A l’occasion de la conférence sur le climat de Copenhague en décembre 2009, 20 campus français (Grandes Ecoles et Universités) avaient signé la Déclaration des Campus Responsables pour le Climat [1]. L’un des engagements forts de ce texte est la réduction de 40% des émissions de gaz à effet de serre de ces établissements d’ici à 2020 (par rapport à 1990) sur leurs activités directes (bâtiments, déplacements, etc.).
Un an après, douze d’entre eux ont commencé à réduire leur impact en CO2 et à former davantage de scientifiques ou de dirigeants aux enjeux climatiques. La plupart des établissements ont commencé par réaliser un bilan carbone pour mieux évaluer leur émissions. Des actions concrètes sont en cours, comme l’installation prochaine de 300 m2 de panneaux solaires à Euromed Management ou bien la réduction de 20% des consommations d’énergie sur 5 ans à l’Ecole des Mines Nantes (où une chaufferie à bois est aujourd’hui à l’étude).
Si les négociations internationales patinent à Cancún, la lutte contre le changement climatique est bien en marche dans les facs et les grandes écoles françaises. Avec une longueur d’avance pour ces dernières, dotées de moyens plus conséquents.
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