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12-09-2011
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La Question De La Semaine

A votre avis : la dette est-elle de gauche ou de droite ?

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A votre avis : la dette est-elle de gauche ou de droite ?
 
Qui a mis les finances françaises dans le rouge ? A l’heure du plan de rigueur, chaque camp politique se rejette la responsabilité de la dette. Et vous, qu'en pensez-vous ?
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« La droite, c’est la dette », lance l’opposition. La dette, c’est la faute de la gauche répond le gouvernement, qui souhaite instaurer une règle d’or.

Alors qu’une crise de confiance frappe les créances européennes, et que la France vote cette semaine un douloureux plan de rigueur, chaque camp politique se rejette la responsabilité de la situation des finances publiques du pays.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Laissez vos messages au bas de forum, les meilleures contributions seront republiées dans le magazine.

- La dette française est-elle de droite ou de gauche ?

- « Gauche ou droite, le déficit a presque toujours été excessif »

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  • les lecteurs de Terra Eco l’ont bien compris : la dette n’est ni de droite, ni de gauche. Elle est d’abord le fruit d’un système - capitaliste en l’occurrence - incapable de se fixer des limites. Et pour cause, dans ce système là, figure une hypothèse complétement invraisemblable : celle d’une "croissance" infinie.
    Ainsi, pendant que les 3/4 de la population mondiale peine à subvenir à ses besoins primaires, le 1/4 restant se goinfre lamentablement en consommant tjrs plus, sans mm savoir pq. Le pire, c que ça ne les rend pas forcément + heureux pour autant. Au contraire...
    Et pourtant on continue !
    Mais le plus grave, c’est l’entêtement des Etats et de leurs dirigeants : besoin d’argent pour financer des services et des infra en tout genre tjrs plus couteux, il faut donc relancer la consommation (en France, la TVA compte pour plus de 1/2 des rentrées fiscales, aux USA, c’est encore >), quitte à ce que nous finissions tous par vivre aux dessus de nos moyens et ceux de la planète. Pas besoin d’avoir fait l’ENA pour saisir les limites d’un tel système. On comprend alors le rôle central que joue les banques, et plus encore celui des traders, "ces machines à fabriquer de l’argent", fût-il complétement virtuel dès lors qu’il n’y a en face ni produit ni service mais uniquement de la spéculation. Du grand n’importe quoi.
    Quelle désolation d’être gouverné par des ânes pareils incapables de constater de leur propres yeux les dérives d’un système voué à l’échec depuis plusieurs décennies déjà ! :(
    Une démonstration d’impuissance de la part de ces gens-là qui savent très bien que tout cela n’est pas durable. Mais on ne va qd mm pas sacrifier des millions d’emplois et remettre à plat tout ça du jour au lendemain... après tout, en tant que dirigeants, ils sont plutôt bien lotis jusqu’à présent non ?
    La règle d’or, oui évidemment. Mais on en fait quoi de l’ardoise laissée par les prédécesseurs ???

    14.09 à 16h26 - Répondre - Alerter
  • La dette est de droite et "de gauche de droite". Depuis quand y a t’il eu un gouvernement de gauche ? Le gouvernement "socialiste" 1997-2002 ? pour moi ce n’est pas la gauche, la gauche la vrai ne privatise pas à tour de bras, ne détruit pas la progressivité de l’ IR, la gauche ne dérégule pas la finance etc....

    Bref la question que vous posez n’est pas pertinente car il n’y pas plus eu de gouvernement de gauche (la vrai) depuis l’après guerre avec le CNR et peut être la parenthèse de 81 à 83.

    Autrement dit la dette actuelle ne peut que être de droite ...

    La question pertinente aurait pu être : La dette est elle nécessaire ?

    La plupart de celles contractées jusque là, assurément NON ! Elles résultent de l’incompétence et de l’incapacité des financiers, banquiers, actionnaires institutionnels à prendre leur responsabilité lorsqu’ils se plantent lamentablement. Ce qui amène faute de régulation, notamment l’abrogation des lois type "Glass-Steagall Act" qui séparait les banques de commerces (nos comptes) des banques d’investissement (action et marchés spéculatif) à ce que les états donc les contribuables règlent les ardoises de ceux qui joue au casino avec notre épargne ! Elle résulte également du dogme libéral qui affirme qu’ alléger les impôts des riches leur permettra de consommer plus et donc de faire ruisseler l’argent vers le bas, bien, quand on voit que les ménages les plus aisés le sont de plus en plus alors qu’il y a de plus en plus de pauvres, les salaires qui stagnent, les emplois de plus en plus précaire, l’idéologie libérale a démontré sa bêtise...

    Alors que de la bonne dette pour encourager les économies d’énergie, les énergies renouvelables, l’agriculture biologique paysanne, la recherche en chimie "verte", l’éducation, la santé...etc sont autant de facteurs de croissance soutenable qui mèneront à une qualité de vie améliorée en moyenne et renfloueront d’autant mieux les caisses de l’état par les cotisations tirées des emplois crées et de la fiscalité verte, cette dette là n’est pas contracté ou si peu qu’elle n’a pas d’effet... Orienter l’économie de façon soutenable éthique et humaniste ou redistribuer les richesses équitablement sont les buts que doit atteindre une fiscalité digne de ce nom et d’autant mieux acceptée.

    Donc oui la dette est nécessaire, mais pas n’importe laquelle et surement pas celle de droite !

    14.09 à 13h15 - Répondre - Alerter
  • La dette est due à une pratique idéologique, le capitalisme, la rente financière.

    La dette est d’État, la pression capitaliste (financière) oblige l’État à ""optimiser"" le fonctionnement des entreprises dans un contexte de concurrence artificielle. En réalité à optimiser le rendement du capital, l’entreprise est devenue un accessoire.
    L’État a les charges et les entreprises, plus généralement le capital, les bénéfices, les profits. La cupidité comme moteur économique ...
    Par principe non-dit du ’système’, l’État sert les besoins indispensables et non rentables et les entreprises les autres, plus une fonction redistributive et de bien-être, de paix sociale et de prise en compte de l’avenir que les entreprises ignorent. Si l’État ne prend pas sa part des profits pour assurer le fonctionnement de la société, il s’endette.
    L’État n’est pas une entreprise contrairement aux tentatives éhontées de le faire croire et n’a donc pas à respecter les même règles de fonctionnement.

    Dire qu’une dette est de droite ou de gauche est purement et simplement sans objet car elle est, de fait, de droite et de gauche.
    Parfois la gauche et toujours la droite favorisent les bénéfices privés au détriment des services de l’État et/ou de la dette.
    Les deux tendances ont prôné ce système qui se désagrège avec fracas et douleurs.

    13.09 à 11h32 - Répondre - Alerter
  • Des deux mon capitaine ! D’où la nécessité d’une règle stricte dans la constitution puisque les élus de tous bords et de tous poils ne savent pas gérer les budgets des services de la fonction et des sévices publiques aussi bien que les finances de leurs foyer.

    13.09 à 11h17 - Répondre - Alerter
  • cette dette n’est pas d’aujourd’hui tout le monde le sait. Mais sans doute est-ce surtout le comportement de chacun d’entre nous. Chacun attend la gratuité de chaque service et s’étonne ensuite qu’il n’y a pas assez d’argent pour tout le monde. Ce n’est pas agréable de payer des impôts, mais ceux qui en paient doivent être content car c’est la preuve qu’ils ont des ressources. Je pars du principe que l’on doit payer ce que l’on consomme. Exemple dans ma commune un quartier plus lointain du centre propose aux habitants un transport gratuit pour venir au marchéchaque semaine. Pourquoi cette gratuité ? Ceux qui souhaite venir au marché doivent bien avoir un peu d’argent pour consommer... Voilà des principes malsains
    IL faudrait mieux supprimer les CE dans les entreprises et donner un salaire plus haut aux salariés, autre déviation. Les avantages en nature des années 1940, transformées en prime alors que ces avantages n’ont plus lieu d’être ? pout préserver le grand principe des avantages acquis par une lutte syndicale d’un autre temps. Tout cela favorise la dette, balayons devant notre porte...

    13.09 à 11h05 - Répondre - Alerter
  • La dette est de droite et de gauche, elle est la résultante des politiques conduites depuis plus de 30 ans, le progrès technique a pris de vitesse les habitudes, les métiers ont tous évolues à vitesse grand V. Nos politiques tous confondus essaye de le maîtriser à coup de subventions le drame c’est quelles ne sont pas attribués toujours ou il faut, donnant de très mauvaises habitudes aux bénéficiaires, c’est l’engrenage on en sortira que lorsque l’on sera complètement au fond du trou, on en est pas loin, mais cela fera très mal. La générosité est si facile avec l’argent des autres. Nos politiques ne savent pas appeler un chat un chat !

    13.09 à 09h24 - Répondre - Alerter
  • Privatisations massives, dogme du marché et de la concurrence, fiscalité inadaptée et inéquitable privent le public de la majorité des richesses créées et de leur orientation adéquate pour répondre aux besoins sociaux. La dette est artificielle et correspond à la prise en charge par le public d’une grande part de ce qui n’est pas "rentable", y compris en disséquant certaines entreprises et services, mais qui est nécessaire pour faire fonctionner l’ensemble de l’économie et de la société. De gauche ou de droite, je ne sais pas, cela dépend comment les observations ci-dessus sont prises en compte.

    13.09 à 07h08 - Répondre - Alerter
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