L’Institut bruxellois pour la gestion de l’environnement (IBGE) a mis en ligne une carte interactive, sur le modèle de Google Earth, qui permet de visualiser les déperditions de chaleur des toits de la capitale belge.

Quels sont les quartiers chauds de Bruxelles ? Vu du ciel, y’a pas photo, le centre ville en est un. Forcément, le quartier historique de la capitale belge concentre les bâtiments les plus anciens, comme l’Hôtel de ville (sur l’image en bas à gauche de la Grand-Place). Totalement dans le rouge, il atteint la note maximale de 6 sur les 6 niveaux de comparaison de déperditions thermiques mis en place par l’Institut bruxellois pour la gestion de l’environnement (IBGE), qui héberge cette carte "thermographique" sur son site.

Sur le principe de Google Earth, il suffit aux bruxellois de taper leur adresse pour retrouver leur maison et mesurer l’efficience de leur isolation. Dans le vert, celle-ci est "partiellement ou correctement isolés" indique la légende, à partir du jaune, il est conseillé de "faire réaliser un audit énergétique". C’est la Région de Bruxelles Capitale qui a fait effectuer, cet hiver, une prise de vue par caméra infrarouge des toits de la ville. Objectif : "mobiliser les gestionnaires, propriétaires et occupants des bâtiments bruxellois qui représentent 70% de la consommation totale d’énergie (Logement 40% et Tertiaire 30%)".

En France, le secteur du bâtiment représente 25% des émissions nationales avec 120 millions de tonnes de CO2 annuelles, selon l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe).

Aller plus loin :

 Le site Bruxelles Environnement

 Efficacité énergétique des bâtiments sur le site de l’Ademe

Image : © Institut bruxellois pour la gestion de l’environnement (IBGE)

 L’article de la RTBF