs et les marchands de services à proposer sur le marché des produits de plus en plus écologiques et socialement utiles (car mieux vendus puisque moins chers et moins coûteux à fabriquer). Ces produits à TBES basse remplacent progressivement des produits ou services aux fabrications plus contestables, ce qui permet de réorienter en douceur toute l’économie mondiale en influençant naturellement les achats des consommateurs.

    la Taxe BioEcoSociétale a pour objectif :

    - de rendre la globalisation plus humaine, respectueuses de toutes les populations, sans nier les avantages du progrès ;

    - d’améliorer les conditions de travail, sur un plan éthique, comme sur un plan matériel, en taxant moins les produits ou services sociétalement respectueux. A l’usage, il devient plus intéressant pour l’entreprise de respecter ses employés, puisqu’elle y trouve un net avantage financier, en plus d’une image améliorée aux yeux du public ;

    - de redonner de la valeur au travail humain, aux artistes, aux petits artisans ;

    - de lutter efficacement contre le changement climatique en aidant le développement des produits ne contribuant pas à l’effet de serre, tant au niveau de la fabrication, du recyclage que du transport ;

    - d’inverser les problèmes environnementaux (disparition des espèces, pollutions, destruction de l’environnement, etc.) en les transformant en gisements d’emplois ;

    - de permettre la réparation des préjudices humains ou écologiques causés par des produits dangereux ou polluants ;

    - de relocaliser naturellement l’économie en taxant moins les produits locaux, et d’empêcher les délocalisations et les phénomènes négatifs de la globalisation ;

    - de lutter contre les causes des migrations liées à la pauvreté puisque, si chaque pays applique l’indice de distance écologique, chaque pays a intérêt à acheter d’abord des produits locaux, ce qui permet naturellement à chacun de vivre décemment sur sa terre. Ce système permet donc de privilégier l’économie locale, tout en offrant un jeu normal à l’exportation ;

    - d’annuler la destruction des services publics, tous en améliorant les rapports sociaux (produits et services de première nécessité moins taxés) ;

    - de financer les mesures sociales, telles la couverture vieillesse, la sécurité médicale, etc. ;

    - d’offrir aux plus démunis l’accession aux produits de première nécessité, qui deviennent moins chers ;

    - de faire en sorte que les plus riches contribuent sans douleur aux financements des mesures sociales, et participent naturellement à la circulation monétaire et à la redistribution de la richesse. Les objets luxueux, par excellence, sont des objets, certes plaisants, mais superflus. Leur fabrication nécessite des industries polluantes, ayant un impact non négligeable sur l’environnement. La recherche de l’or, par exemple, pour des objets n’ayant qu’une utilité relative, s’accompagne d’un déversement sauvage de mercure dans les rivières amazoniennes par les prospecteurs, empoisonnant la flore, la faune et les humains natifs. Les produits luxueux peuvent donc être taxés aussi, si leur impact n’est pas neutre, ce qui permet de mettre dans le circuit monétaire l’argent des personnes les plus riches et de réparer les atteintes à l’environnement causées par ces fabrications.

    - de permettre l’établissement des biens publics mondiaux, tel l’eau, l’énergie, les transports, l’argent ;

    - de transformer en douceur l’économie, actuellement tournée vers des biens de consommations peu durables, polluants et souvent inutiles, vers une économie produisant des biens durables et des services sociétalement utiles.

    Détails techniques :

    Chaque produit reçoit un indice de 0 à 10, calculé en faisant la moyenne des différents sous-indices ci-dessous.
    Un indice final de 0 donne aucune taxe, un indice 10, donne une taxe maximale.
    Ont les plus lourds indices…

    Pour leurs aspects sociétaux :

    -  des produits ou services faits dans des conditions peu ou pas éthiques… (Indice Sociétal : indice prenant en comptes salaires, conditions de travail, conditions syndicales, âge des travailleurs, etc.).

    -  des produits ou services inutiles, de dernière nécessité, luxueux, dangereux, nuisibles, … (Indice d’Intérêt Collectif) (à déterminer démocratiquement).

    -  des produits fabriqués avec des machines plutôt qu’avec des humains, quand le travail humain est souhaitable pour le tissu social local. Cet indice a aussi pour but de favoriser la créativité et l’artisanat (Indices Hand Made)

    Pour leurs aspects écologiques :

    - des produits ou services qui pour leur fabrication, stockage, destruction, etc. dégradent l’environnement (Indice Environnemental : indice prenant en compte la participation au changement climatique, l’utilisation de matières non renouvelables, la pollution engendrée, etc.) ;

    - des produits ou services empruntant des transports polluants ou aggravant l’effet de serre (Indice de Distance Ecologique : indice prenant en compte la distance parcourue entre le lieu de production et le lieu de vente, ainsi que les moyens de transport utilisés, en regardant en pourcentages les différentes composantes des produits).

    - des produits aux durées de vie les plus courtes, par rapport aux objets du même groupe, en raison d’un plus grand gaspillage de matières premières et de dépenses en énergie grise (Indice de Durée de Vie).

    Comment la mettre en place ?

    Il est possible de mettre en place tous les indices en même temps, ou les uns après les autres. On peut, par exemple, à cause de l’urgence climatique, n’établir que l’Indice de Distance Ecologique, afin de diminuer le plus vite possible la production des gaz à effet de serre.
    Il est possible d’établir pour chaque catégorie de biens un plan décennal de mise en place de ces indices, pour que l’évolution, globalement, se fasse en douceur. Tout en envisageable, à condition d’établir la Taxe BioEcoSociétale progressivement, en concertation véritable avec les acteurs concernés, avec tous les ajustements nécessaires, afin que chaque catégorie sociale puisse s’adapter.
    On peut aussi travailler dans un premier temps sur l’alimentaire, puis passer à un autre secteur, etc.
    Pour l’établissement de l’indice d’Utilité Sociale, il s’agit de faire choisir par la population - par un vote démocratique - les biens et services qu’elle juge les plus nécessaires, utiles, indispensables, afin d’établir une échelle de valeur, à réajuster périodiquement et démocratiquement.

    C’est ainsi qu’il est possible de passer d’une société hyper-marchande, dévorant la Terre de ses productions polluantes et souvent inutiles, à une société où les objets et services vendus sont respectueux des êtres vivants et de l’environnement… société où les services deviennent prépondérants et humanisants.

    http://www.bioeconomie.net
    Extrait de « Bioéconomie et Solidarisme, pour une économie au service de la Vie », Marie Martin-Pécheux, Prix Kyosey 2008, Edition Interkeltia

    7.10 à 10h11 - Répondre - Alerter
  • Etant adepte de la simplicité volontaire, je privilégie de consommer local, m’habille et m’équipe essentiellement chez Emmaüs, Secours populaire...etc...Avec des ami(e)s, nous avons créé 1 espace de gratuité sur Foix. Donc tout en étant solidaire avec des structures humanitaires, je réduis également mon empreinte d’esclavagiste existentielle et participe au recyclage de pas mal de choses. Tout en maintenant ma dignité et mon élégance perso...

    5.10 à 11h43 - Répondre - Alerter
  • Non seulement le droit des travailleurs n’est pas respecté mais aussi le droit à un environnement sain car qui dit délocalisation dit normes environnementales bafouées : eau, air, sol recoivent les effluents non traités , c’est aussi pour cela que c’est moins cher que chez nous ; quand j’achète pas cher je brade l’environnement de ces travailleurs et de leur famille pour des générations... bonjour la bombe à retardement que j’amorce..

    5.10 à 09h24 - Répondre - Alerter
  • Certes le maître avait droit de vie et de mort sur l’esclave mais il lui devait le gîte, le couvert, la médication, le vêtement, et (dans le droit romain) l’éducation de ses enfants, qui pour la plupart étaient affranchis. Aujourd’hui, le maître est quitte en versant un sous salaire. Pour le reste tu te démerdes. Malade ? viré. C’est une vraie régression. Et nous sommes complices. Pas seulement consommateurs non, complices.
    Je n’achète plus rien qui n’ait été fabriqué en Europe. Je sais que je me fais souvent abuser par les emballages mais c’est déjà ça. Faut dire que c’est une vraie course d’obstacles. Mais en tout cas, ça permet de diminuer drastiquement sa consommation !

    4.10 à 18h55 - Répondre - Alerter
  • Moi, le moins possible Américain hypocrite , paradis de la consommation

    4.10 à 12h32 - Répondre - Alerter
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