Danger sur les petits-déjeuners. Si le changement climatique se poursuit au même rythme dans les prochaines années, les céréales avalées de bon matin vont se transformer en mets de luxe. Le riz soufflé, le maïs croquant et le blé en pétale vont voir leur coût augmenter. Et pas qu’un peu. En effet, d’après l’ONG internationale Oxfam, les grandes marques de l’agroalimentaire (Kellogg’s, Nestlé, General Mills, etc.) pourraient bien renchérir les étiquettes de leurs produits de 20% à 40% d’ici à 2030. Car un thermomètre qui grimpe fait baisser les récoltes. Et ce qui se raréfie devient plus cher...

Reste que les géants de l’agroalimentaire eux-mêmes sont en partie responsables de cette hausse des températures à travers leurs activités (déforestation, épuisement des sols, transformation industrielle des aliments, transports, etc.). Dans un nouveau rapport Standing on the Sidelines (en anglais) paru mardi 20 mai, l’ONG déplore que les multinationales n’en fassent pas assez pour renverser la vapeur.

 Info repérée sur Motherjones.com