Le sommet citoyen pour le climat se présentait comme « joyeux et festif ». Il ne s’est pas dédit. Samedi soir, des concerts se sont enchaînés jusque tard dans la nuit. Malgré la fatigue, ce dimanche les plus militants sont galvanisés par le rendez-vous donné à midi : le sommet des 196 chaises volées dans des agences bancaires pour dénoncer les paradis fiscaux. « Ce n’est pas la fin du mouvement, c’est une étape », souligne Malika Peyrault, chargée de campagne aux Amis de la Terre. De fait, le philosophe Patrick Viveret et Susan George, la présidente d’honneur d’Attac, entourés de 196 représentants de la société civile venus du monde entier, ont appelé à internationaliser ce mode d’action. Une fois ce moment passé, les chaises retournent dans leur camions, la foule se disperse. Les plus téméraires prennent la direction du lycée Jean-Jaurès où les salles de classe accueillent à longueur de week-end des conférences-débats sur le climat. Les autres repartent déambuler entre les stands, celui de l’association Phyto-victimes venue témoigner des dégâts causés par les pesticides, celui de La Nef, coopérative de finance éthique, du fournisseur d’électricité verte Enercoop ou bien des grainothèques. Quand on croit le retour au calme certain, qu’on parvient à entendre le grésillement des poissons sur le four solaire, les mots des présidents d’ONG lors de la cérémonie de clôture redonnent de l’élan aux militants. Ceux de Kumi Naidoo, le directeur de Greenpeace surtout, qui estime qu’« une lutte vaste et progressive commence ici à Paris ».
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