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3-12-2014
Mots clés
Transports
Etats-Unis
Canada
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Avec Hit the road, devenez écoconvoyeurs de voitures

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Avec Hit the road, devenez écoconvoyeurs de voitures
(Crédit photo : En pleine ère)
 
Pour tracer la route à moindre frais, les écoblogtrotteurs d’En pleine ère, Ombeline et Mathieu, ont joué les livreurs. Voici leur histoire… et leurs conseils.
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ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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C’est sur les conseils d’Anick-Marie que nous avons franchi le pas. De passage à Toronto, on se demandait comment rejoindre l’Ouest du Canada avant les premières neiges… Exit l’avion, bilan carbone oblige ! En train ? Trop cher ! On envisageait sérieusement de partir le pouce en l’air, comme on l’avait fait jusqu’à présent pour voir du pays et limiter les frais, et puis, les trois mots que nous avait soufflés notre globestoppeuse nous sont revenus à l’esprit : Hit The Road. Voilà un bon plan que tout voyageur devrait connaître pour voyager loin et pas cher au Canada et/ou aux Etats-Unis ! Je vous explique.

Le plus simple pour se rendre à Vancouver, au départ de Toronto, c’est de passer par les Etats-Unis. Il faut compter quarante-et-une heures de route pour parcourir les quelque 4 400 km qui séparent les deux villes. Quelques jours avant le départ, comme je l’ai raconté dans un précédent article, nous avons eu la surprise de découvrir que notre séjour dans le Michigan avait enclenché un visa, nous obligeant donc à retourner aux Etats-Unis, sous peine de nous retrouver coincés à un moment ou à un autre… Panique à bord ! Enfin presque parce qu’avec le temps les imprévus deviennent source d’excitation (j’y reviendrai ultérieurement). Vingt minutes plus tard, nous avions un plan B : direction West Palm Beach, Floride.

Hit The Road ?

C’est un service de livraison de véhicules. Le site répertorie les trajets et les dates auxquelles les voitures doivent partir. Il suffit de choisir la destination qui vous convient, envoyer un mail pour postuler, comprenez fournir quelques documents incontournables (comme une copie du passeport et du permis) et le tour est joué ! Nous avons rencontré la propriétaire, fait un tour de la voiture pour s’assurer que tout était en état de marche, signé un contrat et moins d’une heure plus tard, nous étions confortablement installés au volant d’une Chrysler 300.

Nous avons rentré l’adresse de Mme B. dans le GPS, bouclé nos ceintures et c’est lorsque nous avons allumé la radio que nous avons compris que les trois prochains jours allaient être mémorables.

Trois jours pour passer la frontière à Buffalo et rester coincés à la douane parce qu’on ne savait pas comment redémarrer la voiture (high-tech, la Chrysler, high-tech !), écouter tout le répertoire de Cock Robin, Steve Miller Band et le meilleur des années 1970 sur Bridge Radio, compter les aigles qui tournoient et les vaches qui s’entassent sur chaque flan de collines, boire des litres de café chaud et croquer dans un énième sandwich en espérant trouver un semblant de légume à la prochaine aire d’autoroute, râler (juste un peu) contre les camions qui s’éternisent sur la file de gauche et s’amuser des publicités qui invitent à rencontrer Dieu sur un simple coup de téléphone… Trois jours pour échapper à la vague de froid qui glace les routes et menace de compliquer le trajet, s’émerveiller devant les paysages qui défilent et les accents qui changent… Et puis soudain, les palmiers ! Bienvenue en Floride, The Sunshine State !

Cinq conseils aux conducteurs

Vous l’aurez compris, nous avons atteint notre objectif sans encombre, et en avance de surcroît ! Nous avons conduit sans le moindre stress, et avec le p’tit doigt, si j’ose dire, puisque la Chrysler que nous avons livrée freine d’elle-même lorsque les distances de sécurité ne sont pas respectées et déclenche les essuie-glaces aux premières gouttes de pluie…

Si je vous souhaite de pouvoir conduire une voiture qui vous chauffe les fesses pendant tout votre trajet, je me dois néanmoins de donner quelques conseils, au cas où vous ne seriez pas aussi chanceux.

Avant le départ :

1. Lisez attentivement tous les documents qui vous sont remis ! Si vous avez le moindre doute quant à la démarche à suivre, et notamment si vous avez une frontière à franchir, n’hésitez pas à poser des questions ! Même chose au moment de récupérer le véhicule : comment fonctionne tel ou tel accessoire ? Quel type d’essence mettre ? Si j’ai toujours eu un faible pour l’improvisation, j’aime autant écarter tout malentendu lorsqu’une caution est en jeu (Non, on ne vous laisse pas filer dans la nature avec un véhicule top moumoute sans un minimum de garanties…).

2. Planifiez votre trajet ! Si la voiture que vous conduisez n’a pas de GPS, mieux vaut savoir quelle route emprunter, s’il y a des sections à péage ou non, où sont les stations-service, etc. Prévoyez aussi les distances pour éventuellement trouver un hôtel pour la nuit.

Sur la route :

3. Soyez vigilants ! Le commentaire semble banal, mais les Américains – ceux que l’on a croisés en tout cas – semblent ne suivre aucun code de la route. Ils doublent tantôt à droite, tantôt à gauche (c’est valable pour les camions), sans jamais le moindre clignotant, ils accélèrent et freinent brutalement… Et finissent sur le bas-côté, un véhicule de police aux trousses ! Les voitures américaines sont souvent équipées d’un régulateur de vitesse, enclenchez-le !

4. Essayez de garder un contact quotidien avec le propriétaire, appelez-le pour l’informer de votre progression, rassurez-le si nécessaire ! Faute de téléphone, nous ne l’avons pas fait directement, mais chaque fois que c’était possible, nous envoyions des mails à l’équipe d’Hit The Road pour que les informations soient transmises.

Pendant la livraison :

5. Assurez-vous de n’avoir rien laissé dans la voiture, ni pop-corn sous le siège, ni parapluie dans le coffre. Tâchez de rendre le véhicule à son propriétaire aussi propre qu’il vous l’a confié et soyez à l’heure au rendez-vous qu’il vous a fixé. Une fois les clés remises et l’argent empoché, envoyez le contrat signé pour preuve de livraison.

Pour le trajet que nous avons effectué, de Toronto à West Palm Beach donc, nous avons déboursé 135 dollars (109 euros) pour trois pleins d’essence, 63 dollars (51 euros) pour une première nuit d’hôtel à Pittsburgh, en Pennsylvanie, et 47 dollars (38 euros) pour la seconde à Saint George, en Caroline du Sud. Ajoutez encore 100 dollars (81 euros) – approximativement – de nourriture et vous obtenez nos dépenses pour ce voyage, soit 345 dollars (280 euros).

Mes dents auraient sûrement grincé, compte tenu de la rondelette somme, si l’on ne nous avait pas tendu une liasse de 450 dollars (365 euros) – + 30 dollars (24 euros) de pourboire – à l’arrivée ! Voilà qui couvre tous nos frais et renfloue notre porte-monnaie !

Cerise sur le gâteau : l’empreinte carbone de ce voyage est attribuée à Hit The Road, en tant qu’entreprise pour laquelle nous avons porté la casquette de livreurs !

- Ce billet a précédemment publié sur le blog En pleine ère. Pour découvrir le reste du projet, rendez-vous ici ou sur leur page Facebook.

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