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« Que la bête fleurisse », BD houleuse
mercredi, 25 février 2015 / Simon Barthélémy

De Donatien Mary, Cornelius, 80 pages, 22,50 euros.

Un équipage de chasse à la baleine tombe sur un gigantesque banc de mammifères marins et se découvre un harponneur hors pair, mais très étrange. La nuit, il grave d’inquiétantes créatures sur des dents de cachalots, des messages anonymes envoyés à son capitaine. Comme le sang des bêtes sur le pont, le mal semble se répandre dans le navire, au bord de la mutinerie. Entre Melville et les récits fantastiques sur la mer, cette bande dessinée sans dialogues est un bijou, tant par la profondeur trouble de la fable que par la finesse du dessin. Et pour cause : chaque page a été réalisée par gravure sur plaque de cuivre, puis imprimée en bichromie noir et gris bleu. Cétacé magnifique. —


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