Bridget déteste… Ségolène Royal

Etre politichien, c’est un sacré job, et, à défaut de compétences, c’est du culot qu’il faut pour oser à ce point. Il y en a une qui sait bien faire : Ségolène Royal. Elle a paradé tout le mois de juin avec une loi, que les journalistes ont tôt fait d’appeler « sa » loi, celle qui encadre une hypothétique transition énergétique. Hypothétique, oui, mais ça, c’est un autre dossier.

J’aimerais juste signaler que cette foutue loi a une histoire. Comme Rome, elle ne s’est pas faite en un jour et encore moins sous la houlette de Royal. Ce qui est plutôt heureux d’ailleurs, car notre auguste ministre de l’Ecologie a rappelé récemment ne pas être hostile aux gaz de schiste. Je vous le dis, elle va avoir de la gueule, cette transition ! Estourbie par l’ampleur de « sa » tâche, la ministre a demandé un petit coup de pouce aux internautes. Dans un tweet du 31 mai, elle déclare : « Le projet sur l’énergie s’appelle pour l’instant loi de Transition énergétique. Beaucoup me disent que ce n’est pas clair. Consultation participative. » C’est vrai que c’est ça, l’urgence ! Nous avons ici deux démonstrations de culot royaliste : primo, je me planque derrière d’hypothétiques « beaucoup » (qui c’est, d’abord ? Sa concierge ? Son coiffeur ?) ; secundo, je fais voler en éclats le seul terme clair depuis des lustres concernant les questions énergétiques en particulier, et écologiques en général : celui de « transition ». La tran-si-tion, c’est quand on veut passer du XXe au XXIe siècle. Je suis bête, c’est pour ça qu’elle ne comprend pas… —

Si vous détestez Bridget Kyoto (ou si vous l’aimez), dites-le-lui au bas de cet article.