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29 décembre 2014, par Simon Barthélémy
« Il faut imaginer Atlas heureux », écrit Patrick Boucheron pour conclure L’Atlas global. L’historien évoque le Titan de la mythologie grecque, condamné à porter la voûte céleste sur son dos, qui a donné son nom aux recueils de cartes. A l’anthropocène, le fardeau est plus lourd encore, car « comment séparer la Terre habitée de ses enveloppes atmosphériques ? » Il est donc urgent de cultiver un « savoir grave et joyeux » sur l’histoire et l’actualité de l’humanité et de son environnement. Quoi de mieux que (...)