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30 juin 2015, par Camille Chandès
Nous rêvons tous d’alléger nos vies mais sans pour autant nous détourner de la société de consommation, estime le philosophe Gilles Lipovetsky.
On entend de plus en plus de gens exprimer leur besoin de faire le vide, comment l’expliquez-vous ?
Cela poursuit une logique, qui a commencé dans les années 1970, dans laquelle s’affirme le sentiment que la course au bien-être matériel produit des effets contraires et nous épuise. C’est ce qu’on appelait à l’époque les dégâts du progrès. La voiture, par (...)