C’était il y a quatre ans. Le PS s’écharpait autour de la nomination de sa nouvelle secrétaire. A gauche hier, à droite aujourd’hui, la confiance s’émousse. Le peuple a-t-il vraiment besoin des partis pour être représenté ? Donnez-nous votre avis.

Ils s’empoignent depuis bientôt 5 jours. Jean-François Copé et François Fillon conteste toujours les résultats du scrutin à la tête de l’UMP. La Commission Juppé s’est bien fixée quinze jours pour régler la crise. Sans succès pour le moment. A tel point que ce jeudi soir, une trentaine de militants « pacifistes » s’étaient rassemblés devant le siège parisien du parti, pour exprimer leur « ras-le-bol » et appeler les deux hommes à « trouver une solution ». Mais les luttes internes ne sont pas l’apanage de la droite. Il y a quatre ans, quasiment jour pour jour, le Congrès de Reims s’achevait sur une guerre de tranchées entre le camp de Martine Aubry et celui de sa rivale Ségolène Royal. Comme pour l’UMP, le vote s’était déroulé sur fond d’accusations de fraude, et les deux camps avaient contesté le résultat, avant qu’une commission, ne tranche en faveur de la maire de Lille.

Chaque fois, ces guerres intestines ont jeté l’opprobre sur les partis et malmenée la confiance des militants et des citoyens. Mais comment faire pour les améliorer ? Faut-il les remettre à leur place et leur conférer moins de pouvoir ? Ou faut-il comme la philosophe Simone Weil le préconisait dans une note les bannir de la vie politique ?

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