20 millisieverts par an, c’est le taux désormais admis dans les écoles, rapporte le quotidien britannique The Guardian. Soit la dose limite reçue chaque année par les travailleurs français du nucléaire. Pour le gouvernement japonais, cette nouvelle réglementation a un seul objectif : assurer l’éducation de centaines de milliers d’enfants. Selon les estimations en effet, 75% des écoles de la préfecture présenteraient des taux supérieurs à 1 millisievert.
Les autorités restent néanmoins prudentes : « Je pense que 20 millisieverts, c’est sûr. Mais je ne dis pas que c’est bien », a déclaré un officiel du ministère de l’Education, cité par le Guardian. Avant de promettre que le gouvernement allait faire tout son possible pour réduire la radioactivité ambiante.
Mais que risquent vraiment les enfants ? « Médecins pour une responsabilité sociale » (Physicians for Social Responisbility), une organisation anti-nucléaire lauréate du prix Nobel de la Paix, rappelle que les enfants sont beaucoup plus vulnérables que les adultes. Et souligne que la nouvelle réglementation dans la région de Fukushima expose les bambins à un risque de cancer de 1 sur 200, contre 1 sur 500 pour leurs aînés.
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