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COP21

Les climatosceptiques n’ont rien à faire dans les débats sur le climat

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On se doutait qu’ils allaient repointer le bout de leur nez et leurs arguments déjà maintes fois démontés. Ça ne loupe pas : moins de deux mois avant la COP21, les climatosceptiques reviennent en force dans les médias.

11 commentaires
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  • Jetez un oeil à cette page : http://www.cevipof.com/fr/l-equipe/...
    On apprend que : "Serge Galam travaille actuellement sur le pouvoir naturel de conviction de certaines minorités, le phénomène des rumeurs et des controverses, la dynamique du débat public, les prise de décision en groupes, l’apparition de coalitions entre pays et l’émergence spontanée de conflits, l’effet des supporters passifs dans l’action terroriste, et les dynamiques extrémistes".

    Lisez la suite de la page : il était en fait sur le plateau de Itélé en plein travail...

    7.10 à 22h02 - Répondre - Alerter
    • En plein travail de recherche ? Ou en plein dans le pilotage automatique par ses propres démons ? (cf. laprouj)
      Je considère que l’ensemble de la page dont le lien est fourni est super-intéressant, car il est extrêmement important de faire la part des zones d’ombre de ceux qui participent à un débat démocratique (journalistes et programmateurs d’émission compris !) et leur influence dans les décisions finales. Je trouve le sujet de ses recherches passionnant. C’est une chance pour nous que des scientifiques comme lui se penchent sur le sujet. Si vous regardez ses dernières publications (2012-2014), vous verrez qu’il s’intéresse beaucoup aux "systèmes complexes" (sociaux), une façon certainement très ingénieuse de voir le monde, venant d’un physicien. Et apparemment pertinente, vu les capacités prédictives de ses modèles (quoiqu’on ne dise pas sur quoi d’autre il a fait des prédictions et leur fortune diverse...).
      Pour ceux qui ont la flemme de visiter la page, je recopie un extrait qui me paraît hautement significatif et tout à fait susceptible d’intéresser la partie de nous qui ne veut pas être esclave de ses propres automatismes... ni de ceux des autres :

      « Il étudie en particulier, le rôle de certains comportements individuels comme d’être borné, mentir, obstiné en défendant systématiquement le même point de vue ou de prendre automatiquement la position opposée à celle qui domine dans son entourage proche ou dans tout le groupe. Les premiers sont des inflexibles et les deuxièmes des contrariants. Même en toutes petites proportions, leur effet sur l’équilibre démocratique de la dynamique d’opinion est tout simplement dévastateur. Les premiers résultats sont surprenants, et également dérangeant quant aux représentations actuelles du débat démocratique avec par exemple le paradigme de la démocratie participative. »

      Vive la recherche !

      10.10 à 23h32 - Répondre - Alerter
  • Il faut ajouter dans les climato sceptiques Laurent Cabrol qui a été l’invité d’Yves Calvi à C dans l’aire après les inondations des Alpes Maritimes. Il a commencé par vendre le livre qu’il vient d’écrire pour mettre en doute la réalité du changement climatique.

    8.10 à 19h49 - Répondre - Alerter
  • Moi pas comprendre. Quand on n’est pas sûr, n’est-ce pas + sensé et + prudent de toujours anticiper sur le cas du pire, pour mieux éviter de passer par là ?!
    Aaah ! Moi oublié que ce monde est régi par des obsédé(e)s du pouvoir sur autrui depuis tant de millénaires, que leur unique pensée (ou Pensée unique, ou Dieu du tout, sauf de sa gueule d’arrogant ingrat) reste axée sur les stratégies pour tout maintenir sous leur coupe.
    Et, ma foi, si ça empire, c’est bien que leurs neurones restent stagnés au niveau des intestins depuis si longtemps ! C’est l’origine même du con-servateur, voyez-vous ?
    Celui qui devient con-stipé à force d’étouffer sa Conscience, là...

    9.10 à 09h28 - Répondre - Alerter
  • Les arguments du GIEC ne tiennent pas devant ceux des climatosceptiques, alors il faut les faire taire !
    On doit y croire, point !
    Bientôt une loi pour criminaliser ceux qui ne croient pas ?
    Heureusement, j’ai comme l’impression que les contestataires vont prendre de plus en plus d’ampleur et convaincre de plus en plus de gens qu’ils se font enfumer par cet arnaque du siècle. Et même du siècle dernier.
    100 milliards d’ Euros vont partir en fumée ! alors qu’ils auraient été bien utiles pour traiter des vrais problème d’écologie.

    9.10 à 10h09 - Répondre - Alerter
  • laprouj : Introspection...

    A titre personnel, n’étant moi-même spécialiste de rien, je crois à l’origine anthropique du dérèglement climatique, comme 97% de la communauté scientifique.
    A titre personnel, n’étant moi-même spécialiste de rien, je crois également à l’efficacité de l’homéopathie et à l’origine psychologique de la majorité des maladies... ce que dénie la majorité de la communauté scientifique.

    Avant que l’un ou l’autre des deux « camps » - voire les deux - ne me traite d’imbécile ou de schizophrène, je propose que chacun se pose, aussi sereinement que possible, les deux questions suivantes : à quoi ai-je envie de croire, et pourquoi ?
    Pourquoi vais-je nourrir mes « convictions » (qui ne sont encore que des croyances) sur tel site plutôt que sur tel autre ? Pourquoi suis-je disposé à croire untel plutôt qu’untel ?

    Peut-être parce que la pensée « rationnelle » dont je me targue, n’est en fait que le serviteur zélé de peurs et de désirs obscurs, comme le savent tous les gens dont la manipulation mentale est le métier. Si je veux croire - ou ne pas croire - à quelque chose, je trouverai (et on me fournira) toujours de « bonnes raisons ».

    Tout ça pour dire que, si les faits scientifiques sont par essence "rationnels", le débat, lui, ne le sera jamais.

    9.10 à 11h52 - Répondre - Alerter
  • Je résume : ceux qui ne croient pas au changement climatique et ceux qui ne croient pas à l’origine anthropique (venant de l’activité de l’homme) du changement climatique. Ce sont des considérations fort différentes.
    Je pense que quelques lectures comme le PDF en anglais dont lien ci-dessus dans l’article pourraient amener les premiers à changer d’avis, faute d’observer eux-même la fonte des glaciers, de la banquise, du permafrost, les cyclones plus nombreux et violents, etc et qu’ils devraient assez rapidement être ridiculisés dans les débats par les preuves données chaque jour des changements en cours.
    Par contre, le débat est de mon point de vue nécessaire et souhaitable avec les seconds : il est intéressant quand on observe un phénomène, de s’assurer de bien comprendre les causes avant d’agir de façon désordonnée au risque d’empirer les choses ou, au mieux, d’être inefficace sur les choses où l’on croit pouvoir agir alors que la même énergie dépensée ailleurs permettrait à tout le moins d’être beaucoup plus efficace sur d’autres secteurs (c’est ainsi que je comprends l’intervention de Philippe).
    Je prendrais comme exemple et comparaison la maison : on sait aujourd’hui que de nombreux -vieux- bâtiments contribuent (à raison d’un tiers en France) à la pollution par CO2 du fait de leur chauffage simplement... parce qu’on chauffe les petits oiseaux (défaut d’isolation). Faut-il se précipiter pour changer les portes et fenêtres ? Ou faire venir un technicien pour un diagnostic complet qui permettra d’agir sur la cause première en importance qui crée le plus de pertes thermiques ? Par exemple les murs... ou le toit !... Ou appeler les pompiers pour éteindre le feu !!

    De la même manière, il peut être intéressant d’écouter ce que disent les scientifiques (il y en a) qui ne partagent pas le point de vue que l’homme est à l’origine des changements. Par exemple, certains notent que la part du CO2 dans l’atmosphère est négligeable par rapport à la quantité de vapeur d’eau, et sa contribution à l’effet de serre parfaitement marginale (ils ont des tableaux de chiffres éloquents !). Je trouve personnellement que ces données méritent d’être évaluées par des personnes différentes dans leurs approches et discutées. Il ne s’agit pas là de nier des faits mais de comprendre leur implication dans une vision perspective et dynamique. Je rejoins là totalement laprouj : essayons de sortir un peu des pilotages automatiques par le vieux logiciel !

    NB : Je ne suis pas sûr personnellement que la variation conséquente dans l’apport de CO2 depuis les débuts de l’ère industrielle n’ait aucun impact si on considère que 1° le système des climats était globalement en équilibre avant cela -depuis quelques siècles- et 2° cet équilibre est sensible voire peut-être instable ; or dans un système instable, la moindre variation peut dégénérer en oscillations et en excursions dangereuses voire potentiellement meurtrières, n’importe quel automaticien (non spécialiste du climat mais spécialiste de systèmes régulés en boucle, comme la Terre) vous le dira et vous-même pouvez en faire facilement l’expérience : attendez le prochain Fukushima français ! Et si on pouvait éviter ça, je n’en serai pas fâché (darna non plus).

    Tout ça pour dire : inutile d’interdire le débat ; sachons juste de quoi l’on débat et avec qui, dans quel but. Et clarifions ces choses dès le début ; si dans le débat apparaissent des buts inavoués, des intentions de biaiser le débat, autant faire savoir que l’on n’est pas dupe, et s’arrêter, c’est tout. Merci à ericti pour le lien !

    Bonne COP21 ! (au fait, la POC21, c’était super ! Merci TerraEco d’y avoir invité ses lecteurs)

    10.10 à 23h13 - Répondre - Alerter
  • Réalisez-vous seulement l’énormité du titre de l’article ?
    Pourquoi pas : "Débattons entre gens du même avis" ou encore "Pas d’opinion discordante sur le climat, tout le monde en rang". Jawhol mein general !

    Et ceux qui ne sont pas d’accord, comme dans le cas de Philippe Verdier que je ne connais pas mais que vous citez, hop vite, des attaques ad hominem comme celles utilisée par le pouvoir en place pour flinguer tout ce qui le dérange : gnagnagna complotiste, proche de l’extrême droite, une classique des sophismes au service de la pensée unique, elle même au service du pouvoir (oui, pas le contraire !). Encore un effort et on arrive aux années 30 et aux zeureslesplusoooombres. Bref le degré zéro de l’argumentation.

    L’exemple du "comment osez vous ?" illustre qu’on ne se trouve plus dans la science mais dans le dogme religieux hystérique, avec ses sacrilèges mettant en pâmoison les clercs de l’orthodoxie. Prochaine étape "au bûcher !"

    Cette tyrannie intellectuelle dont on a ici un bel échantillon devient apparemment la norme en France, et les bonnes âmes applaudissent puisque c’est pour la bonne cause.
    Allez un petit effort : pourquoi ne pas faire une loi qui criminalise la négation du réchauffement climatique tel que défini par le GIEC ?

    Personnellement, je suis scandalisé entre autres par la pollution (pas seulement ce foutu CO² sans cesse rabâché) et le consumérisme à outrance. Il est évident et nécessaire de changer nos façons d’être au monde... en commençant par les banques et la création monétaire. Voilà un vrai problème bien mesurable.
    Si les climatosceptiques ont voix au chapitre, et quand bien même cela arrangerait des industriels, c’est qu’ils ont des arguments recevables et ce n’est pas en jouant les vierges effarouchées qu’on fera avancer la science. La théorie du réchauffement climatique a elle même été portée par de puissants intérêts (p.ex. la bonne blague d’Al Gore et sa bourse carbone) et vous le savez pertinemment.
    Balle au centre.

    11.10 à 15h03 - Répondre - Alerter
  • Trouvé dans un article en suivant le lien sur la lettre d’information de Bloom :

    “Pour aller plus loin, voir un article en ligne traitant des stratégies de communication au cœur des polémiques scientifiques :

    « Le scepticisme fait partie intégrante de la démarche scientifique. Il arrive cependant que des consensus soient remis en question par d’éminents scientifiques explorant de nouveaux domaines et utilisant leur notoriété pour convaincre un public de novices. L’immense majorité de la population n’a pas les connaissances suffisantes pour distinguer l’honnête remise en question de l’éventuelle imposture contestataire. Quels éléments du discours des contradicteurs permettent de convaincre le public non averti ? Comment la polémique peut-elle être perçue comme une controverse scientifique ? Il ne s’agit pas ici de discuter des arguments mis en jeu, mais d’analyser la manière dont ils sont utilisés. Constater que la même rhétorique est employée par les contestataires, quel que soit le sujet concerné, permet d’aiguiser le regard critique sur le traitement médiatique des sciences. Ces analyses ne font qu’accroître la conviction qu’une éducation aux médias s’avère indispensable pour ne pas se perdre dans le brouillard des polémiques scientifiques. » ”

    Rien de tel qu’un esprit ouvert et éclairé pour s’apaiser le débat...

    12.10 à 08h48 - Répondre - Alerter
  • Cette article le met bien en relief, les climatoseptiques sont avant tout un outil de propagande des lobby pétroliers. En s’autoproclamant "climato septiques", ils obligent à faire la preuve du changement climatique. En fait, ayant souvent une formation supérieure, il connaissent très bien les limites de leurs arguments biaisés. Ils sont au sens propre "cyniques".
    Les médias font leurs jeux en les appelant "climato septiques".
    Si les journalistes les appelaient suivant leurs vraie nature, ie "climato-cyniques", cela retournerait la charge de la preuve en leur défaveur, et casseraient leur système de communication.
    Notez que ce qualificatif de cynique, je ne l’ai pas inventé, je l’ai lu dans un journal scientifique il y a une vingtaine d’années....
    Alors, quand est ce que les journalistes de TerraEco utiliseront le bon terme pour qualifier les climato-cyniques ?

    17.10 à 10h36 - Répondre - Alerter
  • Pour mieux comprendre des climatosceptiques vous pouvez google climategate et vous renseigner sur les travaux de Steve McIntyre sur la crosse de hockey de Mann.

    20.10 à 23h27 - Répondre - Alerter
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