A la recherche de l’or bleu

« Coupe l’eau quand tu te laves les dents », « ne reste pas si longtemps sous la douche », etc. On nous répète tout le temps la même chose ! Quand elle jaillit du robinet, l’eau potable (ni salée, ni souillée) ne semble pas si précieuse. Pourtant, dans le monde, un habitant sur neuf n’y a pas accès, selon l’Organisation mondiale de la santé. Certains tombent malades en buvant de l’eau polluée. Des conflits éclatent lorsque deux pays se disputent le droit d’utiliser un fleuve ou une rivière. En réalité, la terre contient assez d’eau pour tout le monde, mais neuf pays se partagent 60% des ressources. Pas très équitable !

De plus, l’homme n’a accès qu’à 1% de l’eau douce : le reste se cache dans les glaciers et les nappes souterraines trop profondes pour être exploitées. Partout, des initiatives voient donc le jour pour fournir de l’eau potable à ceux qui en manquent. Au Guatemala, de grands filets captent les gouttelettes d’eau des nuages et du brouillard. En Inde et au Pakistan, dans le désert du Kutch, un physicien français récupère l’humidité du matin grâce à son « usine à rosée ». Les scientifiques cherchent aussi à dessaler l’eau de mer pour que l’homme puisse la consommer et s’en servir dans les champs. Pas bête, puisque 97% de l’eau de notre planète est salée ! Malheureusement, l’opération demande beaucoup d’énergie et rejette d’importantes quantités de produits toxiques. En attendant de trouver plus écolo, le mieux reste donc de protéger l’eau que nous avons et surtout de ne pas la gaspiller. Ça coule de source. —

L’eau en chiffres
 70% de l’eau douce distribuée sert à l’agriculture.
 20% est utilisée dans les usines.
 10% dans les maisons pour se laver, boire ou cuisiner.
 200 litres d’eau. C’est ce que consomment, par personne et par jour, les Français !

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