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10-10-2011
Mots clés
Consommation
Alimentation
France

262,5 grammes de CO2

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262,5 grammes de CO2
(Crédit photo : masochismtango)
 
C'est l'impact environnemental d'une petite bouteille de bière en verre (25 cl) Heineken.
Le Baromètre de cet article
ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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De l’épi d’orge jusqu’au traitement des emballages en passant par le frigo du poivr… pardon, du consommateur, 100 ml de bière pèsent 105 grammes équivalent CO2 sur la planète. Ramenés à la taille de la bouteille en question (25 cl), on obtient : 262,5 g. eq. CO2.

Sans surprise, l’étape la plus gourmande est celle de l’extraction des matières premières d’emballages et leur fabrication. Bouteille en verre, étiquettes, capsule et carton pompent 43% du bilan. Néanmoins, le tout est composé à 79,3% de matériaux valorisés et se recycle à 100%.

L’étape agricole représente à peine plus de 10% du poids environnemental de la bière. L’analyse de cycle de vie est signée BIO Intelligence Service, cabinet de conseil spécialiste de l’évaluation environnementale des produits.

Car le brasseur néerlandais, premier en chiffre d’affaires des ventes en France, compte parmi les 150 entreprises volontaires pour s’essayer à l’affichage environnemental. Volontaire ? La mesure promise en septembre 2007 n’est, en effet, plus obligatoire. Rappelez-vous, la loi Grenelle 2 prévoyait sa généralisation au 1er janvier 2011. Après le vote définitif du texte fin juin 2010, il ne restait plus qu’une expérimentation d’un an.

Mais « il est indispensable de tendre vers de nouveaux modes d’information en matière d’impact écologique des produits de grande consommation », rappelle Patrick Villemin, président du comité développement durable d’Heineken France, dans un communiqué de presse. C’est pourquoi le groupe sort le grand jeu : rubrique dédiée sur son site internet : questionnaire en ligne pour recueillir l’avis des consommateurs, flash-code dans les hypermarchés permettant d’accéder à la page web contenant toutes les infos sur l’impact de la petite bouteille de bière.

Heineken France s’est fixé comme objectif de « devenir le brasseur-distributeur le plus vert d’ici 2013 et [de] garder [sa] longueur d’avance en matière de développement durable ». Notre suggestion pour les y aider : passer au bio. Lequel, dans l’industrie de la bière, s’écoule au compte-goutte.

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  • Cette étude est très intéressante quand on considère que la bière est la boisson la plus consommée au monde (en termes économiques) ! Les conclusions sont plutôt claires, l’emballage contribue principalement aux émissions de gaz à effet de serre de la chaîne de valeur, OK, donc la réutilisation est à préconiser. En termes pratiques, ça se traduirait idéalement par un retour en force des consignes et de la consommation au bar plutôt que chez soi.

    Quelque chose me tracasse cependant : la contenance des bouteilles. La France doit être un des seuls pays au monde à vendre de la bière dans un format si réduit. Quitte à garder le verre, l’impact de l’emballage pourrait tout de même être largement diminué en augmentant la taille des bouteilles non ? Pour moi ces bouteilles sont l’équivalent des capsules Nespresso : des petites quantités suremballées. Je vis dans un pays ou la consigne et les canettes en alu de 50 cl sont la norme depuis de nombreuses années, donc mon avis est peut-être biaisé... mais bon je ne connais personne s’arrêtant à une bouteille de 25 cl en soirée... !

    17.10 à 13h52 - Répondre - Alerter
  • green e-motion : 262,5 grammes de CO2

    voilà le genre d’initiatives exemplaires que l’on attend d’une firme comme Heineken ! Félicitations !
    Sans surprise, l’emballage verre - non consigné et donc non réutilisé dans le cas présent - représente une part importante du bilan CO2.
    A l’instar d’autre publication d’ACV récentes (brique de lait en carton vs bouteille en pet par exemple), espérons que celle-ci ouvre les yeux aux nombreux industriels qui continuent à utiliser cet emballage complétement archaïque qu’est le verre, fût-il recyclable à l’infini. Surtout lorsque celui-ci est facilement substituable par un autre plus écologique et aussi économique.
    Quand va t-on enfin supprimer les bocaux en verre de confiture/condiments en tout genre/pâte à tartiner ou encore les bouteilles de jus de fruit en verre transparent, par définition non issu de verre recyclé ? En suède, cela fait déjà plus de 15 ans que ce genre d’aberration a disparu des rayons. Ahhh la suède et l’environnement, ca fait réver....
    S’agissant des alcools consommés en masse comme la bière et le vin, inertie des mentalités oblige, la bouteille en verre devrait hélas rester encore bien présente pendant qlq années encore.
    A titre personnel, cela fait déjà longtemps que je privilégie l’achat de vin en cubitainer et celui de bière en canette alu. Mais il est évidemment bcp plus efficace d’agir du coté des embouteilleurs que de celui du consommateur qui dans bien des cas à d’autres préoccupations que celles liées à l’emballage....

    11.10 à 16h41 - Répondre - Alerter
  • Mais rien ne vaudra la multiplication des brasseries locales, avec système de consigne pour les bouteilles à rapporter. Sans oublier aussi le problème du transport, car Heineken veut du vert, en continuant à arroser le monde entier ? Je sens plutôt à du green washing, car les gadgets pour informer les clients, leur permettront de boire avec meilleure conscience...Coup de pub astucieux, c’est tout à mes yeux !

    11.10 à 09h07 - Répondre - Alerter
    • Garfield_1963 : 262,5 grammes de CO2

      Qui que vous soyez, merci "Darna" !

      Je désirais d’ailleurs répondre sur le même thème : rien ne vaut de plus petites productions, plus locales. Le savoir et le savoir-faire peuvent-être plus répandus à moindre coût ; il n’en est rien des produits et leurs contenants... Ainsi, les micro-brasseries peuvent apporter les avantages suivants (souvent disparus lorsque les brasseries devenues de grands groupes ont rachetés leurs concurrents avec le seul but de les faire disparaître) : trajets courts, donc moins de pétrole et CO2 ; multiplication des saveurs (halte au goût unique) ; utilisation de ressources locales (personnel, produits de base) ; consignation plutôt que gaspillage des ressources énergétiques pour produire de nouveaux contenants, procédé forcément plus énergivore que le nettoyage ; etc.

      Sur la consignation, j’ai souvent entendu la réplique "mais on doit aussi transporter ces bouteilles vides au producteur, donc on gaspille du pétrole !" ; mais qu’est-ce qui gaspille le plus ? Une tonne de bouteilles vides à ramener à l’usine d’embouteillage pour y être nettoyées et réutilisées, ou une tonne de verre cassé qu’il faudra refondre pour recréer de nouvelles bouteilles, sachant que les verreries ne se trouvent pas dans chaque département français ou canton suisse ?

      18.10 à 12h58 - Répondre - Alerter
  • L’affichage réalisé sur le site est relativement clair, mais quitte à communiquer il faudrait fournir l’ACV utilisée ou une synthèse des éléments retenus qui permettrait de juger la pertinence de l’ensemble.

    Le -37,5 grammes de CO2 pour la fin de vie nécessite une explication solidement argumentée car le traitement des déchets est avant tout une source d’émissions.

    10.10 à 11h54 - Répondre - Alerter
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