En 2007, Renault réalisait une analyse de cycle de vie d’une Laguna 3 (1,5 litres dCl, diesel, 110 chevaux). Ce type d’étude permet de visualiser la dépense d’énergies et de matières nécessaires à la production et à l’utilisation de la berline. Bilan : la Laguna pèse globalement 28 tonnes équivalent CO2 sur l’environnement sur l’ensemble de son cycle de vie. Et 70 % de ces émissions se réalisent pendant l’usage du véhicule (consommation aux 100 km : 4,9 litres de gasoil) contre 17% lors de la production. Plus surprenant, la fabrication de cette voiture pompe en eau l’équivalent de 4 fois son poids, soit 5 400 litres en tout. Côté composition, la Laguna compile un joli cocktail de matières non renouvelables ou peu eco-friendly, par quantité décroissante : de l’acier, des plastiques durs ou polymères, des élastiques et caoutchouc, de l’aluminium, du verre, de l’huile, etc. La voiture de demain, elle, pourrait avoir des plaquettes de frein en fibres de lin et de jute, des sièges en chanvre tressé, une carrosserie en fibres végétales, des rétroviseurs et un tableau de bord en bioplastique ou encore des pneus à base de patates et d’amidon de maïs. A défaut de rouler tout écolo, la voiture peut se fabriquer proprement.
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