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25 mars 2015, par Walter Bouvais
La scène se déroule sur les étals d’un hypermarché ou d’un supermarché. A moins qu’il ne s’agisse d’un marché de plein air. En ces premiers jours de printemps, elle exhibe sa robe rouge, rutilante. Entre deux et trois euros la barquette de 500 grammes, on se l’arrache et on frétille à l’idée de n’en faire qu’une bouchée. Mais, le dessert venu, la promesse se transforme en une matière pâteuse et gorgée d’eau, diffusant un arôme indigent. La belle est une fraise d’Espagne – c’est son droit – venue de la province (...)