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30 octobre 2014, par Simon Barthélémy
« Qu’emporte-t-on quand il faut partir en huit heures ? Quelques affaires vitales pour manger, boire, dormir, et un sac démesuré de regrets. » Jacques Bedrossian a ouvert la boîte à archives de son père, Melkon. Il redécouvre un carnet où ce dernier raconte son exode : la fuite de Turquie en 1916 pour échapper au génocide arménien, l’arrivée à Marseille, où Melkon, ébéniste, fabrique sa boîte aux couleurs de l’Arménie, pour y déposer les documents sur « la renaissance de la famille ». L’objet est aujourd’hui (...)