C’est la somme versée par le groupe pétrochimique américain Koch Industries entre 2005 et 2008 aux groupes qui « huilent la machine à nier le dérèglement climatique », souligne un rapport signé Greenpeace. En deuxième place, derrière le conglomérat : ExxonMobil avec 8,9 million de dollars (6,6 millions d’euros) versés dans les poches des lobbys anti-réchauffement.
C’est par le biais de ses nombreuses filiales que Koch Industries – le papa des cotons DemakUp, du papier toilette Lotus ou des textiles Lycra - « s’efforce de discréditer les recherches scientifiques sur le dérèglement climatique et se fait le porte-parole des opposants aux énergies renouvelables. » Selon l’ONG, le groupe aurait financé le relai médiatique du Climategate, commandé – avec ExxonMobil et American Petroleum Institute - un article contestant la menace du réchauffement sur les ours polaires ou encore soutenu une étude espagnole démontrant que le secteur du renouvelable fait perdre des emplois à l’Espagne. Piqué au vif, Koch Industries a répliqué sur son site : « le rapport de Greenpeace ne rend pas compte de (nos) efforts et déforme les données environnementales de notre entreprise ». « Pour avoir une société libre et une méthode scientifique rigoureuse, nous avons besoins d’un débat honnête et ouvert pas de diaboliser et de réduire au silence ceux avec lesquels on n’est pas d’accord »
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