Et si l’on sortait du nucléaire plus vite que prévu ? Une pénurie d’uranium pourrait se présenter d’ici à 2030, selon l’étude d’un physicien parue dans Science of the Total Environment et relayée par le quotidien suisse 20 minutes. D’après elle, en 2030, entre 36 000 et 46 000 tonnes d’uranium seront extraites, alors que les besoins mondiaux annuels s’élèvent à 68 000 tonnes. A contrario, un géologue, chercheur à l’Ecole polytechnique de Zurich, estime que les centrales ne manqueront pas d’uranium, l’état réel des réserves étant tenu secret par les pays producteurs.