publicité
haut
Accueil du site > Blogs > Les blogs > Entretemps > Année 2013, nouvelle ère ?

Entretemps

Par ludovicdeblois
1-01-2013

Année 2013, nouvelle ère ?

Ouf, la fin du monde n’a pas eu lieu le 21 décembre 2012. Nous l’avons échappé belle ! Plusieurs d’entre nous pensent qu’il s’agit de la fin d’un monde et qu’une nouvelle ère est en construction. Comment y croire face aux différentes crises du Moyen-Orient, aux malheureuses découvertes de Fukushima, à l’augmentation du taux de chômage, aux problèmes alimentaires croissants, à l’échec de Rio+20 et de la Conférence sur le climat au Qatar, à la fragilité de l’Europe et bien d’autres maux qui ont parsemé l’année 2012 ?

Tout simplement parce que malgré ces constats, la conscience collective des citoyens a augmenté. Nous sommes de plus en plus nombreux à vouloir inventer une nouvelle façon de faire du business, de développer notre pays, d’envisager le système de santé ou encore de faire de la politique. Oui au compromis quand il s’agit d’avoir un accord équitable, non au compromis quand il s’agit de mettre en péril la vie d’êtres humains, même au bout de la planète, ou de la nature, au profit de l’enrichissement d’une poignée de mastodontes à l’origine de pollutions ou de famines. Ceux qui pensent encore que la nature est au service de l’homme, non seulement ils se trompent, mais ils sont incompétents. Seule la co-évolution entre les deux est possible car elle prend garde au renouvellement des ressources tandis que l’autre modèle exploite la nature jusqu’à l’épuisement. Le progrès technologique doit être au service de cette co-évolution. Nous avons les moyens de le faire entendre au travers de nos votes ou au sein de nos activités respectives. La transition écologique est en marche et ceux qui restent dans « l’ancien monde » auront de plus en plus de mal à sortir leur épingle du jeu. Soit parce qu’ils devront payer de plus en plus en contre-partie de leurs actes, la récente condamnation de BP en est l’illustration, soit parce que la pression collective deviendra de plus en plus forte. L’émergence des réseaux sociaux, à l’intérieur ou à l’extérieur des entreprises, donne la possibilité à chacun de décourager une action et ainsi d’orienter le marché. Il y a tellement d’alternatives différentes, surtout pour un gros acteur pétrolier qui a les moyens de se transformer.

La consommation collaborative a le vent en poupe

La route est encore longue ? Certes oui et il est essentiel de rester constant, sans découragement, dans le combat pour une vision plus respectueuse de l’humain et de la nature. Ceci étant, les mesures européennes sur le dégagement de CO2 et les économies d’énergie et Europe et en France, laissent présager des ruptures sur nos modèles économiques. L’amende liée aux économies d’énergie pourrait représenter 800 millions d’euros pour Total en 2013 et elle doit augmenter sur la période 2014-1016. L’énergie nucléaire connaît une période difficile puisque plusieurs pays ont décidé de se désengager. Un article dans Le Monde du 28 décembre 2012 rappelle qu’André-Claude Lacoste, ancien X-Mines et président de l’Autorité de sûreté, convenait en janvier que « malgré les précautions prises, un accident nucléaire ne peut jamais être exclu ». La France fait bien de s’interroger car au-delà des risques encourus, l’atome n’apporte aucune indépendance énergétique à la France comme cela est évoqué depuis des décennies, puisque le bon fonctionnement des centrales dépend des importations d’uranium, ressource finie par ailleurs.

Autre illustration du changement : la consommation collaborative augmente. « Fin 2011, le site Entrepreneur.com estimait le marché de la location de matériel à 85 milliards de dollars, celui de la location d’espaces (AirBnB, Couchsurfing) à 80 milliards et le covoiturage à 117 milliards », résument Anne-Sophie Novel et Stéphane Riot dans « Vive la Co-révolution ! ». Même si les défis sont nombreux, l’initiative collective grandit ce qui garantit les chances de réussite. Travaillons sans relâche pour cette transition. N’oublions pas que certains de nos comportements demeurent sans retour comme la disparition d’espèces animales ou végétales dont le seuil de renouvellement a été dépassé. Il s’agit de défendre les droits à la vie !

N’oublions pas que nous avons tous les moyens d’agir localement ! Je nous souhaite donc à tous que l’année 2013 prenne sa source dans l’action et l’engagement pour que la transition initiée poursuive son chemin avec détermination.

Bonne année !

COMMENTAIRES ( 2 )
Trier par : Plus récents | Plus anciens
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions
  • Bonjour,
    Je fais références aux études environnementales qui ont été faites en 2012 :
    1/ Sur les ressources halieutiques : les prélèvement ont montré une forte radioactivité chez les poissons au bord des côtes
    2/ Sur les papillons : l’université Okinawa a réalisé une étude qui a montré que la mutation des papillons suite à l’accident de Fulushima. Pour plus d’informations : http://www.nature.com/srep/2012/120809/srep00570/full/srep00570.html
    Ces études ont pu être réalisées sur plusieurs générations car le papillon a une vie courte. Cela laisse présager des impacts sur l’écosystème et l’humain sur plusieurs générations.
    J’espère avoir répondu à votre question.
    LD

    3.01 à 15h50 - Répondre - Alerter
  • Qu’entendez-vous par "les malheureuses découvertes de Fukushima" ? Aurais-je manqué quelque chose dans les infos ?
    Merci de m’éclairer.

    2.01 à 14h34 - Répondre - Alerter
PUBLIER UN COMMENTAIRE

Un message, un commentaire ?

A PROPOS

PDG et co-fondateur de SUNPARTNER, entrepreneur innovant dans le secteur de l’énergie

publicité
2
publicité
3
  • Se connecter
  • Créer un compte
  • NEWSLETTERS
    Cochez les cases pour vous abonner à vos newsletters
SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
publicité
bas