https://www.terraeco.net/spip.php?article59443
A financer : la survie de l’asso Terres vivantes
vendredi, 17 avril 2015 / Claire Baudiffier

Démarches administratives, formation, étude des débouchés… Depuis huit ans, cette structure aide les néo-paysans à s’installer. Mais ses sept salariés sont en danger.

Du travail en plus, mais des subventions publiques en moins. C’est pour résoudre cette difficile équation que Terres vivantes cherche à lever, via Kisskissbankbank, 15 000 euros. Un des objectifs ? Pouvoir « souffler et ne plus être la tête dans le guidon », précise Anaïs Morin, accompagnatrice et animatrice. Depuis 1997 dans l’Hérault et depuis 2008 dans les Pyrénées-Orientales, les sept salariés de Terres vivantes aident les agriculteurs à s’installer. « Le but est de réfléchir à leur projet, de regarder les possibilités de financement, les débouchés commerciaux, explique Anaïs Morin. Il faut amener la personne à se poser les bonnes questions. » Ce service d’aide est gratuit.

Seul le diagnostic technique (sur les statuts juridiques, notamment.) est facturé 50 euros. « Et encore, quand les gens sont en grande difficulté, on ne fait pas payer. » Le profil de ces nouveaux paysans ? Des citadins qui ont besoin d’un retour à la terre (parfois des couples), d’autres encore qui sont en situation précaire. Le point commun des futures exploitations ? En majorité, elles seront sur des petites surfaces, bios, et, une fois lancées, vendront leurs produits en circuit court. Aujourd’hui, l’asso accueille, informe et accompagne plus de 500 futurs paysans par an sur les deux départements. Et dans les trois années qui suivent la naissance de leur projet, ces agriculteurs sont aidés régulièrement dans la gestion de leur comptabilité, lors de groupes de travail, avec des confrères et un animateur de l’asso.

Pour financer le projet, c’est ici