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Climat : la solution est dans votre assiette !

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Climat : la solution est dans votre assiette !
(Crédit photo : rpavich - flickr)
 
Pourquoi, à cinq mois de la COP21, ne parle-t-on jamais, ou presque, de l'impact de l'élevage sur le climat ? C'est ce que se demande le philosophe Martin Gibert, qui nous invite à ouvrir les yeux et à devenir véganes…
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ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Martin Gibert enseigne l’éthique et la philosophie du droit à Montréal. Il vient de publier Voir son steak comme un animal mort : véganisme et psychologie morale (Lux, 2015).


Faut-il le rappeler ? Les raisons environnementales de promouvoir une alimentation sans produits animaux sont extrêmement sérieuses – et c’est exactement ce que prône ce mouvement social qu’est le véganisme (mode de vie consistant à ne consommer aucun produit issu des animaux ou de leur exploitation, ndlr). Pourtant, il y a de bonnes chances que les échos médiatiques et politiques de la conférence de Paris (COP21), en décembre prochain, ne mettent, une fois de plus, cette question sur snooze (mettre sur pause, à répéter plus tard, ndlr). Comment l’expliquer ? Pourquoi ignorons-nous à ce point les conséquences de notre assiette sur les changements climatiques ?

Les faits sont pourtant là. Selon le dernier rapport de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), l’élevage compte pour 14,5% de nos émissions de gaz à effet de serre (GES), c’est-à-dire plus que l’ensemble du secteur des transports. Ne pas consommer de produits animaux une journée par semaine réduit davantage nos GES qu’acheter local sept jours sur sept. L’empreinte carbone d’une alimentation végane est de deux à trois fois moindres que celle d’une alimentation omnivore. On connaît aussi les conséquences néfastes de la production animale sur la pollution des cours d’eau, la déforestation ou la biodiversité.

Mais tout se passe comme si ces données scientifiques n’étaient ni relayées par les médias, ni connues du grand public (ni même parfois des militants environnementalistes). Ainsi, selon une récente enquête internationale, 83% des gens reconnaissent que les activités humaines contribuent au changement climatique. Ils sont même 64% à nommer le secteur des transports comme l’un des principaux contributeurs. Mais ils ne sont que 29% à identifier l’élevage.

Une vérité qui dérange encore

Bien évidemment, si les gens ne voient pas l’importance du problème, c’est parce qu’ils n’y ont pas été sensibilisés. Le film sur la crise climatique de l’ancien vice-président américain Al Gore, Une vérité qui dérange (2006), réussissait ainsi l’exploit de ne jamais mentionner l’impact de l’élevage. La question est alors la suivante : pourquoi les leaders environnementaux et politiques n’essaient-ils pas de faire évoluer nos pratiques alimentaires ? Pourquoi ne font-ils pas la promotion d’une alimentation sans viande ni produits laitiers, dans les écoles ou les administrations, par exemple ?

La réponse combine probablement différents facteurs. Le film documentaire Cowspiracy, sorti en 2014, fait notamment l’hypothèse que le mode de financement des ONG environnementales (habituellement par dons des membres) les empêche d’évoquer certaines options jugées trop radicales ou impopulaires. On peut aussi penser au poids des lobbies agricoles et à la force des normes sociales martelant qu’il est normal, naturel et nécessaire de consommer des animaux.

Pour le chercheur britannique Rob Gray, responsable de l’enquête susmentionnée, il en va de la responsabilité des experts et des politiques qui semblent vouloir jeter l’éponge devant ce défi trop complexe : nous convaincre d’arrêter les rillettes et le camembert. Pourtant, l’effet retour – et pervers – de ce silence, c’est que « les gens peuvent raisonnablement supposer que si la consommation de viande et de produits laitiers était vraiment un problème pour le climat, les gouvernements et les groupes environnementaux en feraient plus à ce sujet ».

On peut également ajouter qu’une telle attitude s’inscrit dans ce que les psychologues nomment « l’inertie climatique », c’est-à-dire notre propension à ne pas répondre à la menace climatique. Ce phénomène est de mieux en mieux documenté. Il est notamment difficile de se mobiliser parce qu’au cours de son évolution, notre cerveau a appris à se méfier des dangers immédiats et bien identifiables, mais pas des conséquences lointaines et indirectes de notre consommation d’énergie ou de nourriture.

De la difficulté de modifier son alimentation

Mais pour comprendre le silence gêné des leaders politiques et environnementaux, il se pourrait qu’il faille encore évoquer autre chose. S’ils hésitent à prôner une réduction drastique de la consommation de produits animaux, c’est peut-être parce qu’ils ne veulent pas que leur discours public soit en contradiction avec leur pratique privée. Après tout, du point de vue psychologique, ils sont comme chacun de nous : ils ne veulent pas passer pour des hypocrites.

Et comme chacun de nous, ils peuvent avoir du mal à modifier leur alimentation (il y a heureusement des exceptions : Al Gore est récemment devenu végane). Ils ont appris, dès leur plus jeune âge, à respecter certaines normes sociales et alimentaires (pas de vrai repas sans protéines animales). Ils sont aussi prompts à toutes sortes de rationalisations rassurantes : l’humain est carnivore, les plantes souffrent aussi… Enfin, ils peuvent être tout simplement gourmands et réticents à changer leurs habitudes.

Pourtant, ce n’est pas parce qu’une personne ne fait pas ce qu’elle dit qu’elle devrait nécessairement se taire. Il n’est pas besoin d’être non-fumeur pour prôner la lutte contre le tabagisme. En définitive, voilà ce qu’il faut rappeler : ce n’est pas une question de préférences personnelles. Ce que nous mangeons a des conséquences désastreuses sur le climat et l’environnement. Sur le plan mondial, la production de viande continue d’augmenter. Voilà où nous en sommes. Dès lors, comment ne pas admettre qu’il est aujourd’hui moralement souhaitable et dans l’intérêt de tous que chacun – végane ou omnivore – fasse la promotion du véganisme ?



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Il enseigne l’éthique et la philosophie du droit à Montréal.

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  • Si effectivement l’élevage compte pour 14,5% de nos émissions de gaz à effet de serre (GES) cela veut dire que le reste compte pour 85.5% et de quoi se composent ces 85,5% :
    1 - La production d’électricité et de chaleur est le secteur économique qui produit la plus grande quantité d’émissions de dioxyde de carbone attribuables à l’homme. En 2010, ce secteur a produit 41% d’émissions de dioxyde de carbone liées aux combustibles fossiles. Dans le monde entier, ce secteur dépend fortement du charbon, qui est le combustible fossile le plus intensif parmi tous ; Ceci explique ainsi l’énorme empreinte carbone de ce secteur.
    2 - Le secteur des transports constitue la deuxième source majeure d’émissions de dioxyde de carbone attribuable à l’homme. En 2010, le transport des marchandises et des personnes à travers le monde, a produit 22% des émissions de dioxyde de carbone liées aux combustibles fossiles. Ce secteur nécessite une très grande consommation d’énergie, et, pour répondre à ses besoins, utilise presque exclusivement des carburants dérivés du pétrole (essence, diesel, kérosène, etc.). Depuis les années 1990, les émissions liées au transport se sont accrues rapidement, augmentant de 45% en moins de 20 ans.
    3 - Le secteur industriel est la troisième source anthropogénique majeure d’émissions de dioxyde de carbone. En 2010, ce secteur a produit 20% des émissions de dioxyde de carbone liées aux combustibles fossiles. Le secteur industriel comprend 4 domaines : la fabrication, la construction, l’exploitation minière et l’agriculture. La fabrication est le domaine le plus important du secteur industriel, et se divise en 5 catégories principales : le papier, les aliments, les produits du pétrole, les produits chimiques, ainsi que les produits métalliques et minéraux. Ces catégories représentent la grande majorité de l’utilisation de combustibles fossiles et des émissions de CO2 du secteur industriel.

    Donc avant de toucher au contenu de nos assiettes, il faudrait d’abord s’intéresser aux causes essentielles de ces émissions de CO2. Bien sûr l’agriculture intensive représente un élément qu’il convient de réguler, mais le fait de manger des légumes au lieu de viande est tellement insignifiant au regard des chiffres des autres secteurs producteur de pollution. En réalité, dire que la solution est dans nos assiettes est une façon hypocrite de détourner l’attention des problèmes réels que sont :
    L’hyper consommation des biens techniques comme les produits hytech (portables du dernier crie et gadget électronique en tout genre...), et son cortège de pollution provoquer par les déchets qu’il faut recycler. Energivore à la création des produits et énergivore en fin de vie
    L’hyper confort " consommation d’eau chaude et chauffage à outrance des appartements
    ou bien climatisation.
    L’hyper individualisme priorisant le transports individuel avec des voitures de plus en plus puissantes, nombre de gens qui achètent des 4x4 est affarant aujourd’hui quand on connait la consommation de ces monstres et ignorance des transports en commun, abandon progressif en France par exemple des transport ferroviaires au profit des transports routiers par car.
    Voilà les enjeux et ce n’est pas de prendre un kg de tomate à la place d’un steack que cela changera quelque chose. Ce n’est là qu’une goutte d’eau dans la mer....

    23.08 à 22h08 - Répondre - Alerter
  • vaut-il mieux manger vegan des fruits et légumes provenant de cultures intensives, hors sol ... ou etre omnivore en achetant local, en evitant les supermarchés et leurs productions déraisonnées ? J’ai fait mon choix, je mange de tout et j’essaie de me fournir localement.
    Plutot que d’incriminer les consommateurs il faudrait peut etre commencer par eliminer la surproduction et le gaspillage qui sont de mise dans nos contrées ....

    19.07 à 21h25 - Répondre - Alerter
    • Oui, mais le gaspillage est de la responsabilité des consommateurs, aussi !. Et vous dites continuez a manger de la viande, au pretexte que vous acheter local.
      En fait, vous tenez le meme raisonnement que les politiques, qui ne veulent pas denoncer la production/consommation de viande, parce qu’ ils ne veulent pas changer leurs propres habitudes.

      19.07 à 22h49 - Répondre - Alerter
      • je ne vois pas en quoi manger de la viande est un problème climatique si l’on privilégie les élevages extensifs. Ici ce sont des bêtes qui sont en alpage l’été, qui l’hiver mangent le foin qui a été coupé dans les prés à la belle saison. ou est le souci ?

        au lieu de dire que nous ne nous remettons pas en question il faudrait peut-être présenter des arguments valables, je n’en n’ai pas vu.
        Je mange les légumes de mon potager, un peu de viande des éleveurs de montagne autour de chez moi ? mais ce dernier point semble faire de moi une catastrophe climatique. Dans le cas des élevages extensifs qu’est ce qui est un problème au niveau climatique.
        C
        e n’est pas parce qu’on me dit une chose que je vais le croire naïvement. Je suis désolée, tant que vous poserez des vérités sans aucun argument ni explication vous n’arriverez qu’a vous faire passer pour des éclairés qui se croient au dessus des autres.

        20.07 à 09h41 - Répondre - Alerter
    • « comme la part moyenne des transports dans l’empreinte carbone de tout le cycle d’un aliment n’est que de 11 %, une étude a montré qu’être végétalien une seule journée par semaine était plus efficace, en termes de réduction des gaz à effet de serre, qu’acheter local sept jours sur sept. Autrement dit, il vaut mieux manger des végétaux transportés par bateau ou camion que du bœuf bio et local. » Extrait de : Martin Gibert, Voir son steak comme un animal mort, p. 86-87.

      Et le hors-sol tel qu’il est développé actuellement dans les fermes hydroponiques dites verticales (dont beaucoup sont bio) est infiniment plus respectueux des sols qu’il ne pollue pas que le local bio qui asservit des hectares de terre à la production de viande en en faisant des prés où la biodiversité est réduite à sa plus simple expression.

      21.08 à 13h55 - Répondre - Alerter
  • un livre trés éclairant est à paraitre mi octobre : https://www.leetchi.com/c/projets-d...

    16.07 à 18h26 - Répondre - Alerter
  • à suivre la future campagne de la fondation Goodplanet au titre bien choisi "La solution est dans l’assiette" justement ;)

    16.07 à 14h15 - Répondre - Alerter
  • Attention à certaines approximations :
    oui la production animale intensive n’a pas de conséquences néfastes sur la pollution des cours d’eau, la déforestation ou la biodiversité. En revanche la production extensive à les conséquences inverses : maintien des zones humides et espaces ouverts, augmentation de la biodiversité des alpages...
    Oui "Ne pas consommer de produits animaux une journée par semaine réduit davantage nos GES qu’acheter local sept jours sur sept" si vous consommez de la viande industrielle mais cela n’est plus vrai avec une production locale, bio, extensive
    Attention à ne pas sombrer dans des positions simplistes : l’élevage c’est plus compliqué que cela

    16.07 à 11h12 - Répondre - Alerter
  • Ce que semble oublier cet article, c’est qu’il n’y a pas Un élevage, mais différents types d’élevages. L’élevage industriel est une chose, l’extensif une autre ; l’élevage de monogastrique une profession, celui de caprin, ovin, bovin, une autre encore.

    Bref, il pourrait être bon de ne pas tout mélanger. Sans le maintien d’un élevage extensif, certains paysages (moyenne montagne principalement, mais aussi bocage) seraient transformer en profondeur, avec un risque de fermeture ou de remembrement pour créer d’immenses parcelles de culture.

    Il est bien évident que nous consommons trop de produits issus de l’élevage. Réduisons la, et vite. Bien sûr, l’élevage industriel est un non-sens, à bien des niveaux (il y a les animaux, mais combien d’éleveurs aussi, forcés par le crédit agricole et les coopératives, ont fini par se suicider, abattus par ce qu’ils faisaient subir à leurs animaux ?).

    Mais ne confondons pas tout. J’invite ces grands penseurs à aller discuter avec des agriculteurs, paysans, exploitants, salariés agricoles mais aussi conseillers et coopérative pour comprendre la difficulté du problème, l’importance de la STH dans le bilan carbone de la planète (quid du rôle de stockage de carbone des prairies ?). Et sans doute aussi d’interroger l’origine des produits végétaux consommés ; si c’est pour faire du conventionnel sur 800ha, l’intérêt environnemental est plus que limité, et l’impact sur la biodiversité bien plus grand...

    Bref, sachons raison garder, et veillons à ne pas tomber bien vite dans de dangereux amalgames.

    16.07 à 11h11 - Répondre - Alerter
  • Lorsque déjà je vois les réactions de mes proches lorsque je leur dis que je ne mange plus aucune viande, ni lait, ni œufs, ni yaourts provenant de l’exploitation animale, je pense qu’il faudrait qu’une catastrophe mondiale touche l’humanité pour que les Hommes changent leur façon de voir les choses...
    C’est triste à dire, mais tant que quelque chose de grave n’arrivera pas, les gens ne changeront pas leur façon de se nourrir. Ils ont été habitués ainsi et s’ils peuvent continuer à manger leur gros steak de bœuf bourré d’hormones, élevé et tué dans des conditions infâmes, ils ne s’en priveront pas.
    "Manger trois produits laitiers par jour" : encore une belle connerie du lobby agricole. Le lait de vache est mauvais pour la santé, mais ça personne ne veut l’entendre. Pourquoi ? Parce que la télévision et le gouvernement disent que c’est important d’en consommer. Trop peu de personnes s’intéressent aux alternatives. Mais imaginez si du jour au lendemain, plus personne ne consommait de lait de vache (entre autre)... Une bonne partie de l’économie s’effondrerait, et ne parlons pas de l’industrie de la viande qui rapporte des millions à l’Etat... Pourquoi feraient-ils l’apologie d’une chose qui leur ferait perdre beaucoup ?

    15.07 à 18h40 - Répondre - Alerter
  • Il s’agit bien là d’un débat pro occidental. Allez donc en parler au reste du monde. Je serai curieux de les voir vous regarder avec des yeux ronds comme des omelettes. Le défi climatique ne se résoudra pas par des positions extrêmes comme celle du véganisme mais en prônant le "mieux fait". On peut consommer local et de saison, y compris des œufs, de la viande, du poisson. Des discours comme le votre nous font perdre du temps car ceux qui ont envie de faire quelque chose pour le climat se sentent trop loin de vos sujets, et pensent à tort que changer un peu ne sert à rien.

    15.07 à 18h38 - Répondre - Alerter
    • CoteBoudreau : Réponse à Renaud

      Étrange réaction que la vôtre. C’est l’Occident qui est le plus gros consommateur de protéines animales, mais vous ne voulez même pas discuter de cette option ici ? Ne serait-ce pas déjà un début ? Vous parlez de gens dans d’autres pays, d’autres réalités, mais n’êtes-vous pas en train de vous servir de leur situation afin d’excuser la vôtre ? Ça me semble malhonnête.
      Et qu’est-ce qu’il y a d’extrême à prôner une méthode accessible et saine pour réduire drastiquement notre empreinte environnementale ?
      Et en passant, manger local et de saison lorsqu’il s’agit de produits animaux n’est pas très efficace : manger végétalien une seule journée par semaine est plus écologique que manger locavore 100% du temps. Il s’agit de faits. Imaginez ce que ça peut être, être végétalien 100% du temps !

      15.07 à 19h24 - Répondre - Alerter
    • Vous vous trompez Mr. Continuez à consommer local n’est pas une solution suffisamment efficace. Et en plus elle n’est pas éthique. Et vous le dites vous même !! Changer un peu ne sert à rien !! Lisez donc l’excellent ouvrage de Paul Watson concernant les océans et vous ouvrirez les yeux. Tous les clignotants sont au rouge et il faudrait un changement radical pour éviter la disparition de l’humanité

      16.07 à 09h47 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,
    J’avais écrit en mars un post assez similaire sur mon blog veggie, et j’avais eu l’impression que les choses avaient évolué... Je suis triste de voir que non, et aimerais surtout savoir comment nous pourrions être plus présents sur ce terrain lors de la COP. Personnellement, je suis plus que prête à faire une présentation et faire de mon mieux pour convaincre du monde. J’avais laissé tomber l’idée, pensant qu’elle serait portée par d’autres, mais si ce n’est pas le cas, ce serait vraiment terrible...
    Pour ceux que ça intéresse de lire mon post avec mes impressions sur cette question : http://leveggieheureux.com/le-cop21...
    Et vraiment, s’il y a des gens qui ont des idées, je prends un billet je m’incruste à la COP pour défendre la solution la plus efficace pour le climat !

    15.07 à 18h27 - Répondre - Alerter
  • Ce que dit Martin Gibert au sujet des conséquences environnementales de l’élevage est bien vrai, solidement appuyé par de nombreuses études d’organismes réputés (et non partisans des droits des animaux).

    Devant la catastrophe climatique éminente, voire même déjà amorcée, il ne faut négliger aucune option. Et pourtant, on voit énormément de résistance quant à l’adoption du véganisme, ce qui est d’autant plus triste qu’il s’agit de l’une des plus efficaces. Ne devrait-on pas encourager toutes les voies pour aider la planète ? L’élevage n’a pas que des conséquences désastreuses pour le climat, mais aussi les forêts, les océans, la quantité d’eau disponible, la pollution des sols, l’utilisation de ressources comme du pétrole.

    Il semble évident qu’être végane ou du moins l’encourager autant que possible (plutôt que de le dénigrer en l’accusant d’être extrême ou optionnel) soit le minimum que l’on puisse faire ! Merci à Gibert d’en parler.

    15.07 à 18h11 - Répondre - Alerter
  • MERCI pour ce texte éclairant ! Je me demande quand les organismes de protection de l’environnement comme Greenpeace Québec, Fondation David Suzuki et Équiterre parleront (enfin !) de ces questions si importantes !?

    15.07 à 18h09 - Répondre - Alerter
  • Bravo ! Il est grand temps qu on dise les vrais affaires... merci pour cet article !

    15.07 à 17h43 - Répondre - Alerter
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