« Lecteurs responsables » : ça chauffe !

Vos très nombreux courriers nous le montrent : le projet « Lecteurs responsables » vous passionne. Nous vous donnons rendez-vous chaque mois dans ces pages pour vous tenir informés de son avancement. Ce mois-ci, nous continuons d’enregistrer les inscriptions. Vous pouvez prendre contact par courriel. Lise, notre coordinatrice « Terra responsable », se fera un plaisir de vous répondre. Une question revient souvent : ce projet est-il réservé à la crème des « écolophiles » ? Réponse : non, bien au contraire. Nous voulons embarquer tous les lecteurs qui le souhaitent, quels que soient leur degré de connaissance des enjeux du développement durable et leur niveau de motivation.

Le projet « Lecteurs responsables » c’est tout sauf la Star Academy du développement durable. Ici, pas de compétition, juste de la coopération. D’ailleurs, qui serions-nous pour faire autrement ? Tenez, on va vous faire une confidence. Bien sûr, l’avenir de la planète nous préoccupe. Mais nous ne sommes ni des surhommes ni des surfemmes. Nous avons nos petites faiblesses : entrecôtes, voyages, téléphones portables dits intelligents (vous voyez de quoi on veut parler…). Voilà pour nos petites schizophrénies de consommateurs. Ni coupables ni exemplaires. Juste désireux de réfléchir au monde que nous voulons, pour nous et pour nos proches. —

REPONSES AUX QUESTIONS LES PLUS FREQUEMMENT POSEES :

1/ Participer, pourquoi pas ! Mais participer à quoi exactement ? Chez Terra eco, de nouveaux projets poussent tous les jours : applications pour téléphones mobiles, réseau social, etc. Le projet « Lecteurs responsables » est un de ceux que Terra eco veut développer en 2010. Or, ce projet innovant s’avère coûteux, et nous n’avons pas encore découvert la formule pour changer le plomb en or (mais on cherche !). Dans le même temps, des lecteurs nous proposent régulièrement de participer financièrement à notre développement. ça tombe bien : le cadre juridique français vient d’évoluer. Depuis quelques semaines, les éditeurs d’information politique et générale – comme Terra eco et son petit frère Terraeco.net – sont éligibles à une forme de mécénat culturel. Ils peuvent collecter la participation de leurs lecteurs et leur offrir en retour une réduction d’impôt.

2/ Quels sont les avantages pour un lecteur ? Prendre part à un projet collaboratif unique. Un lecteur qui souhaiterait « participer » à hauteur de 100 euros recevrait un reçu fiscal, ouvrant droit à une réduction d’impôt de 66 euros. Sa « participation » de 100 euros ne lui coûterait finalement que 34 euros. Grâce à ce dispositif, Terra eco peut enfin donner une suite favorable aux centaines de lecteurs qui ont déjà proposé de contribuer. Tout ceci sera rendu possible grâce au travail que mène Terra eco avec Rue89, Médiapart, Indigo, Arrêt sur images ou Slate.fr, des éditeurs indépendants réunis au sein du syndicat Spiil (www.spiil.org).

3/ A quoi servira l’argent collecté ? Le projet « Lecteurs responsables » est ambitieux. Il nécessite des moyens humains et techniques supplémentaires. Une partie de l’argent collecté financera ces développements. Une autre sera affectée à un fonds de réserve, contribuant à l’indépendance capitalistique et éditoriale de Terra eco.

4/ Je signe où ? Patience… Notre dispositif nécessite un minimum de montage juridique. Inscrivez-vous dès maintenant à l’adresse agir [at] terraeco.net : vous recevrez nos informations en temps réel, par courriel, dans les prochaines semaines.

LE PROJET « LECTEURS RESPONSABLES » EXPLIQUE A MA FILLE

Il s’agit d’œuvrer concrètement. Au-delà de l’information que Terra eco vous délivre. Nous voulons démontrer qu’une communauté ouverte de lecteurs – pas forcément convaincus, pas forcément exemplaires – peut déployer des efforts significatifs (consommation, mobilité, habitat, alimentation…) qui, s’ils étaient suivis par l’ensemble de la population, produiraient des effets. Alors que les Etats échouent à relever certains défis – changement climatique, aide au développement, etc. –, il s’agit de ne plus attendre les bras croisés. De ne plus se lamenter. Mais d’oser… passer à l’action.