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Faut-il avoir confiance dans le bio ?

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Seulement une mode ? Une niche tout au plus ? Une appellation qui a perdu son âme ? Carrément une arnaque ? L’agriculture biologique est à la croisée des chemins. Bien que marginal, le secteur avance. Et invente peut-être les bases de l’alimentation de demain.

11 commentaires
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  • N’oublions pas aussi la nécessité de consommer ce qui est de saison dans un secteur géographique proche.

    Mayumi bio

    19.06 à 16h43 - Répondre - Alerter
  • Analyse intéressante ... à un point près pour ma part : je ne pense pas que l’on puisse évacuer si vite la question des " cristaux magiques".
    Je trouve très regrettable en effet la présence de ces poudres de perlimpinpin et autres autres produits/objets (quasi) mystiques dans les rayons des magasins spécialisés. Cela contribue à marginaliser et décrédibiliser la bio auprès du grand public.
    Avez vous jeté un œil aux petites annonces à la sortie de votre magasin bio ? Ou pire aux publicités et annonces de votre Biocoop ?
    Une longue litanie de pratiques qui confinent à l’arnaque. Bien loin de mes motivations politiques/économiques/sanitaires pour la conso bio.

    7.02 à 11h23 - Répondre - Alerter
  • Yves François, cité dans l’article est une personne qui cherche à faire bouger les lignes en Isère. Mais du coup, il s’en prend au conservatisme de la FNSEA et de la chambre d’agriculture et va donc être licencié !
    Derrière le dénigrement du bio, il ne faut pas oublier qu’il y a des très gros intérêts agrochimiques...

    20.12 à 18h57 - Répondre - Alerter
  • Gardons notre calme face aux élucubrations du journaliste du Nouvel Observateur… Porte-t-il bien son nom ce journal ? qu’a-t-il observé ? Oh, ce journaliste a lu l’étude Américaine !!! la belle affaire, c’est tellement plus facile de critiquer, assis derrière son bureau en "observant" le nez sur son ordinateur…

    Pour la mode, il y a des années que je me bats pour les valeurs de la "bio", la vraie, pas celle qui sert les bobos. En effet, ceux qui servent "la bio", la vraie, achètent local, éthique, et en saison, se privent éventuellement du coiffeur ou d’autres envies ou besoin "non urgents" pour acheter un peu plus chère, certes, aux petits producteurs locaux qui aiment ce qu’ils font et respectent autant la terre que les personnes qu’ils nourrissent, qui n’empoisonnent pas la planète, les petits poissons qui vivent dans un océan à l’autre bout de la terre, et qui ne font pas monter le prix des produits alimentaires pour le confort des actionnaires du CAC 40 et autres, permettant à chacun de vivre correctement du fruit de son labeur.(Je ne suis pas la seule)

    Effectivement les tomates et autres produits chargés à bloc de CO2 on les laisse aux ignorants comme ce journaliste. (j’en profite pour faire une critique à ce nouveau journalisme qui potine plus qu’il n’informe, mais il parait que c’est la formation qui veut ça. Malgré tout, il y en a qui se refusent à entrer dans ce système, comme pour "la bio" , pas celle des bobos).

    L’huile de palme, je ne comprend absolument pas pas cette dérive de la bio où des acteurs importants de celle-ci, comme les "Biocoop" acceptent que leurs fournisseurs s’abaissent à ça. Pour ma part je trie, et n’achète pas s’il y a de l’huile de palme.
    Les fruits hors saison vous les trouvez où… dans les grandes surfaces, pas chez ceux qui font de la "bio", la vraie, alors si c’est là tous les arguments de ce journaliste, ça ne vole pas très haut.
    Si les objectifs du grenelle sont inatteignable, c’est que les femmes et hommes politiques, quel que soit leur bord, et ceux de la politique européenne ne font aucun effort en ce sens. Comme le dit la chanson, "il suffirait de presque rien…"

    Terraeco, vous parlez souvent de "la ruche qui dit oui" : s’il s’agit de trouver le meilleur prix, Je me pose les questions suivantes :
    - "Est-ce que le travail des petits producteurs est respecté"
    - "Ne risque-t-on pas avec ce système de se détourner du véritable message de la "bio", soit : respect de la terre, du producteur, éthique, et durable ?
    - "N’est-ce pas une sorte de marché parallèle aux grandes surfaces, mais qui finirait par fonctionner comme ces dernières, soit : "au meilleur prix, en oubliant le reste et les valeurs de départ ?
    - "Les produits proposés sont-t-ils tous en bio" ?. Ce ne sont que des questions, à vous lire pour les réponses.

    ***130 hectares !!! Je me demande pourquoi les petites fermes n’y arrivent pas et sont obligés de vendre, et qui rachète ???? :-((
    La PAC, (qui finance les grands céréaliers et autres grandes productions), et, qui laisse partir les petits fermiers et petits agriculteurs que notre politique a étranglé, ignoré malgré les lanceurs d’alertes, et qui à bout de force finissent par vendre.
    La PAC qui finance les grands céréaliers et autres grandes productions, qui ne respectent pas la terre et la bombardent de produits chimiques, et n’en ont rien a faire de la terre, puisque les aides sont suffisantes pour vivre. Combien d’année a-t-il fallu à ce Monsieur avec ces 130 Hectares, pour comprendre que la terre est vivante, pendant qu’à ses côtés les petites fermes vendaient, probablement à perte, et endetté par le système.
    C’est bien d’avoir une meilleure conduite, vraiment tant mieux, mais un regard en arrière n’est utile que si l’on essaie de reconstruire ou réparer ce qu’on a détruit par mégarde ou ignorance. Oui, ouvrir les yeux doit aussi servir à ça, et j’espère que ce Monsieur, participera a réparer ce qu’il a peut-être détruit au fils de ces années de conventionnel. Ce serait une belle façon de remercier ceux qui se battent depuis des années pour des pratiques propres, et qui pour garder leur valeur ont perdu tant d’exploitations que ces confrères ont probablement rachetés avec les aides de l’Europe… sourire amer.

    Alors, oui, dans la "bio," il y a aussi des opportunistes, qui voient là un moyen de se faire de l’argent sur le dos de pauvres ignorants que nous sommes, puisque la législation leur permet par exemple de marquer " huile végétale" à la place d’huile de palme, alors monsieur le journaliste du Nouvel Observateur qui observez si peu, si de votre côté vous faîtes votre métier correctement, passez cette information et tant d’autres encore, qui permettent à ces opportunistes de s’engouffrer dans le vide où l’opportunité législative leur ouvre de larges portes, les ignorants que nous sommes y verront plus clair et vous aussi. Alors, battez-vous pour que les choses soient claires, équitables et lisibles par tous.

    Merci malgré tout à ce Journaliste, qui permet aux gens honnêtes de rétablir la vérité sur les valeurs fondamentales de la "vraie bio" :-)
    Merci à terraeco pour cet article, et j’espère avoir certaines réponses aux questions posées.

    Marinette
    Un grain de sable

    P.S : Il y a quelques années, la "Bio" souhaitait créer un nouveau logo qui amènerait plus de garantie sur les vraies valeurs de la "bio", même si ce logo n’était pas reconnu par les instances du Pays ou de l’Europe. J’attends avec impatience.
    Merci pour les pistes proposées dans les commentaires... je note... et à Thomas pour la phrase d’Anatole....sourire...

    6.12 à 13h05 - Répondre - Alerter
  • Bonsoir,

    A lire l’enquête menée sous la direction de Philippe BAQUé, "La bio entre business et projet de société", aux éditions Agone, 2012.
    On y comprend ce qu’est le bio et la bio, les menaces qui pèsent sur ce qui est un en effet un projet de société et non seulement un label ou un logo, les agissements toujours néfastes de la grande distribution qui récupèrent le marché sans s’occuper du social, de l’environnement et de l’humain, les vrais coûts, etc.
    Cordialement.

    30.11 à 17h53 - Répondre - Alerter
  • Je vous conseille le très bon livre : La bio, entre business et projet de société, des éditions Agone. Et met bien avant qu’il ne faut désormais plus parle d’agriculture biologique au singulier mais bien des agricultures biologiques, tellement les pratiques peuvent varier d’une exploitation agricole à une autre.

    28.11 à 18h21 - Répondre - Alerter
  • le bio, oui, mais pas de n’importe ou.
    déjà qu’en France on n’est n’est pas très sur du respect du cahier des charges.

    quant au cahier des charges,parlons en !!
    il est tellement contraignant, que c’en est une incitation à la fraude. mieux vaudrait des obligations moins contraignantes mais réellement contrôlées.

    28.11 à 14h21 - Répondre - Alerter
  • L’ayant co-rédigé, je vous suggère "Le bio : qu’y-t-il (vraiment) dans votre assiette ?" de Michel Guglielmi et Christophe David Ed. Cavalier Bleu, 2011
    ...En général ceux qui l’ont lu le trouvent très bon, car équilibré.

    27.11 à 14h33 - Répondre - Alerter
  • "Le bio, on est jamais sûr que c’est complétement bio.
    Alors que quand c’est pas bio, là au moins on est sûr que c’est totalement de la merde."
    Anatole.

    27.11 à 10h57 - Répondre - Alerter
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