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19-01-2015
Mots clés
France
Vidéo

Découvrez à quoi ressembleront les villes du futur

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Découvrez à quoi ressembleront les villes du futur
(Crédit photo : Arte - Les villes du futur)
 
En 2050, les trois quarts des humains seront des urbains. Pour comprendre l'ampleur des mutations nécessaires face à un tel bouleversement, Arte diffuse ce mardi « Les Villes du futur », un docu prospectif en trois parties. Attention vertige.
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ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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Des tomates qui poussent au cinquantième étage d’un gratte-ciel, des piétons dont les parcours ont été modélisés et optimisés, du mobilier urbain piloté en temps réel… Bienvenu dans les Villes du futur, auxquelles Arte consacre la soirée du mardi 20 janvier. Ce documentaire en trois volets dévoile les prouesses technologiques et les scénarios, fantasmés ou déjà expérimentés, pour faire face à l’explosion de la population urbaine.

Les chiffres sont vertigineux. Les villes, qui n’occupent que 2% de la superficie de la planète, abritent déjà plus d’un être humain sur deux (3,6 milliards). Or, un million d’individus supplémentaires s’y installe encore chaque semaine. En matière de ressources, l’enjeu est colossal : les villes absorbent déjà les trois quarts de la consommation énergétique et rejettent 80% du CO2. Avant même d’atteindre ces centres névralgiques, le tiers de l’alimentation mondiale pourrit dans les transports.

Telles qu’elles s’organisent aujourd’hui, les villes sont donc incapables d’accueillir dignement les 6,3 milliards de citadins prévus pour 2050. Pour parer à un effondrement du modèle urbain, économistes, urbanistes, géographes et informaticiens dévoilent leurs utopies. A grand renfort de vues aériennes et de modélisations, ce documentaire prospectif entraîne le téléspectateur dans un futur mi-fascinant, mi-angoissant.

« Villes Nouvelles », de Frédéric Castaignède (diffusé le mardi 20 janvier à 20 h 50).


Elles sont vertes et hyperconnectées. King Abdullah Economic City, en Arabie Saoudite ; Songdo, en Corée du Sud et Tianjin eco-city, en Chine : une poignée de cités rassemblent d’ores et déjà des centaines de milliers d’habitants sur des espaces qui étaient encore complètement vierges il y a à peine dix ans. Vitrines technologiques, ces cités ont été conçues sous le signe de l’efficacité. On les traverse à vélo ou en transports en commun en moins de dix minutes. On y organise des concours de baisse de consommation d’électricité entre voisins. Riches en espaces verts, alimentées aux énergies renouvelables, ces villes parient sur la qualité de vie. Mais leur gestion millimétrée basée sur une collecte massive de données laisse craindre une vie aseptisée qui pourrait virer au cauchemar orwellien.

« Villes Intelligentes », de Jean-Christophe Ribot (diffusé le 20 janvier à 21 h 45 ).


Les innovations numériques transforment progressivement nos métropoles en « villes algorithmes ». Un chemin sur lequel la ville de Londres est déjà largement engagée. Derrière leurs écrans, des mathématiciens observent le pouls de la ville, ces mouvements de piétons en apparence spontanés, mais que la simple modification de l’angle d’un trottoir peut faire évoluer. Dans le métro, les panneaux orientent les usagers vers des trajets plus ou moins longs selon l’affluence sur les quais. L’optimisation des flux concerne également l’énergie. A Hambourg, en Allemagne, les résidents d’un écoquartier existant observent, ravis, leurs compteurs individuels d’électricité tourner à l’envers. Leurs logements ont été transformés en minicentrales électriques intégrées dans un réseau de partage. En multipliant les exemples, du Nord Pas-de-Calais à Shanghai, ce second documentaire dresse les contours de la troisième révolution industrielle, telle que l’envisage le futurologue Jérémy Rifkin.

« Les fermes verticales », de Benoît Laborde (diffusé le 20 janvier à 22 h 40).


Reste à nourrir les citadins. En Amérique du Nord, des « ageeckulteurs » utilisent déjà les nouvelles technologies pour faire pousser des produits frais, sans pesticides, en plein cœur de la ville. Une pratique que Dickson Despommier rêve de faire passer du toit au building. En 2001, le microbiologiste invente le concept de fermes verticales, d’immenses buildings agricoles où les LED remplacent la lumière du soleil et la brumisation de nutriments rend la terre superflue. La récolte quotidienne serait proposée en vente directe au rez-de-chaussé. Hydroponie, aquaponie, les techniques de la culture hors-sol à grande échelle sont déjà au point. Reste à passer à la pratique. Pour les plus pressés, Arte anticipe en proposant un serious game, Speed Farming 2050, invitant à expérimenter la gestion (compliquée) d’une ferme urbaine. Salut d’une population citadine ou chimère d’apprentis sorciers ? A l’image de la série, ce troisième documentaire soulève un déluge de questions philosophiques et politiques. Remue-méninges garanti.

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