« Il est temps que la planète franchisse une nouvelle étape dans la protection des océans », a déclaré Tony Burke, le ministre de l’Environnement. Le nombre de réserves passera ainsi de 27 à 60. Un tel réseau renforcera la protection d´animaux comme la baleine bleue, la tortue verte, mais aussi les espèces menacées d’extinction tels le requin-taureau et le dugong (mammifère marin herbivore).
Le réseau de parcs interdit l’exploration gazière et pétrolière dans la région du nord-est qui abrite la Grande barrière de corail. Si les eaux méridionales sont protégées, la côte ouest reste ouverte aux activités de prospection.
L’industrie de la pêche a elle vivement réagi : « C’est une nouvelle terrible et ceux qui en souffriront le plus sont les communautés des bords de mer », s’est insurgé Dean Logan, responsable de l’Alliance marine australienne qui représente les pêcheurs. Selon lui, la création de ces parcs entraînerait la disparition de 36 000 emplois. Ce secteur devrait recevoir l’équivalent de 79,2 millions d’euros de compensation.
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