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Santé

« Les dépassements d’honoraires sont le cancer de notre système de soin »

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Le sociologue Frédéric Pierru préconise un encadrement très strict des dépassements d’honoraires.

15 commentaires
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  • Bravo !
    pourquoi les solutions simples ne sont-elles jamais décidées.
    Y-a-t-il une chance pour que votre proposition trouve un écho rapidement ?
    Ou faudra-t-il attendre 5 ans et quelques milliards de déficits en plus, sans parler des malades non soignés ?
    Tiens je me lance : je propose de supprimer les franchises, les tickets modérateurs et les forfaits hospitaliers !

    7.11 à 18h29 - Répondre - Alerter
    • Et pendant ce temps là les mutuelles,se frottent les mains. Elles ont gagne leur campagne de desinformation au point de berner des sociologues (bon c est vrai, on n a peut etre pas affaire ici au plus brillant d entre eux...).
      Ouvrez les yeux. Elles font diversion en stigmatisant la medecine liberale pour mieux engranger des milliards en profit, sur le dos des assures et des professionnels de santé.
      Il y a des parasites qui sont bien plus dangereux que certains cancers !

      Dr P. Robert

      8.11 à 08h37 - Répondre - Alerter
  •  Les dépassements d’honoraires ont permis à la Sécu de ne pas rémunérer les médecins à leur juste prix, les supprimer sans réévaluer les honoraires de façon décente serait la mort de la médecine libérale .Un médecin qui commence à gagner sa vie après 10 ans d’études laborieuses dont 2 concours et 6 ans minimum d’esclavage dans les hôpitaux mérite peut être de gagner sa vie au moins autant que son coiffeur.On évitera quelques suicides dans la profession, qui sont bien plus nombreux que chez France Telecom et qui ne semblent pas intéresser les sociologues.Ces sociologues se sont-ils penchés sur la vie quotidienne de leur médecin de famille ? Les ont-ils vu refuser leurs soins aux indigents ? Peuvent ils imaginer ce que représente une journée de travail de 13h suivie par 2h de paperasse (qui est aussi du travail).Quittez donc votre XVI° arrondissement pour voir comment c’est la vraie vie , appelez votre plombier , qui si il arrive à temps ne sauvera que la moquette et comparer les tarifs et puis... parlez de ce que vous connaissez.

    7.11 à 22h11 - Répondre - Alerter
    • Classique argumentation chez les médecins : on ne regarde que le tarif de l’acte et on fait la comparaison avec les coiffeurs ou les plombiers. Et on s’indigne. Sauf que : 1. Les coiffeurs et les plombiers sont sur un VRAI marché alors que les médecins dits "libéraux" nagent dans un océan public (formation assurée sur fonds publics, cotisations sociales en partie prise en charge par la Sécu et bien sûr patientèle solvabilisée par la même sécu) 2. Les médecins peuvent compenser certains tarifs bas avec une augmentation du nombre d’actes 3. Ce qui amène à des revenus de plus de 6000 euros pour les omnipraticiens pour 45h de travail par semaine en moyenne et plus de 9000 euros NETS de charges pour les spécialistes 4. Que ces chiffres sont des moyennes et que certains spécialistes gagnent beaucoup beaucoup plus (radiologues, anesthésistes-réanimateurs, etc.). A titre de comparaison : salaire moyen d’un maître de conf en sciences ou autres débutant : 1700 euros. Salaire d’un directeur de recherche au CNRS avec 7 ans d’ancienneté (et plus de 10 ans d’études) : 3000 euros. Salaire net moyen : 2082 euros 5. La profession médicale est l’une des professions qui a vu son pouvoir d’achat le plus augmenter ces 20 dernières années, bien plus vite que la moyenne des salariés. Par ailleurs : je connais évidemment nombre de médecins, généralistes notamment (qui, pour la très grande majorité, sont en secteur I), qui désavouent complètement a mobilisation récente en faveur des dépassements d’honoraires. Il me semble même que le syndicat des internes en médecine générale a appelé à un mouvement. Et je ne parle pas du SMG ou de MG France, ce dernier syndicat ayant signé à reculons le dernier accord pour ne pas rester en dehors de la négociation. Alors, permettez moi de ne pas pleurer sur le sort des spécialistes libéraux décidés à faire "raquer" des patients angoissés par leur maladie....

      10.11 à 07h30 - Répondre - Alerter
  • Je pense que Frédéric le sociologue, et non médecin, ne sait pas ce que le mot cancer signifie ? La simple utilisation du nom de cette terrible maladie mise en parallèle avec les dépassements d’honoraires, y compris dans un minable article d’un site sans intérêt, est une insulte aux patients atteints et aux soignants qui prennent en charge ces patients.
    Je ne souhaite pas à ce monsieur d’être atteint par cette maladie, mais il doit savoir que si un jour elle lui tombe sur la tête, il aura à ses côtés les vilains médecins ( et tout les soignants ) pour le soigner, l’accompagner, le soulager et tenter le maximum pour le guérir ... Par contre, qu’il ne faudra pas qu’il compte trop sur les mutuelles pour l’aider financièrement dans sa prise en charge ... D’ailleurs que pense F.Pierru du blé que se font les mutuelles sur le dos des cotisants ?

    8.11 à 11h14 - Répondre - Alerter
  • J’aime beaucoup le sens de l’insulte de certains commentateurs, apparemment médecins. Le ton haineux - récurrent dans une frange de la population qui connaît une préoccupante dérégulation morale - de leurs propos les discrédite complètement. Brillant ou pas brillant, sociologue ou pas sociologue, rien n’y fait : ce constat n’est pas que le mien ; il est aussi (et heureusement) celui de l’IGAS (rapport de 2007), celui d’une grande partie de la profession médicale - médecins généralistes (SMG, MG France), nombre de médecins hospitaliers (cf. André Grimaldi), spécialistes de santé publique, une bonne partie du gouvernement actuel... sans évidemment parler des patients. L’élément de langage sur les mutuelles, qu’on retrouve partout, destiné à faire diversion est vraiment pitoyable. Pour ma part, je ne suis pas favorable aux mutuelles et complémentaires santé pour le financement des dépenses de santé, car ce mode de financement est inégalitaire et inefficient. Braves "docteurs" : continuez à agir en faveur de la privatisation de la sécurité sociale, et un jour, ce seront les assureurs qui vous mettront au pas, comme vos homologues américains. Tout cela n’est qu’une politique à courte vue, à rebours des considérations éthiques et des missions sociales de la médecine et qui connaîtra son apogée dans les profits des assureurs. A bon entendeur.

    9.11 à 16h46 - Répondre - Alerter
  • Ceux qui insultent ont d’abord été insultés et accusés de tous les maux. Celui de cancer pour des professionnels qui le combattent tous les jours,est inacceptable , avez vous pensé à leur présenter des excuses ? Vous cherchez des opinions, toujours chez les mêmes personnes ,celles qui sont d’accord avec vos idées. Le forum amène des avis contradictoires que vous rejettez sans chercher à comprendre, ce n’est pas comme ça qu’on avance.
    En passant, ce ne sont pas les médecins qui appellent les assureurs au secours mais la sécu, et la filière de soins mutualiste ,n’est pas ce qu’on peut rêver de mieux pour un médecin libéral.

    9.11 à 22h42 - Répondre - Alerter
    • Le "cancer" était une métaphore pour désigner le processus qui ronge lentement la solidarité. Quand on connaît (comme moi) l’humour carabin, franchement, on se dit que ce type de réaction indignée est de la pure mauvaise foi. Bref, passons, cela n’est pas important. Classique argumentation chez les médecins : on ne regarde que le tarif de l’acte et on fait la comparaison avec les coiffeurs ou les plombiers. Et on s’indigne. Sauf que : 1. Les coiffeurs et les plombiers sont sur un VRAI marché alors que les médecins dits "libéraux" nagent dans un océan public (formation assurée sur fonds publics, cotisations sociales en partie prise en charge par la Sécu et bien sûr patientèle solvabilisée par la même sécu). Si vous voulez vraiment être "libéral" déconventionnez vous totalement ! Là vous serez en accord avec vos principes. En attendant, être "libéral" avec la Sécu en toile de fond c’est avoir le beurre, l’argent du beurre et le sourire de l’infirmière. 2. Les médecins peuvent compenser certains tarifs bas avec une augmentation du nombre d’actes 3. Ce qui amène à des revenus de plus de 6000 euros pour les omnipraticiens pour 45h de travail par semaine en moyenne et plus de 9000 euros NETS de charges pour les spécialistes 4. Que ces chiffres sont des moyennes et que certains spécialistes gagnent beaucoup beaucoup plus (radiologues, anesthésistes-réanimateurs, etc.). A titre de comparaison : salaire moyen d’un maître de conf en sciences ou autres débutant : 1700 euros. Salaire d’un directeur de recherche au CNRS avec 7 ans d’ancienneté (et plus de 10 ans d’études) : 3000 euros. Salaire net moyen : 2082 euros 5. La profession médicale est l’une des professions qui a vu son pouvoir d’achat le plus augmenter ces 20 dernières années, bien plus vite que la moyenne des salariés. Par ailleurs : je connais évidemment nombre de médecins, généralistes notamment (qui, pour la très grande majorité, sont en secteur I), qui désavouent complètement a mobilisation récente en faveur des dépassements d’honoraires. Il me semble même que le syndicat des internes en médecine générale a appelé à un mouvement. Et je ne parle pas du SMG ou de MG France, ce dernier syndicat ayant signé à reculons le dernier accord pour ne pas rester en dehors de la négociation. Alors, permettez moi de ne pas pleurer sur le sort des spécialistes libéraux décidés à faire "raquer" des patients angoissés par leur maladie....

      10.11 à 07h35 - Répondre - Alerter
      • M.Pierru vous avancez des arguments, sans donner le moindre chiffre, s’agissant du pouvoir d’achat des médecins. Je ne sais pas dans quel catalogue du PS vous avez été chercher ce type d’argument ? mais sachez que je suis médecin depuis 30 ans, non seulement, mon pouvoir d’achat n’a pas augmenté, mais il a diminué tout en travaillant plus, mes charges ont considérablement augmentées, mes cotisations retraites également avec à la clé une baisse de ma retraite quand je la prendrais, l’exigence des patients n’a pas diminuée et à même augmentée ... En télé transmettant, je me suis mis à faire le boulot de la sécu. ce qui a permis à la cpam de mettre en pré-retraite nombre d’employés !
        Je suis stupéfait de voir à la télé les files d’attentes de bobos devant les boutiques Apple pour s’acheter le dernier iPhone ( dont je trouve le prix indécent ), les bousculades dans les centres commerciaux de gens s’achètent des fringues à tout va uniquement pour avoir le dernier blouson à la mode ou autre chose... Je sais, c’est la crise !
        Certes, il y a des gens malheureux qui sont au chômage, certes il y a des gens qui ont perdus leur boulot, certes la finance ce n’est plus ce que c’était ...est-ce de la faute des médecins ? Faut-il également les enfoncer et les démotiver ? la France a t’elle besoin de cette idéologie du nivellement par le bas, qui finie par rendre ce pays peu désirable voir un repoussoir pour les jeunes ?
        Vous savez très bien que la majorité des médecins ne sont pas des nantis, et votre argumentaire ne repose que sur une poignée de 260 médecins de S2 ( la plupart dans les hôpitaux publiques ) qui exagèrent.
        Un peu d’honnêteté et moins de parti pris ne nuirait pas.
        Pour votre info. je n’ai pas une grosse voiture, je n’ai pas de résidence secondaire ni de yacht, et je n’ai pas les moyens d’acheter un petit studio pour mon enfant ... Ah, j’oubliais le plus important je suis en secteur 2 !

        12.11 à 17h01 - Répondre - Alerter
        • Cher Dr en secteur 2,

          Tous ces chiffres sont ceux publiés par le ministère à partir d’enquêtes officielles (allez sur le site de la DREES). Ils ne sont d’ailleurs pas contestés par les porte-parole des médecins.
          Je sais que lorsque les chiffres n’arrange pas, et bien on joue l’institution qui les publie.
          Certains médecins sont des nantis. La plupart vivement de façon aisée.
          Je trouve cette mobilisation autour des dépassements d’honoraires obscène en ces temps de crise, et c’est bien mon droit de le penser (on est d’ailleurs beaucoup à le penser). Car cet argent que vous réclamez à vos patients ou au contribuable, c’est celui de salariés dont le pouvoir d’achat est en berne et souvent en baisse... On va donc donner plus à ceux qui ont le plus avec l’argent de ceux qui ont de moins en moins. Quel sens de la solidarité et de la justice de la part du corps médical !!
          Quant au reste de votre mail, c’est une opinion politique de droite, respectable certes, qui ne me convainc en rien. Je n’ai pas l’impression que les médecins doivent gagner 15000 euros par mois pour bien soigner tout en vivant correctement
          A moi, en tant que chercheur on n’arrête pas de me dire : “certes vous êtes mal payé – et c’est vrai – alors que vous avez passé un concours très sélectif mais vous ne faîtes pas ça pour l’argent” ; et bien, vous savez quoi, c’est vrai ! Et je suis bien plus mal payé que vous...
          Je vous le répète : si vous êtes un vrai libéral – c’est votre droit et votre honneur - et que vous en avez assez de la sécu, déconventionnez-vous. Sinon vous êtes incohérent.

          Frédéric Pierru

          12.11 à 17h49 - Répondre - Alerter
    • Et ce sont bien les leaders du mouvement en faveur des dépassements qui réclament que les complémentaires santé prennent en charge les dits dépassements ; j’en sais quelque chose puisque j’ai fait plusieurs débats sur des ondes nationales avec eux et il s’agissait là de leur mantra... Toujours cette politique du pire. Car un euro transféré de la Sécu vers les complémentaires est un euro inégalitaire, c’est inéluctable (tarification au risque et non proportionnelle au revenu, qualité des contrats qui varie en fonction de la capacité à payer, etc..). Mais, après tout, on s’en fiche que les travailleurs pauvres ou modestes puissent se soigner ! "Ils n’ont qu’à aller à l’hôpital" ont déclaré de progressistes porte-parole de la médecine libérale, renouant ainsi avec la "modernité" de l’hôpital réservé aux indigents d’avant 1941... Cette défense inconditionnelle des revenus contre le droit universel aux soins est, de mon point de vue, non éthique et, qui plus est, contraire au principe posé en 1945 : "l’accès aux soins" comme droit et non comme aide accordée par des médecins paternalistes faisant ainsi une bonne oeuvre à l’égard de leurs pauvres. Par ailleurs, les tarifs des médecins libéraux ont été réévalués en 2002 - 2003, suite à une opportune et classique mobilisation lors de la campagne électorale de 2002. Evidemment, il est clair que les médecins généralistes ne sont pas assez payés, tandis que certaines spécialités, qui ont su se mobiliser efficacement, le sont trop. Mais les porte-parole des spécialistes libéraux évoquent-ils la réduction des fortes disparités de revenus entre spécialités. Que nenni ! Ils veulent juste translater ces mêmes inégalités vers le haut, sans considération pour l’attractivité déclinante de la médecine générale...

      10.11 à 07h52 - Répondre - Alerter
    • Et, pour finir, je fais un peu de politique fiction : que diraient les médecins libéraux s’ils voyaient, en ces temps de crise où le chômage frappe d’une façon ou d’une autre près de cinq millions de personnes (et non trois), les fonctionnaires descendent dans la rue pour réclamer une augmentation généralisée du point d’indice ? Ce serait là vil corporatisme, coupable inconscience, condamnables privilèges... tous ces fainéants devraient bosser plutôt que de manifester. Et, pourtant, pour ma part il y aurait de quoi : j’ai fait 10 ans d’études, je gagne moins de 3000 euros par mois, et je fais aussi 45 heures (minimum) dans la semaine, avec deux à trois déplacements par semaine en "province" pour des conférences-débats à titre gratuit (à qui je sacrifie aussi nombre de week-end). Certains hospitalo-universitaires qui sont aussi des amis sont indignés par mes conditions de rémunération et de travail. Peut-être devrais-je arrondir mes fins de mois en faisant des piges bien rémunérées pour l’industrie pharmaceutique ? Bon, j’avoue que je reste un indécrottable partisan de l’autonomie de la recherche et de l’idéal méritocratique de l’égal accès des jeunes à l’enseignement supérieur et à la recherche. Autant de valeurs qui ne sont plus, apparemment, dans l’air du temps.

      10.11 à 08h04 - Répondre - Alerter
  • Mouais... C’est comme tout, il n’y a pas de réponse évidente, et on ne peut pas comparer le dermatologue de l’avenue Hoche qui va prendre 130 euros pour une consultation de 15mn, et le pédiatre spécialisé dans les problèmes d’enfance difficile qui va demander 100 euros, certes, mais consacrer 1h à 1h15 au minimum par patient pour être sûr de pouvoir écouter et comprendre l’enfant...
    Si la solution c’est de "multiplier les actes", j’ai peur que cela se fasse au détriment de la qualité de soins.

    10.11 à 22h00 - Répondre - Alerter
  • Après le cancer nous sommes obscènes, décidément votre haine du médecin est sans limite . Moi je renonce à entrouvrir les esprits trop étroits , et puis vous nous détestez trop , il n’y a pas de traitement pour ça.
    Ce genre de règlement de compte est plutôt digne de Libération que de Terra Eco , c’est ce que j’appelle de la désinformation .
    Au plaisir de ne plus vous lire, Monsieur le sociologue.

    12.11 à 22h58 - Répondre - Alerter
  • Jamais agréable cette situation ! Beaucoup de courage à toutes les personnes qui doivent prendre soin de leur corps !

    26.09 à 11h56 - Répondre - Alerter
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