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Au Yémen, la drogue tombe à l’eau
dimanche, 28 mars 2010 / Maïté Darnault

Plus une goutte d’eau en 2017 : voilà ce que prédisent les experts à Sana’a, la capitale du Yémen. Le pays consomme chaque année quatre fois la quantité d’eau ajoutée par les pluies dans la nappe phréatique. En cause, révèle le quotidien britannique The Guardian, l’irrigation massive des cultures de qat, ce narcotique dont les feuilles sont mâchées durant des heures par les hommes. Plus d’eau, mais aussi bientôt plus de pétrole, qui fournit aujourd’hui les trois quarts des revenus du pays le plus pauvre de la péninsule arabique, dont 7,5 millions d’habitants souffrent de sous-nutrition chronique.

- Le site du Guardian