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Opinion

Gaz de schiste : « Le débat qu’organise l’Académie est orienté »

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L’Académie des sciences organise ce mardi une conférence-débat sur les gaz de schiste. Problème : seuls les pro et les climato-sceptiques sont invités, estime Danièle Favari, juriste en droit de l’environnement.

12 commentaires
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  • Bonsoir,

    Il me semble aussi qu’orienter le débat des gaz de schistes sur l’aspect gaz à effet de serre et le réchauffement climatique est aussi orienté. Je veux dire que les politiques diront par exemple "benh on va s’engager plus fermement sur les quotas d’émissions de CO2" et par la suite noyer le débat. Par ailleurs, cela apporterait une caution aux pays dits du Sud qui eux aussi lorgnent sur l’or noir.

    Il me semble surtout que le problème majeur n’est pas l’aspect géotechnique ou le potentiel GES mais plutôt la pollution irréversible des nappes phréatiques. L’homme peut subir les conséquences des GES mais pas du manque d’eau potable.

    26.02 à 22h17 - Répondre - Alerter
  • La vraie question est de façon générale le sérieux académique des avis et manifestations qui se réclament de l’Académie des Sciences, entre les prises de position sur l’étude de Séralini ou le récent avis lénifiant sur l’impact des jeux vidéos sur les jeunes, signé par un immunologiste.
    Lire ainsi sur le blog de Sylvestre Huet :
    http://sciences.blogs.liberation.fr...
    http://sciences.blogs.liberation.fr...

    On se souvient aussi du côté assez borderline des présentations de M. Courtillot lors du débat relatif au changement climatique.

    27.02 à 12h59 - Répondre - Alerter
  • Pollution des nappes, je suis bien d’accord, voilà le risque N°1.
    Les GES, les autres pollutions suivent de près.
    Bien entendu, notre société toute obsédée par la croissante et l’économie est bien tentée par cette source potentielle d’énergie et d’économie.
    Mais tout ceci ne serait que reculer pour mieux sauter !
    La finitude des énergies fossiles est une telle évidence, qu’il faut réellement refouler tout bon sens pour le nier.
    L’évidence c’est le changement de paradigme qui guide notre société, pendant qu’il en est encore temps, pendant que nous sommes encore riches.
    Il nous faut mettre toutes nos énergies dans la réduction de nos gaspillages, dans le développement des énergies renouvelables (et il y a un sacré travail !) et dans l’invention d’une nouvelle vision de l’existence qui puisse faire accepter aux énergivores que nous sommes les "sacrifices" qui nous attendent !
    Tout ce qui va retarder ce virage de notre civilisation est une erreur, un gaspillage, un risque supplémentaire.
    L’exploitation des GdS en fait partie.

    2.03 à 00h16 - Répondre - Alerter
  • lamoule : Oui et alors

    Le journal des Terra Econnards n’est-il pas orienté gauchiasse malthusienne ?

    2.03 à 13h09 - Répondre - Alerter
  • En France, et au contraire de nombre de nos voisins européens, à commencer par l’Allemagne, le Danemark et l’Espagne, nos centrales électriques couvrent nos besoins, sauf pendant quelques jours en hiver, par grand froid. Par exemple, en 2011, nous avons importé de l’énergie électrique pendant quatre jours et exporté pendant 361. Mais, pour des raisons dogmatiques, le Grenelle de l’Environnement a décidé de nous inonder d’éoliennes et de panneaux solaires, sans se soucier des conséquences pour les entreprises et les citoyens…

    Le taux de charge de l’éolien est de 22 %, celui du solaire de 15 % sous nos latitudes (source : RTE), et la fourniture d’énergie est intermittente. Par exemple, en hiver, quand un anticyclone couvre le pays, il n’y a pas de vent et peu de lumière. Donc, les énergies renouvelables (EnR) ne fournissent rien quand elles seraient utiles. Je résume : pour satisfaire aux fantasmes des « khmers verts », on nous fait payer des EnR inutiles, onéreuses, et qui défigurent nos paysages. On taxe le contribuable, on augmente les dépenses énergétiques du consommateur, on réduit la compétitivité de nos entreprises, tout cela pour des prunes. La Cour des Comptes a chiffré à 6,7 M€ en 2017 le surcoût que nous devrons supporter suite à des décisions politiques absurdes. Comprenne qui pourra… Or, pourquoi des EnR ? Pour limiter nos émissions de méchant CO2 anthropique, source de tous les maux de la Terre, en passant sous silence le fait que notre électricité nucléaire n’en produit pas… On oublie aussi de nous dire que les EnR nécessitent des centrales à démarrage rapide (gaz) pour pallier leurs fluctuations de puissance et leur intermittence. Et que les EnR nécessitent un renforcement des réseaux de transport, ce qui coûte fort cher…

    Quant aux éoliennes, voici quelques informations utiles sur leurs défauts majeurs, soigneusement cachés par le mythe de la transition énergétique.
    - elles défigurent les paysages et réduisent les surfaces cultivables
    - leur fonctionnement est intermittent et imprévisible
    - la puissance fournie est fluctuante : elle est nulle pour V (vitesse du vent) inférieure à 5 m/s, soit 18 km/h. Elle augmente continûment pour 5 m/s s, donc la puissance fournie (P) est fluctuante. P est à peu près stable pour 15 m/s < V < 25 m/s, donc entre 54 km/h et 90 km/h. Au-delà, P est nulle, pour des raisons de sécurité de l’éolienne.
    - leur taux de fonctionnement mesuré est de 30 %
    - elles nécessitent des centrales à démarrage rapide (gaz, charbon, fuel) pour pallier les fluctuations de production d’énergie.
    - le coût du kWh éolien est élevé, et EDF a obligation d’acheter tous les kWh éoliens produits (d’où la taxe CSPE sur nos factures EDF)
    - les réseaux de transport d’énergie doivent être étendus et renforcés, ce qui coûte très cher (RTE parle de 30 à 50 milliards d’euros, introuvables en cette période de crise économique, sauf à plumer une fois de plus le pauvre contribuable…)
    - elles massacrent les chauves-souris et les oiseaux (ce que l’on nous cache soigneusement), notamment les oiseaux de proie et les migrateurs (source : SOE – Société Ornithologique Espagnole)
    - elles génèrent des nuisances sonores, notamment à cause des infra-sons (en Allemagne du Nord, nombre de citoyens excédés par ces nuisances sonores créent des comités de défense et entament des procédures)

    En résumé, le Grenelle de l’environnement a repris à son compte la politique de transition énergétique de l’UE qui les mène droit dans le mur. La mécanique techno-bureaucratique est en marche et les Régions préparent leurs plans climat-énergie, dont on sait qu’ils ne serviront à rien, si ce n’est à plumer le citoyen contribuable-consommateur et à torpiller la compétitivité de nos entreprises.

    Faire plus absurde, est-ce possible ?

    6.03 à 09h38 - Répondre - Alerter
    • oui, oui, on sait tout ça déjà. Penser à renouveler votre discours...
      Que vous soyez un convaincu de l’atome, ça oui, on l’a bien compris, maintenant, pouvez-vous nous expliquer en quoi le "tout nucléaire" répond aux enjeux suivant :
      - emploi et valorisation des ressources énergétiques locales ?
      - indépendance énergétique de la France (de la France seule, pas de la France- Afrique !)
      - amélioration de l’efficacité énergétique nationale (la prod hypercentralisée imposée par des cocottes minutes géantes qui fonctionnent à l’atome étant condamner à un rendement de 30% max.)
      - en quoi le taux de charge relativement faible de l’éolien et du solaire est problématique dès lors que l’énergie éolienne et solaire sont toutes deux des énergies renouvelables qui ne s’épuiseront JAMAIS (du moins pas dans les prochains millénaires à priori...)

      Vous menez un combat d’arrière garde mon cher ! Que la France ne puisse pas se passer du nucléaire pour qlq décennies encore, C une évidence. Que le parc de centrales existantes (REP) constitue un maillon essentiel de la transition énergétique française (encore que nuk = 17% seulement de l’énergie finale consommer en France. A relativiser donc...), c’est très probable.

      En revanche, nier comme vous le faites le potentiel considérable d’une politique énergétique axée sur la sobriété, l’efficacité et les renouvelables, c’est juste manquer cruellement de vision.

      L’honneur du politique, c’est de préparer l’avenir. Pas de sauvegarder le passé.
      CQFD

      7.03 à 15h03 - Répondre - Alerter
  • le combat est biaisé pcq les académiciens sont en très grande majorité des cheveux gris ancrés dans le XXème siècle, nostalgiques des 30 glorieuses, de la croissance, du productivisme, etc...
    Mais comment leur en vouloir ?
    Demander à un académicien d’imaginer le futur énergétique de la France sans gaz de schiste ni nucléaire à gogo, c’est un peu comme demander à un ado de vivre sans son portable et sans FB !
    D’ailleurs, on ne se demande bien ce qui peut légitimer la contribution de ces cheveux à un tel débat dès lors qu’aucun d’entre eux ne connaîtra de son vivant l’éventuelle contribution du gds dans le bouquet énergétique de la France de l’an 2030 ??? Mieux vaut en rire, vraiment...
    Déjà il y a un siècle, le physicien Albert Einstein répétait à qui voulait l’entendre "qu’on ne résout pas un problème avec les modes de pensées qui l’ont engendré". CQFD

    7.03 à 15h11 - Répondre - Alerter
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