18,6 millions d’euros collectés pour la deuxième version de la montre Pebble. 2,2 millions d’euros pour le casque de réalité virtuelle Oculus Rift… Mercredi, c’est le géant du crowdfunding Kickstarter qui a fait son entrée sur le marché français, dominé jusqu’alors par KissKissBankBank (14,5 millions d’euros collectés en 2014) et Ulule (12,9 millions d’euros). Avant son arrivée officielle dans l’Hexagone, les porteurs de projet qui voulaient utiliser les services de la plateforme américaine n’avaient pas d’autre solution que de se faire domicilier aux Etats-Unis ou de passer par des entreprises américaines pour lancer leur campagne de financement participatif.

Alors que le marché du crowdfunding connaît une croissance exponentielle en France avec 152 millions d’euros apportés par les internautes l’année dernière – deux fois plus qu’en 2013 –, l’arrivée de Kickstarter pourrait bien changer la donne. Les créateurs français pourront effectivement bénéficier d’une puissance de frappe sans équivalent avec 8,5 millions de contributeurs revendiqués. Et l’entreprise américaine, déjà présente dans onze pays, n’entend pas s’arrêter là. Elle a d’ores et déjà annoncé son intention de s’implanter en Europe du Sud dans les mois qui viennent.

Lancé en 2009 aux Etats-Unis, Kickstarter est plébiscitée dans le domaine des jeux vidéo et de la high-tech. Alors que le marché français tend à devenir de plus en plus spécialisé avec une multiplication des plateformes, sa page francophone joue pour l’instant la carte de la variété. Kickstarter propose ainsi aux internautes de financer une centaine de projets, comme le déjà très médiatique réveil olfactif d’un étudiant de l’université de Compiègne ou le premier triporteur de muesli à Paris !


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