publicité
haut
Accueil du site > Actu > Énergie > Fukushima > A Fukushima, la menace est dans l’air
19-12-2013
Mots clés
Société
Japon

A Fukushima, la menace est dans l’air

Taille texte
{#TITRE,#URL_ARTICLE,#INTRODUCTION}
Suiv

« Le poisson hors de l’eau »

Dans la zone interdite, à 5 km de la centrale de Fukushima sur la plage de l’ancien port d’Ukedo de la ville de Namie. La pêche est encore interdite dans toute la préfecture de Fukushima en raison de la contamination des poissons.

Prec
Suiv

« L’homme dans la bulle devant la forêt morte »

A Namie, cette forêt a été inondée pendant de longs mois par de l’eau salée en raison du tsunami.

Prec
Suiv

« L’homme qui prend un bain »

Dans les montagnes entourant la ville de Fukushima. L’eau de ce lac vient directement de la montagne. L’eau est considérée comme potable mais de nombreuses familles se refusent encore à la donner à boire à leurs enfants.

Prec
Suiv

« L’homme qui emballe un cerisier »

Dans la commune évacuée de Iitate. L’arbre emballé est un cerisier en fleur. Cet arbre est le symbole de la beauté éphémère au Japon (il fleurit pendant quelques jours seulement).

Prec
Suiv

« La mère derrière un mur dans la forêt »

Dans la forêt de Kawamata. Cette commune, située à plusieurs dizaines de kilomètres de la catastrophe, de trouve dans l’axe de contamination.

Prec
Suiv

« La maison bleue derrière un mur de plastique »

A 10 km de la centrale, Namie n’a pas commencé sa reconstruction.

Prec
Suiv

« Le masque est dans la boîte »

Forêt de Minamisoma, à 25 km de la centrale. Considérées comme impossibles à décontaminer, les forêts vont rester radioactives de nombreuses années.

Prec

« L’homme dans sa bulle devant la gare »

Devant la gare de la ville évacuée de Namie. L’agglomération est rouverte entre 9 heures et 16 heures seulement depuis la redéfinition de la zone interdite, au début de l’année 2013.

 
Dans les eaux et dans les sols de la région de Fukushima, au Japon, les traces radioactives de l'accident de mars 2011 sont partout. Carlos Ayesta et Guillaume Bression racontent cet invisible danger, entre fatalisme et poésie.
Le Baromètre de cet article
ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
SUR LE MÊME SUJET

Namie, Odaka, Date, Iitate, Kawamata : autant de territoires vérolés de la préfecture de Fukushima (Japon). C’est là que deux photographes du collectif Trois8, Carlos Ayesta et Guillaume Bression, sont venus poser regards et appareils. L’idée : figurer les frontières – ténues, voire invisibles – entre les zones interdites car contaminées et les autres, privilégiées car potentiellement vierges.

Baptisé Mauvais rêves, le travail des deux photoreporters rappelle en poésie noire combien les angoisses parviennent à se glisser dans les recoins du quotidien d’habitants touchés par le sinistre. Les bulles de vie pure et l’étanchéité d’emballages censés protéger des radiations semblent ainsi d’irréels et dérisoires barrages contre le danger. Les conséquences de l’accident de Fukushima Daiichi, encore invisibles pour certaines, ont, depuis le 11 mars 2011, pénétré le sous-sol, les champs de blé et les rivières tout autour de la centrale et sans doute au-delà. Conçue avec l’aide des habitants des lieux, la série est un témoignage de ces infiltrations minuscules. « En quelque sorte, oui, l’accident nucléaire a contaminé non seulement la région mais aussi l’esprit des habitants, résume Carlos Ayesta. Pour s’afficher aujourd’hui comme une cicatrice plus ou moins discrète à l’âme. » — D.S.

Faites réagir vos proches, diffusez l'info !
Vous aimez Terra eco ? Abonnez-vous à la Newsletter

Carlos Ayesta, né à Caracas, au Venezuela, en 1985, travaille en tant que photographe indépendant ; il s’est spécialisé en photo d’architecture et de hauteur, sur corde. Guillaume Bression, né à Paris en 1980, scientifique de formation, est photographe et cameraman indépendant à Tokyo. Installé au Japon depuis 2010, il est le correspondant de la chaîne France 24.

Carlos et Guillaume ont créé le collectif Trois8 (avec Audrey Boehly) en 2009. En 2013, leur travail autour de Fukushima a été exposé lors de festivals et projeté aux « Voies Off » d’Arles 2013.

1 commentaire
TOUS LES COMMENTAIRES
COMMENTAIRES SÉLECTIONNÉS
RÉPONSES DE LA RÉDACTION
Trier par : Plus récents | Plus anciens
Affichage : Voir tout | Réduire les discussions
  • PowerBike : Et si au moins...

    Et si au moins cela pouvait nous faire réfléchir sur notre incroyable arrogance vis à vis du vivant...
    Méditons

    16.01 à 22h13 - Répondre - Alerter
PUBLIER UN COMMENTAIRE

Un message, un commentaire ?

  • Se connecter
  • Créer un compte

publicité
1
publicité
2
    Terra eco
    Terra eco
publicité
3
SPIP | squelette | | Plan du site | Suivre la vie du site RSS 2.0
publicité
bas