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Les tribunaux de la planète
lundi, 21 décembre 2015 / Amélie Mougey

Le changement climatique ne tombe pas du ciel. A Paris, les faux procès se sont enchaîné en marge de la COP21. Ils pourraient déboucher sur de vraies actions juridiques ciblant notamment les Etats laxistes. Et la France n’est pas à l’abri.

Le pétrolier ExxonMobil : coupable. Le gouvernement du Brésil : coupable. Les 90 multinationales responsables de 63% des gaz à effet de serre : coupables. Début décembre, à Paris et Montreuil (Seine-Saint-Denis), les verdicts se sont enchaînés pour condamner les responsables du dérèglement climatique et d’autres destructions de l’environnement. En marge de la COP21, des militants écologistes venus du monde entier et leur figures de proue – le chef brésilien Raoni, l’essayiste canadienne Naomi Klein ou l’activiste indienne Vandana Shiva – ont profité d’être réunis à Paris pour mener les procès dont ils ont toujours rêvés. Juges, procureurs, interrogatoires contradictoires et plaidoyers : ces cérémonies symboliques, organisées dans des salles de spectacle, rappelaient celles du tribunal Russell-Sartre qui, dans les années 1960, s’était chargé de juger les crimes commis lors de la guerre du Vietnam. Comme à l’époque, ces tribunaux populaires visent à démontrer une carence de la justice. Cette fois, c’est l’impunité de ceux dont les activités menacent la vie sur terre qui est mise en cause.



Les tribunaux de la planète (1/4) : pour les droits de la nature
Les tribunaux de la planète (2/4) : Monsanto à la barre
Les tribunaux de la planète (3/4) : Naomi Klein, procureure d’ExxonMobil
Les tribunaux de la planète (4/4) : la France devant les juges ?

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