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Enfants + Ecologie = joli défi

Par Famille_toulousaine
17-07-2013

Pourquoi j’ai décidé de continuer à manger de la viande

Pourquoi j’ai décidé de continuer à manger de la viande

Je vais tenter ici de synthétiser ces trois derniers mois de réflexion sur la question de ma consommation de viande. Ce besoin d’y réfléchir sérieusement a émergé suite aux réactions de certains forumers à mon article Je me suis appuyée sur trois ouvrages pour m’aider dans ma réflexion :
-  [1] Confessions d’une mangeuse de viande, de Marcela Iacub 2011, Editions Fayard
-  [2] Apologie du carnivore, de Dominique Lestel, 2011, Editions Fayard
-  [3] Faut-il manger les animaux ?, de Jonathan Safran Foer, 2009, Editions de l’Olivier

Voici mes conclusions personnelles

Je suppose qu’il n’est a priori pas indispensable de manger de la viande  : on n’est pas en situation de lutte pour notre survie ; avec une alimentation riche on peut subvenir à tous les besoins de notre corps comme les millions de végétarien dans le monde ; je suis en France et j’ai accès à toute l’information et à quasi tous les produits dont j’ai besoin pour mener à bien une alimentation végétarienne. Bon un bémol tout de même : l’EFS (Etablissement français du sang, ndlr) a refusé par deux fois de prélever mon sang, mon taux d’hémoglobine étant trop bas…à suivre…

Je suis aussi convaincue que manger de la viande est contraire à mon intuition. Je rejoins donc sur ce point Marcela Iacub [1, p.143]. Je ne prendrai évidemment jamais plaisir à tuer un être vivant (même tuer une fourmi me déplaît ; quand je coupe une rose de mon jardin je la remercie d’exister et d’être si belle avant de la couper).

Pour autant, est-ce que manger de la viande est un acte immoral dont je devrais avoir honte ? Est-ce un acte que je devrais abolir ? Ma conviction personnelle, après ces mois de réflexion, est que non. Non je n’ai pas honte de manger de la viande, oui je décide de continuer à en manger. Mais je ne me voile pas pour autant pas la face, j’assume en toute connaissance de cause un certain nombre de points importants :

-  Oui, manger c’est tuer un être vivant. Et c’est bien moi, moi qui mange cet être vivant, qui est responsable de sa mort, même indirectement. En assumant cela, je fais le deuil d’une certaine innocence, je « partage le fardeau de l’animalité avec les autres animaux » car « Il n’y a pas de déjeuner gratuit » (Dominique Lestel - [2, p.66 et p.67])
-  Oui, manger de la viande c’est tuer un animal et c’est « pire » moralement que tuer un légume. Aucun raisonnement philosophique ne pourra me faire accepter que tuer un légume pour le manger est équivalent à tuer un être vivant fait de chair et de sang comme moi. Oui il y a bien une échelle du vivant, même si le philosophe démontre habilement les limites d’un tel raisonnement (Dominique Lestel - [2, p. 52])
-  Oui, manger un animal c’est un peu tuer un de ses cousins éloignés, dans les yeux duquel je vois un peu de ma propre humanité. (Marcela Iacub - [1, p.80]) étend je trouve d’une belle manière la notion d’humanité : l’humanité, c’est bien sûr « un corps semblable aux représentants de notre espèce ; c’est aussi ceux qui ont des ressemblances cognitives ; mais c’est aussi ceux avec lesquels nous entretenons des relations signifiantes réciproques et stables ». J’assume donc ici de tuer un être vivant dans lequel il y a un peu de moi-même.

En résumé : je suis consciente de ce que manger de la viande veut dire. J’assume pleinement mon animalité, ma prédation sur d’autres espèces. J’assume, en tant qu’animal, « d’être impliqué dans le cycle de vie et de mort que signifie être animal (Dominique Lestel - [2] page 68) ». Je choisis de ne pas me situer en dehors du règne animal.

Ceci étant dit, il ne faut bien sûr pas s’arrêter là. Je ne veux pas manger de la viande à n’importe quel prix. Je ne veux m’autoriser à manger de la viande que si certains pré-requis sont remplis, avec en premier lieu le bien-être de l’animal et la minimisation de mon impact sur l’environnement :
-  Pour la volaille nous avons un contrat dans une Amap (Association pour le maintien d’une agriculture paysanne, ndlr) où bien sûr les animaux sont élevés en plein air. Mais Jonathan Safran Foer [3, p.81 et p.93] estime que « plein air » et « biologique » ne sont que très peu éloignés de l’élevage industriel. J’attends avec impatience l’occasion de poser à l’éleveur toutes mes questions, pour estimer de combien je suis éloignée dans mon Amap de la réalité accablante dressée par l’auteur.
-  J’ai décidé de me renseigner sérieusement pour trouver une filière d’approvisionnement satisfaisante pour le bœuf et le porc. J’ai à ce titre pris contact avec un couple d’éleveur de porcs noirs gascons qui vient sur un marché proche de chez moi une fois par semaine.
-  Autre point : nous faisons en sorte de « maximiser les produits du corps » comme le suggère Dominique Lestel [2, page 102]. Pour la volaille, nous achetons le poulet entier (mais sans la tête ni les pattes), jamais de cuisse sous vide par exemple. Beaucoup plus difficile à mettre en pratique pour les autres espèces de viande.

Un des gros manques de cette attitude de carnivore éthique, dans laquelle ne croit pas Jonathan Safran Foer, réside tout d’abord dans ce que sont devenus nos animaux aujourd’hui, à force de croisement et d’optimisation. On a créé des espèces monstrueuses, tels ces poulets élevés pour leur viande qui ont des cuisses tellement énormes qu’ils ne peuvent tenir debout, ou ces poules dont le patrimoine génétique est tellement fragilisé qu’elles ne supportent pas le moindre courant d’air. Tout ceci est fort bien expliqué dans [3], et ce que je souhaite faire c’est tout simplement commencer par poser des questions aux éleveurs. Je fais à ce sujet le pendant avec ce que l’arboriculteur de mon Amap nous avait expliqué : pour pouvoir cultiver certains fruits en bio, il faut sélectionner d’anciennes variétés, les espèces actuelles étant fragilisées du fait de leur dépendance aux produits chimiques. Je fais donc l’hypothèse que ce point doit pouvoir se solutionner pour les animaux.

Le terrible point noir qui me semble beaucoup plus dur à lever est l’abattoir, le lieu dans lequel je délègue la mise à mort de l’animal. Car même si mon poulet a un patrimoine génétique ancien, et a grandi relativement heureux une bonne partie de sa vie, il finira peut-être dans le même abattoir que le pauvre poulet de batterie. Jonathan Safran Foer [3, p.303 et 331 à 336 notamment] ne nous cache rien de ce qui se passe dans les abattoirs. En France, les consommateurs sont totalement ignorants du lieu et des conditions d’abattage quand ils achètent leur viande. J’ai donc décidé :
-  De réduire considérablement ma consommation de viande (cf notes (1) à (3)), car je fais l’hypothèse que plus on mange de viande, plus, dans les abattoirs, il sera difficile d‘obtenir un traitement digne des animaux mais aussi des hommes et femmes qui y travaillent (voir à ce sujet le documentaire « Entrée du personnel » de Manuela Fresil). La minimisation de l’impact écologique est bien sûr là pour renforcer cette décision.
-  De me renseigner sur les conditions d’abattage auprès des professionnels à qui j’achète ma viande
-  D’apporter mon soutien financier voir militant à une association / ONG qu’il me reste à choisir, qui milite pour un traitement digne des animaux. Par exemple, militer pour que la distance lieu d’élevage / lieu d’abatage ne dépasse pas un certain seuil (cf le reportage « La route du Cochon » diffusé sur France 3, où l’auteur montre le dumping social dans les abattoirs allemands qui conduit à la fermeture d’abattoirs en France, et de 2/3 des abattoirs au Danemark !)

(1) Je voudrais faire un petit aparté sur la réduction de la consommation de viande. Elle nécessite une adaptation assez profonde de nos habitudes. Il nous faut en 1er lieu modifier la vision du repas français centrée sur la viande (« aujourd’hui c’est poulet, je fais quoi comme accompagnement ? ») et mettre la légumineuse au cœur du repas (« j’ai envie d’haricots rouges aujourd’hui, comment je les accommode en un plat unique ? »). Il faut donc pour cela trouver des recettes. Je me suis acheté deux ouvrages : Fabuleuses légumineuses de Claude Aubert et Ma cuisine végétarienne de Garance Leureux.

(2) J’insiste aussi sur le fait que quand je mange végétarien, ce n’est plus seulement par hasard (« je n’avais rien dans le frigo, je me suis fait des pâtes et des œufs, j’ai mangé végétarien ») mais aussi par choix positif du végétal que je prends un grand plaisir à découvrir. Dominique Lestel [2, p.115] moque d’ailleurs à ce sujet le comportement de certains végétariens, qui font un choix négatif (« je ne mange plus de viande) plutôt que positif (« je kiffe les légumes »). Ce n’est pas mon cas, je kiffe les lentilles :-) !

(3) Je tiens un petit carnet où je note la composition de mes plats et mes recettes pour m’aider à être efficace dans la préparation des repas. La moyenne sur les 7 dernières semaines est de 37% de menu végétarien.

Voilà en synthèse ma réflexion.

J’ai donc encore pas mal de travail, de questions à poser, d’enquêtes à mener.

Je voudrais vraiment aller plus loin dans cette voie médiane qui consiste, selon Dominique Lestel, [2, p.124] « à manger de la viande de façon limitée, voire rituelle. Autrement dit, faire de chaque repas carné une cérémonie, voire une commémoration ». Déjà je demande régulièrement à mes enfants avant d’attaquer un plat carné d’avoir une petite pensée pour cet animal qui est mort pour nous (à 4.5 ans l’aîné semble y être sensible). Comme l’écrit également Jonathan Safran Foer [3, p.294] « il faut faire un peu plus que changer de régime alimentaire. Il nous faut en inviter d’autres à se joindre à nous…Les différences entre végétariens et carnivores éthiques sont mineures au regard de leurs points communs, et sans conséquence au vue de ce qui les distingue de l’élevage industriel ». L’union fait la force !

PS : Ils mériteraient bien plus que post scriptum, mais je ne parle pas ici des poissons et crustacés. Je les ai exclus à ce stade de ma réflexion (j’en mange peu, et je ne peux aborder tous les sujets en même temps). Ce sujet est également très bien documenté dans le livre de Jonathan Safran Foer [3].


sondage 5

A lire aussi sur Terraeco.net :

« Tout dans la société nous pousse à devenir végétalien »

« La question n’est pas de manger moins de viande, mais comment en manger mieux »

Coach Bridget : comment arrêter la viande


Et notre dossier sur le végétarisme :

Végétariens : et s’ils avaient raison ?

COMMENTAIRES ( 143 )
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  • L’Humain est omnivore, cela ne changeras pas avant des milliers d’années. Et ce n’est pas le problème. A ceux qui parlent de souffrance animale, je réponds, qu’il n’y a pas que l’abattage, mais également l’impact sur les éco-systèmes. L’urbanisation détruit le monde animal bien plus que l’abattage !
    Mais à ce moment là, on devient végan, puis on se suicide pour ne plus avoir aucun impact. Le discours toujours très agressif des végétariens et/ou végans est aberrant. Le souci d’aujourd’hui n’est pas à manger ou non de la viande, mais comment la manger.
    Ce qui génère la souffrance animale est avant tout l’industrialisation qui suppose des hautes cadences.
    Si dans un premier temps les gens mangeaient moins de viande, cela ferait déjà avancer les choses. Les militant végans/végé doivent comprendre que les carnivores convaincus ne passeront pas du jour au lendemain à un autre statut. Et une conduite agressive à leur égard ne fera que les encourager à ne rien changer.
    Dans un premier temps, il est intéressant de se concentrer sur les œufs (du jardin) par exemple, on est dans de l’alimentation carnée, mais dans une situation totalement incomparable à l’abattage. La qualité nutritive de l’œuf permet de plus, de manger peu de viande puisque de qualité.

    26.08 à 17h50 - Répondre - Alerter
  • Il y a d’autres raisons de cesser de manger de la viande ou de diminuer sa consommation : les raisons environnementales. Regarder ce film "Vous ne pouvez pas être un écologiste et manger de la viande ! Point !" disponible sur youtube (ce site-ci ne voulait pas que je mette le lien direct)

    1er.01 à 18h52 - Répondre - Alerter
  • Manger de la viande est immoral pour l’être humain j’en veux pour preuve cette discussion, quelle autre espèce sur terre pourrait arguer sur ce sujet à la fois moral et éthique (ou tout autre) si ce n’est l’être humain mais certaines personnes n’ont que faire de la morale donc voyons ceci sur un angle chiffrer.
    l’Abattage des animaux pour fournir de la viande représente plus de 1900 animaux par seconde (compteur) soit 60 milliards oui vous avez bien lu 60 milliards d’animaux tués chaque année, représentant 280 milliards de kilos (vs. 44 milliards en 1950) selon la FAO qui prévoit 110 milliards d’animaux tués chaque année en 2050. Les estimations hautes sont de 140 milliards d’animaux en comptant toutes les espèces, c’est chiffres sont à me mettre en parallèle à la population humaine qui n’est que de 7 milliards d’individus.
    déforestation, pollution des sols, raréfaction de l’eau potable, importation d’OGM, progression du sous-développement et j’en passe et des meilleurs.
    voulons participer à ce désastre ou tout simplement pouvons-nous encore participer à ce désastre.

    20.10 à 14h26 - Répondre - Alerter
    • La nature est-elle immorale de nous faire venir au monde avec un système digestif d’omnivore ? n’importe quoi ! Et les animaux carnivores comme le loup, l’ours ou le vautour, ils sont immoraux aussi ? Faut les forcer à devenir végétariens ?

      15.11 à 15h04 - Répondre - Alerter
      • La conscience morale est une voix qui parle en nous et qui nous permet, en notre for intérieur, de distinguer le bien du mal, les différences de moralité entre les hommes ne dépendent que de leur décision d’écouter ou non cette voix, de lui porter ou non attention.

        2.12 à 20h00 - Répondre - Alerter
      • Il y a une différence notable entre les grands carnivores naturels que sont les loups, les ours et nous ; l’homme peut raisonner et décider qu’il se passera de produits carnés, le loup est carnivore et il n’a pas l’intelligence suffisamment développé pour faire un autre choix....l’homme est le seul être vivant qui peut par choix se passer de viande et passer à l’acte...voila.

        17.05 à 17h31 - Répondre - Alerter
        • La vanité est le bûcher de l’homme. Pour qui vous prenez-vous pour critiquer l’oeuvre de la Nature ? Elle a conçu l’homme omnivore. De toute façon, tous les vegan consomme des animaux. Même microscopiques, les animaux sont des animaux. Mais les vegan sont des obscurantistes qui refusent les progrès de la connaissance de l’univers si cela heurte leurs préjugés.

          17.05 à 21h22 - Répondre - Alerter
  • Merci de nous expliquer comment vous avez trouvé principalement chez Dominique Lestel un certain nombre de raisons de continuer la viande. Mais je crains que ce soit uniquement des excuses : le cycle de la nature, la dimension naturellement "prédatrice" de l’homme, tout cela n’efface guère le fait que vous faites tuer par d’autres des innocents sans que cela vous soit nécessaire

    . Dans l’idée de cycle, il y a l’idée d’un échange circulaire, or là, on est plutôt dans un parasitisme majeur qui ne donne rien en échange d’autre que le droit de naître pour finir dans une assiette. Et un prédateur mange directement la viande qu’il a tuée lui-même, alors que vous, non seulement vous faites tuer cet animal pour vous, mais en plus vous ne pouvez manger sa viande directement, il faut un certain temps de décomposition pour cela.

    Aussi, la contradiction majeure où vous vous trouvez, c’est que d’un côté vous voulez que les animaux vivent une vie d’animal digne de ce nom, mais d’un autre côté, vous le faites tuer avant même qu’il ait pu vivre cette vie, dans la fleur de sa jeunesse et vous le faites tuer ! Qu’est-ce que le droit de vivre bien sans le droit de vivre ?

    Enfin, vous dites à vos enfants d’avoir une pensée pour l’animal que vous avez fait tuer sans nécessité pour les nourir : ne voyez vous pas dans quelle dissonance cognitive vous les mettez : ce sont des êtres dignes de respect, puisqu’il faut avoir une pensée pour eux, ce qui est juste en effet, mais les êtres que vous respectez vous lez tuez pour les manger. J’espère que vous ne respectez pas trop de monde de cette façon !

    9.07 à 20h00 - Répondre - Alerter
    • pourquoi faut-il toujours opposer une partie de l’humanité a l’autre ?

      Cette demoiselle qui écrit l’article a eu le courage de se mettre face a
      ce dilemme que beaucoups ont aujourd’hui ou nous mangeons a notre faim dans un pays (presque) en paix.
      Et elle l’a écrit après mure réflexion, en observant quel est ce qui lui convient le mieux en toute conscience,
      bien loin du temperament "intransigeant" de certains de nos amis vegans... alors de grâce, laissez TOUTES les
      bonnes volontés s’exprimer pour alimenter ce Blog, qui a son importance pour faire (lentement, mais c’est ainsi )
      évoluer les mentalités occidentales vers MOINS de viande (demandez au Chinois ce qu’ils pensent de ces preoccupations )
      SVP N’INSULTEZ PERSONNE, la qualité d’un individu et le respect qu’on lui doit par principe ne devrait pas se limiter au fait qu’
      il mange ou non des produits issus d’abattoirs.

      Merci de votre attention

      20.11 à 19h15 - Répondre - Alerter
      • Excusez moi mais où avez vous vu que j’opposais une partie de l’humanité à l’autre et que j’insultais qui que ce soit ? Je critique la cohérence des idées dont se réclame l’auteur de l’article pour justifier de tuer nos égaux en capacité à sentir le monde et à vouloir y vivre selon leur nature. Si vous voulez alimenter la réflexion de ce blog, pourquoi ne pas répondre sur le fond à mes critiques si vous estimez qu’elles sont injustes, plutôt que d’essayer de détourner la conversation sur des sujets voisins ?

        Quant à opposer une partie de l’humanité à l’autre, si je vous dis que personne ne fait tout bien et que personne ne fait tout mal, ça vous rassure ? La question n’est pas de savoir qui vaut mieux que qui mais quels comportements sont justes ou pas. Maintenant, ne faudrait-il pas aussi penser à cesser d’opposer une partie des animaux aux autres ? Pourquoi certains auraient le droit de vivre pour eux-mêmes et d’autres uniquement pour servir les autres sans aucun droit de vivre réellement sa propre vie ?

        Enfin, le juste milieu se situe entre deux excès ou défauts, mais ce n’est pas la médiocrité confuse : le juste milieu n’est pas de 2,5 millions entre ceux qui nient la shoah en n’admettant que quelques milliers de victimes et ceux qui l’affirment en parlant de 5 millions, mais il est entre ceux qui d’un côté reconstruisent l’histoire à leur sauce en éliminant les événements qui dérangent leur vision des choses et ceux qui d’un autre côté se contentent de répéter ce qu’on leur a dit, sans se poser de questions. Le juste milieu est dans l’esprit critique qui examine les faits et la cohérence des interprétations, sans avoir à transiger avec la vérité et la justice.

        Et dans le sujet qui nous occupe, où se situe le juste milieu ?
        - Dans ceux qui font des animaux des êtres dénués de droits fondamentaux, à commencer par celui de vivre ;
        - dans ceux qui font des animaux des égaux absolus, voire même des sujets de droits supérieurs aux humains, quitte à en faire des êtres sacrés,
        - ou dans ceux qui reconnaissent aux autres animaux, capables comme nous de sensibilité et de volonté, les mêmes droits fondamentaux (ne pas être tué sans nécessité, ne pas être torturé, ne pas être séquestré) que ceux des humains sans en faire pour autant des égaux à tous points de vue ?

        22.11 à 08h24 - Répondre - Alerter
  • trop de blablas ..... dites que vous aimez tellement la viande que vous ne pouvez pas vous en passer ça sera plus honnête.....

    11.06 à 09h33 - Répondre - Alerter
  • Ouf, beaucoup de formosites pour dire pas grand chose. J’ai cru lire un forum d’Évangéliste, avec des citations de la Bible. Assez déroutant.

    15.04 à 03h39 - Répondre - Alerter
  • Mademoiselle le jour on vous tuerez se que vous consommer vous pourrez vous octroyer le terme de "prédateur" mais d’après ce que j’ai lu votre comportement ressemble plus à un charognard qu’à autre chose mais bon si vous assumer pourquoi pas....

    3.04 à 14h21 - Répondre - Alerter
  • rafael : VIANDE

    OUAI OUAI ,la viande c’est bien,mais pas a forte consomation

    9.02 à 09h14 - Répondre - Alerter
  • Je trouve votre article complètement inutile. Pourquoi expliquer ça ? " Je continue à manger de la viande " . Première, on s’en fou. Complètement. Vous allez me dire qu’est ce que je fais sur votre article. Je suis tombé dessus par hasard et j’ai commencé à lire. En voyant les bêtises que vous y marquez je suis obligé de laisser un commentaire.
    Et oui manger de la viande est un acte immoral et vous devriez en avoir honte. C’est à cause des gens que comme que dans quelques années il n’y aura plus de viande et vous finirez par vous manger entre vous. Maintenant on se met à manger des insectes, mais où on va ?
    Détruire la nature, on peut qu’en avoir honte !
    J’ai 16 et j’ai pris la décision d’être végétarienne il y a un moment maintenant. C’est dur au début quand on est habitué à manger de la viande mais on diminue au fur et à mesure jusqu’à ne plus en manger. Finalement, c’était pas si compliqué. Faut prendre sur sois même. Aujourd’hui la viande me dégoûte.
    Sachez que de base le système digestif n’est pas fait pour digérer de la viande.

    17.01 à 13h49 - Répondre - Alerter
    • Je trouve cet article pas si inutile que ça, moi. Qui avoue ouvertement qu’il aime manger de la viande et s’inquiète en même temps de ses origines et qualités et exploitation de l’animal de son vivant ?
      Avant tout, oui je suis omnivore (ce qui est la nature humaine depuis l’aube de l’humanité) et je mange donc de la "viande" mais non je n’en abuse pas. (2 à 3 fois par semaine et non 2 fois par jour !), en variant les types de protéines animales ou de viande (blanche, rouge, grasse ou pas, poisson gras ou non, charcuterie en petite quantité, coquillages marins, oeufs, fromages, laitages - c’est comme on peut l’entendre des protéines animales.
      Donc le végétarien qui consomme son camembert bien fait, son yaourt au lait de brebis, son oeuf à la coque bio, ou son toast beurré d’oeufs de lump ou de truite ou ses moules à l’escabêche, ou... ses raviolis garnis, sa paella, sa pizza aux 4 fromages ou aux anchois, son bouillon cube pot-au-feu, son aspic de légumes en gelée..issue d’un bouillon de viande, ou d’os (de protéines animales donc ?? Ciel ! même les bombons sont faits avec de la gélatine issue de pied de porc !!!) n’est pas végétarien, désolé ! et je ne l’entend pas ici s’inquiéter et gémir sur la façon de vivre de l’animal qui a donné ses produits.
      Manger de la viande n’est pas sain quand on en mange abusivement, souvent, en abondance ou exclusivité de viande, "rouge", mal cuite carbonisée ou cru, ou excessivement grasse...et encore issus d’animaux génétiquement modifiés pour faire du "poids" au détriment d’une chair de qualité digestive et du respect de la vie de l’animal avant son abattage sans souffrance (et oui, ça arrive, j’ai toujours vécu dans une ferme et je sais comment élever sainement et dans la sérénité et TUER respectueusement l’animal dont on se nourrit).
      Par contre, quand je vois des sanguins manger 500 grammes d’entrecôte en un seul repas, ça m’horripile ! On est dans l’EXCES.

      Manger des insectes est un phénomène de mode ! pas une nécessité actuelle. Certains pays démunis d’autres sources de protéines le pratiquent (et depuis des siècles). Pour la France, l’Europe, ou les pays dits développés, c ’est un divertissement que vous pouvez (ou devez) refuser, comme de consommer du bison, de l’autruche ou de la tortue en France... On ne peut parler de "viande de consommation courante". Je laisse...

      Ne pas manger de la viande c’est aussi s’exposer à manquer de certains éléments importants pour le corps humain (éléments qu’on ne trouve pas dans les végétaux, s’entend).
      Les protéines sont indispensables à la vie, ce sont elles qui "construisent" notre organisme : os, muscles, organes, enzymes, hormones, anticorps, croissance, renouvellement et restauration des tissus de l’organisme.
      Certains acides aminés, dits essentiels, sont nécessaires à la fabrication de ces protéines et ne peuvent pas être synthétisés par l’organisme. Ils doivent donc être apportés par l’alimentation.
      Les oeufs, la viande et le poisson contiennent tous les acides aminés essentiels dans les bonnes proportions. Au cours d’un même repas, tous les acides aminés essentiels doivent être présents en quantité suffisante. Ils vont servir après une digestion complète à la fabrication des protéines pour notre organisme. Lorsque l’un des acides aminés essentiel est manquant, la protéine ne pourra pas être synthétisée et les acides aminés excédentaires sont éliminés (pas de stockage possible). Ceci va entraîner des carences protéiques ainsi qu’une surcharge pour les organes d’élimination.
      Par contre, les végétaux ne contiennent pas tous les acides aminés essentiels. Les céréales (pâtes, riz, …) sont carencées en lysine, en thréonine et en isoleucine, les légumineuses (lentilles, pois chiches, haricots secs, …) en tryptophane, en cystine et en méthionine, les oléagineux (noix, noisettes, amandes, …) sont déficients en lysine.
      Les premiers hommes ont survécu en mangeant (et pas tous les jours) leur chasse, leur pêche, ET leur ceuillette en fruits et légumes ou racines.. et les hommes ayant une alimentation carnivore ET végétarienne ont survécu aux siècles là ou les purs végétariens ont disparu. Donc, je ne vois pas où vous trouvez que le système digestif de l’homme n’est pas adapté à la viande (A expliquer ??) Au 20ème siècle des problèmes de santé graves (cancers colorectal, etc...) sont apparus par EXCES de consommation carnée parce que l’homme ingénieux a su mettre la viande plus abordable pour la plupart des foyers modestes ou pas. C’est seulement à partir de cette époque qu’on peut établir que la viande est occasionellement devenue un certain danger pour le système digestif et la santé en général. l’EXCES nuit à tout. Ce n’est pas nouveau ! (Ce siècle voit de même la consommation d’alcool, de drogues, de tabacs, de médicaments, de sucre et de sel augmenter gravement, toujours par vulgarisation du produit et donc accès facile à la majorité de la population, alors qu’avant c’était une infime minorité qui pouvait s’offrir le risque d’avoir la goutte, une embolie, diabète ou cholesterol, et l’obésité !
      (les autres, moins aisés à pauvres, avaient d’autres problèmes de carences tout aussi graves pour leur santé. De même qu’une absence de statistiques et d’intérêts médicaux appropriés...vous avez remarqué ?? non ? tant pis : cardiopathies, maladies respiratoires chroniques, diabète, troubles mentaux, baisse de l’acuité visuelle et auditive, affections bucco-dentaires, pathologies ostéo-articulaires, maladies génétiques, tuberculose, etc..... Tous ces problèmes dont on s’aperçoit maintenant que souffrent beaucoup de pays africains par exemple...

      Alors si un morceau de poulet ou une part raisonnable de steak vous fait envie, mangez-le d’abord sans arrière pensée, vous le digérerez d’autant mieux. Et ensuite arrêtez d’accuser celui qui est omnivore (par nature et héritage humain) de ne pas faire preuve d’empathie pour les animaux. Ne jugez pas "coupable" de se nourrir en mode varié (protéines animales et végétales). Jugez et surveillez plutôt ceux qui martyrisent et abusent de leur pouvoir ou de leurs humeurs face aux animaux.

      Bon appétit !

      22.10 à 19h26 - Répondre - Alerter
    • "A la base" = avant que notre système se développe et s’adapte.. C’est ce qu’on appelle l’évolution de l’espece mademoiselle.

      Vous incriminez l’auteure d’ecrire un article "complètement inutile" mais ELLE au moins a l’intelligence de présenter un point de vue nuancé, argumenté et réaliste. Contrairement a vous, qui semblez simplement suivre une mode boboiste, et qui de surcroit vous permettez de laissez des commentaires moralistes et dénués de reflexion.

      Souhaitant ne jamais vous rencontrer, bonsoir.

      15.12 à 21h34 - Répondre - Alerter
  • Un traitement digne pour massacrer les animaux ?

    Leur faire un bisou avant de les égorger ?

    Passer du Beethoven dans les cages ? Donner des petits veaux en peluche pour consoler les vaches à qui on a pris leur bébé à la naissance, pour qu’on puisse voler avec bonne conscience le lait qu’il devrait boire ?

    Regardez "Le discours le plus important de votre vie" sur youtube, pour voir...

    Et que dire de l’impact de la viande sur la santé ? Sur la pollution et la destruction des sols, de l’eau et de l’air ? Sur la déforestation ?
    http://mresch.free.fr/cru2.php

    Il faut bien dire que les "mangeurs de viande" NE SONT PAS DES CARNIVORES MAIS DES CHAROGNARDS.

    Un carnivore mange l’animal qu’il capture et qu’il tue.

    Un nécrophage se nourrit de cadavres.

    Un charognard se nourrit *entre autres* de cadavres.

    Les parties d’animaux vendues comme de la "viande" sont des tissus au premier stade de putréfaction : ils proviennent de carcasses qui sont mises à maturer dans des frigos, pendant 15 jours pour les gros animaux, et quelques jours pour les petits, afin que la viande perde un peu de son eau et qu’elle ramollisse sous l’effet des enzymes activées par l’acide lactique, qui est produit par la conversion du glycogène au tout début de la phase de putréfaction. Cette phase de maturation permet de rendre la viande plus tendre et d’y développer les arômes et saveurs "attendues par le consommateur"...

    Un mangeur de "viande" doit comprendre qu’il mange un animal qui a été tué il y a plusieurs jours, voir plusieurs semaines, ou encore plusieurs mois avec la congélation et la pratique de plus en plus courante de la "remballe". Manger de la "viande", c’est donc manger du cadavre.

    23.12 à 22h50 - Répondre - Alerter
    • Les végans, gardez vos arguments pour vous.
      Laissez à chacun la liberté de choisir.
      Ne pensez pas que vos motivations soient les meilleures.
      L’élevage tue des êtres sensibles, l’agriculture pas moins.

      Les arguments de la vidéo Le discours le plus important de votre vie sont tous discutable voir ridicules.
      L’homme est bien fait pour manger de la viande, la preuve en est toute simple....... il en mange.
      De là à cautionner les abattoirs industriels, pas d’accord, mais tuer un animal pour se nourrir est tout à fait naturel.
      Quant à l’argument :
      Il faut bien dire que les "mangeurs de viande" NE SONT PAS DES CARNIVORES MAIS DES CHAROGNARDS.Un carnivore mange l’animal qu’il capture et qu’il tue
      A bon ? Parceque c’est pas les hommes qui tuent pour que les hommes mangent.
      Si on suit votre raisonnement, un lionceau est charognard et pas carnivore, c’est pas lui qui chasse et qui tue...

      Comme je dis, gardez SVP vos arguments pourris pour vous.

      21.02 à 10h32 - Répondre - Alerter
    • Merci rien à ajouter

      3.04 à 14h17 - Répondre - Alerter
  • Parfait exemple de la mauvaise fois carniste...

    27.11 à 20h54 - Répondre - Alerter
    • 1 ère phrase très intelligente je cite :
      "Je suppose qu’il n’est a priori pas indispensable de manger de la viande : on n’est pas en situation de lutte pour notre survie ; avec une alimentation riche on peut subvenir à tous les besoins de notre corps comme les millions de végétarien dans le monde... "Mais par contre ca t’embête pas de polluer la terre à cause de la production intensive ? Et de priver de céréales les pays du tiers monde ? On est pas en lutte pour sauver la terre ? Aucun argument des arguments cités ne sont valables, surtout quand on y connaît rien... Mais t’as raison mange cadavre tu le deviendras bientôt.

      30.01 à 13h23 - Répondre - Alerter
    • parfait exemple de la mauvaise foi des fanatiques du véganisme : la nature nous a créé omnivore avec le système digestif qui va avec. Les fanatiques veulent refaire la Création ? Ils veulent remodeler la Nature pour qu’elle corresponde à leurs préjugés ? Un végan tue des êtres vivants pour se nourrir, ce sont des végétaux mais le principe est le même qu’avec des animaux.
      Les fanatiques du véganisme ne sont pas au courant non plus que tous les êtres vivants évoluent et qu’il n’existe aucune définition fiable d’un végétal ou d’un animal car les caractéristiques des êtres vivants ne cessent d’évoluer pour s’adapter à leur environnement. La prétendue distinction , définition définitive des animaux et des végétaux donnée par le véganisme ne repose sur aucun critère scientifique. Au Moyen Age, la science établissait une définition telle, depuis, la recherche a fait considérablement progresser la connaissance du vivant.
      Décidément, l’obscurantisme a trouvé de nouveaux champions dans les ultras végans qui seraient plus à leur aise au Xème siècle qu’au XXIème.

      15.11 à 15h12 - Répondre - Alerter
  • Coucou je vais juste vous faire part de mon alimentation pour les protéine
    Bon je mange une viande ou moins d’une moitié par jours(pas d’animaux en plus de tué car je prends un petit peu à mon frère) car on ne doit mangé que 2 œufs par semaine ce que je respecte et un poisson le week end. Ce que je crois être un bon compromis pour ma santé (en plus je ne raffole pas de la viande) avec tous les nutriments nécessaire sans excès

    Sinon pour les pro végétalisme je comprends votre point de vue mais essayer de comprendre celui des autre. De même pour les pro carnivores et changer le monde en douceur car la force ou le brusque changement (surtout pour des français) peut être difficile se serait déjà bien si les gens se limiter à moins de viande comme d’abord qu’une viande par jour le dimanche car il ne sert à rien de bousculer un français même si je sais le risque pour la planète

    De même des alternatives sont possibles (insectes) mais ceux ci comme chaque espèce sont vivantes

    Et la plus part des informations citées sur l’agriculture sont étudiés à l’école donc petit à petit le monde change et n’oubliez pas que le monde ne s’est pas fait en un jour

    voilà en espérant ne pas être extrémiste car dans ce débat je suis plutôt centriste et dubitative par la fermeture d’esprit dont certains font preuves

    6.11 à 22h26 - Répondre - Alerter
  • Bonjour
    veuillez me joindre par émail : poujoljean@live.fr
    je suis actionnaire dans des institutions financières bancaire dans des ONG en suisse et en France , Canada , Allemagne suite à la crise financière qui menace les économies temporairement , au aux de chaumage qui ne cesse d’augmenter dans nous nations suites, au pourvoir d’achat des ménages qui ne cesse de diminuer ,en partenariat avec mes banquiers j’ai décider d’octroyer des crédits a court,moyens et long terme a des personnes honnêtes qui en dépit de leur revenir mensuel on du mal à satisfaire leur besoins vit au taux d’intérêt des crédits qui sont très avantageux et les conditions d’offre de prêt sont très simples et les prêts demandés peuvent être obtenir dans un délais de 48 heurs si tous va bien. si vous dans un besoins d’argent pour des problèmes sanitaire avec l’appuie de mon assureurs je suis disposé a vous faire un prêt exceptionnel dont le montant doit être comprise entre 4.000€ et 100.000€ veuillez me contacter par mail : poujoljean@live.fr

    20.08 à 02h30 - Répondre - Alerter
  • Vivement que l’entomophagie prenne le pas en France comme met normal, plutôt que toutes ces soit-disantes viandes reconstituées/falsifiées...

    16.08 à 11h21 - Répondre - Alerter
  • Anonyme : Viande et mayo !

    Moi, j’adore la viande ! Avec de la mayonnaise !

    10.05 à 00h02 - Répondre - Alerter
  • Pour les personnes qui voudraient creuser la question "d’assumer" notre passé chasseur, éleveur et tueur d’animaux.
    http://fr.scribd.com/doc/147652146/...

    8.05 à 04h32 - Répondre - Alerter
    • continuer a manger dela viande ou tte autre animal c est dire oui a leurs souffrances aux abattoir quel pensees ont ces animaux face aux tratement qu on leur donne comme ces vaches laitiere qui donnent auxhumainset quant elles na sont plusviablea partir de 8 ou 9 ans elle finissent viaces camps de morts alor quellesvousont servient genereusement ont donnerleurlait avos enfants amisfamille croyez vs que celaest juste ?ou encore pirepourla viande de porc quieux finissent avec encoreplus dhumiliation ds des souffrances atroces tout commeces volaiillesgavees commedes oie petit rappel pour les oies ou encore elever en industriel comme si ils n existaient ne sont meme pas considerer moijappelleca dela barbarie sans compassion ni respect pourtt ces animaux quont tuent justeparceque l homme redevient animal mechant et ss coeur alorouietre VEGAN c est dire NON a leurs souffrance et a la cruautehumaine.

      6.02 à 02h15 - Répondre - Alerter
      • Alors non, vegan veut dire non à la viande. On peut très bien dire non à ces méthodes tout en continuant de manger de la viande. Dans mon cas, je choisis de manger moins de viande parce que même si j’aime ça, j’ai conscience qu’on a moyen de donner une vie et une mort sans souffrances à ces animaux. Il faut malgré tout garder à l’esprit que dans la nature, la mort apportée par un carnivore est très douloureuse pour l’animal chassé. Les circonstances actuelles n’auraient donc pas été si scandaleuses si l’on n’avait pas les moyens de changer cela. C’est pour cela que je milite contre les élevages dans de mauvaises conditions et que je n’achète jamais d’oeufs bio au minimum issus de poules élevées en plein air par exemple.

        Et l’entomophagie est aussi une solution d’avenir très rentable et intéressante, mais là est toute l’hypocrisie de la chose, c’est lorsque ceux qui disent non à la viande disent aussi non aux insectes parce que cette fois-ci ça les dégoûte (vous comprenez, toutes ces pattes...) alors que, d’un point de vue énergétique leur viande est tout autant, voire plus rentable que la viande rouge, car leur cycle de vie et de reproduction est réduit et donc facilité.

        De plus si tout le monde adoptait un régime végétarien, cela ne serait pas non plus si rentable, puisque cela tendrait à affaiblir à vitesse grand V les ressources terrestres. Les vraies solutions sont donc : Un régime alimentaire équilibré, des conditions d’élevage adéquates, une possible consommation d’insectes et surtout une ouverture d’esprit.

        Cette dernière n’est pas mon problème, aux carnistes et au végétariens bloqués et persuadés qu’ils ont raison de se poser cette question.

        26.05 à 21h44 - Répondre - Alerter
      • Donc tu es la preuve qu’on peut se passer de viande. Tu as survécu combien de temps après avoir mangé ton Bescherelle ?

        3.02 à 13h13 - Répondre - Alerter
  • Le titre de l’article est "Pourquoi j’ai décidé de manger de la viande". Mais l’auteure ne donne pas de raison de manger de la viande, elle dit juste qu’elle a décidé "d’assumer" (parce qu’elle a peut-être trouvé trop difficile de se passer de la viande).

    Finalement, je me demande comment elle a évolué depuis, car se renseigner sur la provenance de chaque morceau de viande est finalement plus... difficile que d’être végétarien ! Cela signifie qu’elle ne peut pas s’approvisionner en supermarché, ni même sur un marché, ni manger de viande à l’extérieur de chez elle, car on ne peut jamais savoir dans quelles conditions est produite la viande. Il faut toujours qu’elle achète directement au producteur, et encore, rien n’indique qu’elle connaîtra la vérité.
    Donc, elle aura sans doute été amenée à consommer de la viande industrielle un certain nombre de fois. C’est le piège du carnivorisme éthique : contrairement à ce que l’on pourrait croire, le végéta*isme semble finalement plus possible à tenir !

    4.05 à 11h28 - Répondre - Alerter
    • Je pense que nous avons tous oubliés les origines de la vie sur terre, il faut tout d’abord boire et ensuite se nourrire. Les legumes et vegetaux existaient sans doute mais surement pas dans l’immense diversitée crée au fils des millenaires par l’homme. Nous sommes des carnivores, c’est dans l’ADN ! et ceux defendent le fait que nous puissions survivrent differemment doivent vivr une vie de bobos qui nous fait croire que maentnger de la viande c pas bien mais manger un œuf bio c’est plus sains ! Notre societe est completement deconnectee de la nature. Pour résumé et faire simple, tu a faim ? Tu aime bien là viande ? Blanche ? Moi aussi ! Maintenant si tu a besoin de proteines, tu regarde la bête et tu l’execute. Ta viande n’aura plus jamais le même goût ! Et avec de la chance nous respecterons enfin d’avoir eu la sensation de tuer pour survivre. Enfin si tu veux devenir un vrai vegetarien, désolé pour toi, tu est un être d’une grande sensibilité mais malheureusemet incompatible avec ce qui a fait de toi ..la vie.

      6.08 à 01h49 - Répondre - Alerter
      • Il serait bien de ne pas oublier le premier paragraphe après avoir lu le deuxième, c’est à dire arrêter de faire le poisson rouge.
        La viande n’est pas indispensable, elle l’écrit hein. Et vous débarquez avec vos dogmes religieux extrémistes en disant "si si on en a besoin". Nous avons une capacité a être OMNIVORES, ca serait bien d’arrêter vos propres fantasmes de vous croire carnivore, car il n’est pas dit que si "on peut, c’est qu’on doit". On peut chier par terre dans la rue devant nos compatriotes, mais on est pas obligés, enfin je crois.

        Vous nous parlez "déconnecté de la nature" et vous venez parler de viande blanche, faite en anémiant le veau au possible, vous vous foutez de la gueule du monde ou quoi ?

        Et je vous conseille de faire un tour dans des pays où la viande n’est pas sponsorisée par les impôts et la PAC, vous verriez le réel prix de la viande, et vous vous diriez bien vite que les bobos sont ceux qui s’enfilent de la viande.

        Non mais oh.

        12.08 à 11h48 - Répondre - Alerter
  • Les limites de l’argumentaire de Lestel dans son livre pro-carnisme (reçu comme une forme de trahison par les militants pour les droits des animaux après un très complet et démystificateur "Origines animales de la culture") : http://www.cahiers-antispecistes.or...

    Lestel et Joceline Porcher (pour en citer une autre) se rejoignent bien dans leur vision complètement anthropocentrée de "l’éthique animale" : il suffirait de porter un espèce de deuil, ou de penser très très fort "pardon" pour se dédouaner de la mort qu’on a engendré ou qu’on a fait faire par un autre ("détail" moral qui n’est pas évoqué dans l’article) : ça lui fait une belle jambe à l’animal après le fait accomplit. C’est commode comme œillères, c’est vrai. Mais sincèrement, est-ce suffisant pour se laver les mains de ce débat ?
    Entre ça et le confortable mythe de la "collaboration" séculaire humain/animal... collaboration qui profite plus à l’un et bizarrement plus forcée à l’autre.

    Enfin une dernière question à l’auteure de l’article : Pourquoi un tel attachement à des viandes bien précises ? (recherche de filière satisfaisante bœuf et porc). L’article nous parle d’éthique animale, mais jamais un seul instant n’est fait mention de cet écart de considération (et donc de traitement) entre espèces "domestiques" et espèces "à viande" (pour ne citer que ces deux-là). Qu’est-ce qui justifie de s’acharner littéralement sur le "bétail" et chérir les chats et chiens ? (et inversement dans d’autres pays). La "commémoration" de l’animal sacrifié pour le plaisir de ronger ses os représente-t-il vraiment une balance équilibrée pour les gens qui se sauvent de cette remise en question avec cette tradition romancé fabriquée à partir du mythe du "bon sauvage" ?

    2.05 à 01h39 - Répondre - Alerter
    • Bonjour

      N’hésitez pas lancer la réflexion sur le traitement des animaux "domestiques" et de "bétail", je serai très intéressée par vos réflexions. A chacun son tour de se jeter dans l’arène.

      Concernant votre référence au "mythe du bon sauvage" qui servirait d’excuse aux carnivores.
      Après cet article j’ai continuer à me renseigner, notamment en lisant une livrer écrit par une préhistorienne. J’avais envie d’un discours scientifique et pas idéologique.
      Ma conclusion est que la consommation de viande a eu un impact sur notre évolution, c’est comme ça. Donc je trouve qu’il est honnête d’en prendre acte et de l’assumer. Vos ancêtres ont consommés de la viande, que vous le vouliez ou non. Après bien sûr cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas se questionner sur sa consommation aujourd’hui et le traitement des animaux qui en découlent. Quand j’entends des végétariens dire qu’être végétarien c’est justement revenir aux premiers hommes, qui eux respectait les animaux et la nature, n’était que des gentils cueilleurs...etc cela me fait maintenant sourire. A une même représentation ("le bon sauvage") chacun en tire une conclusion opposée.....C’est suffisant pour mettre à bas ce mythe et ne regarder que les faits, et s’interroger ensemble sur ceux-ci.

      3.05 à 10h41 - Répondre - Alerter
      • A vrai dire sur le "traitement" des animaux d’élevage (et par extension tous les animaux, y comprit sauvages), il est pour moi clair que les souffrances et les morts des animaux exploités (quelle que soit cette exploitation) sont évitables car non nécessaires ici et maintenant. (C’est à dire dans nos environnements occidentaux en 2014)
        Quand je place en balance l’unique véritable argument de la viande, du lait, des oeufs (le gout), il ne fait pas le poids face aux souffrances et au déni de droit à vivre imposé aux animaux qui jamais en aucune manière ne nous "donnent" quoi que ce soit. Nous leur prenons tout.
        Alors certes, l’humanité s’est construite en grande partie sur le dos des animaux, et nous avons accédé à notre place d’espèce "dominante" (ça dépend de ce qu’elle domine) par une adaptation certaine, une violence innée et une disponibilité sexuelle et une fertilité permanentes aussi. (faudrait pas l’oublier)
        Ceci dit le sophisme ad antiquitam n’a jamais permis de légitimer un acte juste par l’ancienneté de sa pratique. Sinon ceci légitimerait tout autant le viol, l’inceste, la guerre, l’assassinat ou la sodomie sur nourrisson à ce compte-là. Et quand bien même la comparaison biologique et physiologique du corps humain avec d’autres représentants de tous les types d’alimentations ne souffre d’aucune équivoque et indique clairement que l’humain n’est pas même (pas encore du moins) adapté au régime omnivore (encore moins "carnivore"), le débat ne se situe pas là de mon point de vue. C’est une perte de temps. (quand bien même j’ai quantité de documents étayant ceci)
        Les personnes qui tiennent à "défendre" coute que coute la viande en viennent souvent à avancer des arguments absurdes et surtout contradictoires. (pas par les même personnes, quoi que si parfois).
        A les écouter, supprimer la viande ferait pulluler le bétail sur la planète, mais dans un même temps ferait disparaitre ces mêmes espèces. Déjà la question de la disparition est généralement abordée du point de vue purement anthropocentré. Un individu animal non-humain se fiche pas mal (et n’a même pas conscience) de l’état de délitement de son espèce. Il règne toujours un fond d’intérêt humain sur des questions aux premiers abords "altruistes" et écologiques. (bizarrement l’abattage massif et l’orientation purement eugéniste des espèces d’élevage n’inquiète strictement aucun omnivore)
        Est également souvent entendu pour justifier l’alimentation carnée la chaine alimentaire "naturelle" qui veut que puisque le lion mange la gazelle et que personne ne remet ceci en question, il est normal d’en faire autant, et dans un même temps, tout de même tenir l’humain éloigné du concept d’animal "normal", et ainsi se garder une sorte d’autorité divine pour continuer à chasser le gibier... par milliards chaque année sur la planète et sans réelle nécessité de subsistance.
        Je pourrais continuer comme ça pendant des lignes, mais ça fait déjà un gros pavé et le design du site n’est pas des plus lisibles ni pratique.

        6.05 à 18h20 - Répondre - Alerter
      • Les choses sont probablement plus compliquée que "on a mangé de la viande et pouf ,l’Humain !!"

        Les grands singes mangent des oiseaux, et on ne partage pas du tout la planète avec eux.

        Si manger de la viande suffisait a devenir les maitres du monde, tigres et lion devraient légèrement nous péter la gueule au classement.

        Parvenez vous a expliquer comment 3 espèces qui ont mangé de la viande ont évolué si différemment les unes des autres ? Pas moi, mais la viande n’est certainement pas un atout déterminant.

        12.08 à 18h42 - Répondre - Alerter
    • Tout simplement parce que c’est culturel. C’est un peu la même chose que se demander pourquoi le même objet est désigné comme Tisch en Allemand et table en Français.

      14.11 à 21h56 - Répondre - Alerter
  • Les animaux des être sensibles surtout les mammifères...

    bonne lecture :

    http://agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/...
    http://www.senat.fr/leg/ppl12-269.html
    http://www.senat.fr/leg/ppl12-118.html

    les conditions d’abattage ! le grand mensonge, lâcheté du bio...

    30.04 à 14h17 - Répondre - Alerter
  • On peut manger de la viande sans devoir tuer un animal. C’est ce que font les hyènes, ça s’appelle la nécrophagie.

    Mais ce genre de raisonnement échappe aux végétariens fanatiques bien-pensants.

    Le jour où le steack synthétique sera généralisé, je vais bien me marrer (et me régaler aussi).

    13.03 à 12h16 - Répondre - Alerter
    • Bonjour Martial

      je crois que ce que font les hyènes c’est du charognage, et l’homme a depuis ses origines en effet pratiqué le charognage (le charognage serait attesté depuis 2 millions d’année (*)).

      (*) cf le livre "Mangeurs de viande - de la préhistoire à nos jours" (408 pages) aux Editions Perrin, de Marylène Patou-Mathis, Préhistorienne et Directrice de recherche au CNRS

      dont je cite quelques extraits sur mon blog, cf article "Pour quoi l’homme est-il fait (être frugivore, végétarien, carnivore...) ?"

      15.03 à 15h17 - Répondre - Alerter
    • Pour votre info, la hyène, au sein de sa meute, est un excellent chasseur dont le taux de réussite est supérieur à celui des lions par exemple. Donc, non, la hyène n’est pas plus un charognard que le lion et quand c’est le cas, elle a volé son repas à un autre prédateur, que la meute a mis en fuite. Ce "repas" a donc bien été tué par un prédateur, n’en déplaise aux carnivores fanatiques et décomplexés.

      29.04 à 10h00 - Répondre - Alerter
    • C’est ce que vous faites tout le temps....

      A moins que vous ne tuiez vous même votre animal ?

      29.04 à 11h34 - Répondre - Alerter
    • Comment allez-vous vous y prendre ? Vous allez manger des charognes que vous trouverez par terre ? Je ne suis peut-être pas assez "bien-pensante" (adjectif passe-partout qui n’a plus tellement de sens) pour que cela me dérange, mais personnellement, je trouve ça plus simple et plus hygiénique de faire des repas végétariens que de partir à la recherche des charognes ;)

      4.05 à 10h23 - Répondre - Alerter
    • Vous devez faire des festins avec les cadavres sur les bords des autoroutes alors, que voulez vous qu’on vous dise ? Vous demander si la fourrure ne racle pas trop la gorge ?

      12.08 à 12h08 - Répondre - Alerter
  • J’apprecie le texte que vous avez ecrit, qui correspond a ma reflexionaussi :)

    1er.02 à 21h40 - Répondre - Alerter
  • Entièrement d’accord avec j’ai décidé de continuer à manger de la viande, car effectivement l’homme est omnivore, c’est la place qu’il a dans tout le cycle biologique. Néanmoins l’animal aussi a son droit :
    1. droit de vivre dignement
    2. droit de mourir dignement
    3. Ne pas être brutalisé
    4. Ne pas souffrir
    C’est vrai, ce n’est pas facile d’assurer tous ces droits, mais pourtant il faut le faire.

    31.07 à 17h15 - Répondre - Alerter
    • l’homme est aussi un bipéde.Donc avec votre raisonnement vous ne devez plus vous déplacer en voiture ,train,vélo,bus et marcher à pied dorénavant.Je vous rappelle au passage que l’animal le plus roche de l’homme c’est le bonobo et il est végétalien.De plus la nature nous à doté d’une conscience .On a le devoir de s’en servir pour éviter de nuire aux autre etres sensibles car la viande n’est pas nécessaire à la vie de l’humain. . .Sinon à quoi elle sert notre conscience.HADI,je ne connais aucun animal qui désire avoir le droit d’ etre tué dignement. On a une conscience qui nous interdit de suivre la chaine alimentaire des animaux carnassiers.Notre cousin le plus proche c’est le bonobo pas le lion.

      8.09 à 14h10 - Répondre - Alerter
  • gilou : Questions

    Juste, quand tu dis "je vais demander au marchand, au paysan...". Bien sûr, ils ne vont pas te répondre "mes animaux mènent une vie misérable, je pense que c’est évident pour tout le monde, quand on a une entreprise, on n’en dit pas du mal devant ses clients.
    La solution est toutes simple : aller visiter. Voir sur place l’environnement des animaux. Je me rappelle d’un petit élevage de poulets dans la campagne suisse. On ne pouvait même pas approcher le bâtiment tellement l’odeur était forte et horrible à 200 mètres autour ! Je n’ai pas eu le courage d’aller plus près.
    Je suis végé

    28.07 à 10h29 - Répondre - Alerter
  • Voici un témoignage que je souhaite partager avec vous pour avoir votre avis : http://blog.l214.com/2013/07/23/etr...

    23.07 à 19h25 - Répondre - Alerter
  • @ Jay et Romain
    Je continue la discussion ici pour avoir une colonne un peu plus large.
    Une nouvelle fois, je suis d’accord avec vous sur la situation présente. Je ne cherche absolument pas à justifier la consommation excessive de viande de notre société actuelle.
    Je tiens juste à dire que cela ne durera pas qu’on le veuille ou non. Cette sur-consommation alimentaire est lié à l’abondance de pétrole. Cette abondance est déjà à ses limites et le déclin sera pour 2020 environ.
    "Comment font les bishnoïs depuis 500 ans ?"
    Ils sont végétariens ET hindouiste. Leur végétarisme est lié à une forte croyance en la réincarnation qui leur fait accepter plus facilement leur propre mort et celles de leurs enfants. La culture végétarienne fait partie d’un équilibre d’ensemble dont elle ne peut pas être séparée.
    Croyez vous en la réincarnation pour vous même ? Êtes vous prêt à imposer cette croyance aux autres ?
    Personnellement je ne crois en aucune forme de vie après la mort. Je n’ai qu’une vie.
    Le végétarisme intégral est sans doute beaucoup plus facile à accepter par ceux qui croient avoir plusieurs vies. Ce n’est pas mon cas.
    Petite question à mon tour ?
    Entre une personne qui a une réserve alimentaire de 400 kg de céréales et 100 kg de viande "sur patte" et une autre qui a une réserve uniquement de 400 kg de céréales qui s’en sortira le mieux pour face à une période de famine ?
    Nous ne serons jamais d’accord si vous n’acceptez pas que aliments d’origine végétale et aliments d’origine animal ne sont pas 100% en concurrence mais qu’ils peuvent être complémentaires en étant chacun utilisé intelligemment selon l’environnement naturel.
    Autre question : Comment font les Inuits pour manger depuis des siècles ?
    Entre ces deux extrêmes Bishnoïs et Inuits, il existe peut être un juste milieu adapté à l’environnement naturel que nous avons en France.
    Encore une autre question pour finir. Si des sangliers prolifèrent et viennent saccager vos champs de légume, comment réglerez vous le problème ?

    22.07 à 12h08 - Répondre - Alerter
  • Inutile de traumatiser vos enfants et de vous taper une dépression à chaque bouchée...
    Si vous aimez trop la viande pour vous en passer personne ne viendra vous punir.
    Alors mangez-en en l’assumant.

    Que vous ayez une réflexion sur les conditions de vie et de mort des animaux c’est très bien.
    Que vous préfériez des approvisionnements locaux et biologiques c’est encore mieux.

    MAIS ne vous dites pas végétarien !

    Vous êtes simplement un omnivore contient.
    Ce n’est pas une honte, mais vous n’avez rien à voir avec ce que peut être un végétarien, qui par définition ne consomme pas de chair animale, quel qu’elle soit !

    PS : la petite pensée pour les animaux morts avant chaque repas, pour vos enfants, je ne suis pas certain que ce soit ce qu’il y a de mieux à faire : parlez en leur une bonne fois pour toute plutôt que de les culpabiliser à chaque repas.
    Ils enregistreront l’information, si un jour ils le souhaitent ils deviendront peut être végétariens...

    22.07 à 08h33 - Répondre - Alerter
  • "Pas facile d’allier Ecologie et Vie de famille avec des enfants en bas âge (cf les couches, la logistique compliquée qui impose souvent la voiture...etc) Une famille en région toulousaine relève le défi et vous fait part de son expérience !!"

    Je vous souhaite bien du courage pour allier votre vie de famille écologiste et toutes les actions que vous allez devoir entreprendre pour être sure que la portion de "viande" dans votre assiette répondra à tous les critères que vous souhaitez appliquer.

    "Les différences entre végétariens et carnivores éthiques sont mineures au regard de leurs points communs, et sans conséquence au vue de ce qui les distingue de l’élevage industriel ». L’union fait la force !"

    Cette voie que vous considérez comme médiane ne l’est pas, c’est juste un compromis parmi tant d’autres. Entre un vg éthique et un carnivore "éthique", c’est un abîme qui les sépare.

    21.07 à 23h11 - Répondre - Alerter
    • Vous me faites rire, vous pensez que les jardins maraîchers de vos fruits & légumes Bio du marché sont fertilisés comment ? Et votre semoule issue de blé dur biologique ?
      Pour votre gouverne, les systèmes biologiques sont les plus dépendants d’apports en matière organique... et pas que du compost ou du fumier, ils épandent de vraies cochonneries (sang séché, farine d’os, poudre de plume etc.) ;)

      Vous donnez des leçons mais je serais vraiment curieux de savoir comment vous faites, vous, pour être sûre que les légumes que vous mangez n’ont pas été fertilisés avec ce type d’amendements... :)
      L’agriculture peut difficilement être durable/soutenable sans interactions entre cultures & élevage, les systèmes les plus performants étant agro-sylvo-pastoraux !

      Vous participez activement à discréditer la cause des végétariens et, de par votre autisme, provoquez une stigmatisation des militants écologistes.

      22.07 à 10h54 - Répondre - Alerter
      • Je vois que vous n’avez pas bien compris la définition du mot végéta*ien éthique en 2013 ; Le but consiste à réduire au maximum la souffrance d’êtres vivants sensibles, tout simplement. La perfection est juste impossible. C’est une question d’évolution, tout doucement mais sûrement.
        Mon autisme à l’égard des carnivores "éthiques" permet d’offrir la vie à mes semblables.
        Bon courage.

        22.07 à 16h13 - Répondre - Alerter
        • Offrir la vie à vos semblables ? Sans l’action de l’Homme et des paysans depuis des siècles, ces races de bétail n’existeraient pas... Et sans les Hommes, certains de ces êtres sensibles et sentients pourraient difficilement survivre...
          Donc, au final, vous participez à la disparition d’espèces ayant vécu avec les Hommes depuis des générations ;) Bravo !

          P.S : je respecte votre démarche, ce qui me gêne c’est votre arrogance :)

          22.07 à 19h50 - Répondre - Alerter
          • Soit, mes 2 précédents commentaires sonnent en effet peut-être arrogants, je pencherais plus pour "énervés" ; Mais effectivement ce n’est pas un bon plan pour débattre autour d’un sujet.
            Lorsque l’on passe du côté du végéta*isme éthique, ce que j’ai décidé de faire depuis peu après réflexion (me concernant véganisme), on prend également le risque de terriblement se détacher des normes sociétales en vigueur et ainsi de s’isoler du reste du monde puisque cette position reste marginale en France et très peu reconnue voire ridiculisée. Le végéta*isme éthique implique une remise en question globale, il touche à tous les domaines, politique, économique, social/relationnel, médical etc. C’est un gigantesque chantier qui n’en est encore qu’à ses balbutiements et même les plus avertis des végéta*iens éthiques n’ont pas les réponses à toutes les questions. Je ne suis pas immortelle, je ne verrai sans doute pas ou peu d’évolution considérable dans le sens qui me semble le plus juste pour l’heure.
            Arrêter sa consommation d’animaux est une solution immédiate (et peu contraignante) pour permettre de réduire une injustice à court terme. C’est un point de départ. Transformer, modifier, améliorer de multiples et innombrables pratiques ayant des répercussions sur le sort d’êtres vivants sensibles est un travail de très longue haleine (tout comme l’écologie je suppose) qui forcément supposera des sacrifices, des bouleversements ; C’est un travail de fourmi passionnant et complexe pour ceux et celles y participant à leur échelle selon leurs compétences.
            Il est impossible de concilier le fait de manger de la viande de façon "morale" et le végéta*isme éthique puisqu’on ne peut pas faire d’exception à l’acceptation d’un meurtre inutile. Quand vous parlez de bétail, je vois des êtres vivants sensibles comme moi. Toutes ces races, toutes ces espèces crées par les humains pour les servir ne sont qu’erreur et il est temps que l’humain trouve sa véritable place sur cette terre. Ni plus ni moins. :)

            23.07 à 09h52 - Répondre - Alerter
          • ELIE.Les animaux d’élevage existent pour remplir les abattoirs et votre assiette mais certainement pas pour eux meme avec votre élevage.çà leur sert à quoi de naitre si c’est pas pour vivre leur propre vie et etre torturés et assassinés par l’homme.Et vous dites en plus qu’ils vivent avec l’homme.Pour vous subir les mauvais traitement de l’élevage et l’éxécution des abattoirs vous appeler vivre et exiSter.

            8.09 à 14h34 - Répondre - Alerter
          • ELIE. A quoi çà leur sert d’exister ces races d’animaux là si l’homme les condamnent de force à etre exécutés dans des abattoirs.lorsqu’un etre vivant nait c’est pour avoir le droit de vivre sa vie sinon çà lui sert à rien de naitre si c’est pout subir l’horreur.

            12.09 à 12h22 - Répondre - Alerter
  • Merci pour cette synthèse très intéressante !

    21.07 à 10h32 - Répondre - Alerter
  • C’est un peu facile de se dire parce que les animaux sont élevés en plein air, que l’on peut s’octroyer le droit de les tuer.
    Se dire assumer cette tuerie c’est donc supporter l’abattage rituel et l’abattage traditionnel qui prend la vie à près d’un demi milliards d’animaux par jour !
    Vous ne semblez guère imaginer ce bain de sang auquel vous participer activement puisqu’en prônant votre concept cela veut dire une augmentation drastique de la consommation de viande de part le monde pour des populations qui jusqu’alors en étaient restreintes mais pour ont tout comme vous le droit de survivre...
    À j’oubliais, c’est vrai que ce n’est pas votre cas avec tous ces supermarchés dont seule la savane et la brousse ne disposent... d’ailleurs pas davantage que de nourriture ni d’eau potable...
    Il est pourtant clairement admis qu’il faut 50 kg de céréales pour faire un kg de viande donc surconsommation d’eau et de produits vétérinaires. De part votre façon de penser, mis à part ce manque de respect pour la vie animale, vous augmenter les pollutions en tous genres dont l’humain s’est fait roi.
    Personnellement très sportif, j’ai consommé énormément de viande avant de partager une toute autre philosophie et je ne prône pas le végétarisme à 100 %. On peu très bien consommer du poissons, des oeufs et du lait du moment que ce ne sont pas des élevages en batteries. Et mes performances ne s’en sont pas ressenties.
    Il est urgent que le monde change et ce ne sera pas avec des gens comme vous qui se donnent bonne conscience que nous y arriverons...
    Cet été, lisez le livre interdit "Têtes à Flaques " en ligne sur :
    http://www.thebookedition.com/thiel...

    21.07 à 03h31 - Répondre - Alerter
    • 100 % incohérent...

      Vous buvez du lait ? vous participez à ce carnage que vous décrivez si bien ! McDo est le premier acheteur de viande bovine en France... majoritairement des vaches de réforme (c’est-à-dire des laitières en fin de carrière) !!! De plus, j’espère que tout le lait que vous achetez est AB sinon vive le tourteau de soja OGM et la déforestation ;)

      Vous mangez des oeufs ? AB j’espère... sinon c’est la même problématique... Et en plus de ça l’AB n’est pas incompatible avec industrialisation de l’élevage...

      Vous mangez du poisson ? Pourquoi deux poids deux mesures ? La vie d’un être aquatique ne vaut pas celle d’un être terrestre ? Vous connaissez l’état des océans ? Comment vous approvisionnez-vous ? Vous choisissez le label MSC (beaucoup critiqué) ?

      Arrêtez donc d’être aussi hautain et moralisateur ! Vous ne détenez ni la vérité absolue ni la solution miracle à nos problèmes !

      21.07 à 12h43 - Répondre - Alerter
      • En effet, les produits consommés sont tous AB en espérant que la vie de ces animaux n’est pas industrialisée.
        On peut très bien avoir le respect de la vie animale et traire sa vache ou récolter qlqs oeufs ?
        Certes pour le poisson c’est discutable et je ne consomme aucun poissons majestueux dans le sens du volume.
        Raison pour laquelle je suis contre la pêche des cétacés, du thon, et même de nos brochets dont je m’indigne moins de manger des sardines ou du maquereau.
        Pourtant c’est vrai que même les petits poissons qui participent à un éco-système fragile ont droit eux aussi à moindre consommation.
        Un jour un pêcheur m’a dit que si tous les poissons criaient comme des cochons que l’on égorge, beaucoup de personnes les rejetteraient à l’eau.
        Mais je l’ai annoncé clairement, réduire la souffrance animale et l’abattage n’oblige personne à être totalement végétarien.
        J’éviter d’écraser les insectes lors de randonnées, mais ne peut le faire en voiture...
        Cet été, lisez le livre interdit "Têtes à Flaques " en ligne sur :
        http://www.thebookedition.com/thiel...

        22.07 à 04h01 - Répondre - Alerter
  • alors si le fait de ne pas manger de viande c’est se situer en dehors du règne animal, on les classe où les herbivores ? des fois faut faire marcher ses neurones avant de sortir des inepties pareilles....

    20.07 à 19h06 - Répondre - Alerter
  • Merci pour cette réflexion. Je regrette qu’elle suscite des réactions épidermiques que ce soit dans un sens ou dans l’autre. Cela montre simplement qu’il est encore très difficile de communiquer, argument contre argument, et non pas avec le seul but d’affirmer sa domination sur l’autre (j’ai raison ; je suis intelligent/tu as tort ; tu es idiot !).
    Concernant l’association à laquelle vous souhaiteriez apporter votre soutien financier voire militant, je propose L214 (www.l214.com) et/ou la PMAF (www.pmaf.org) qui toutes deux sont engagées pour une meilleure prise en compte du bienêtre animal.
    Bonne continuation dans vos réflexion !
    ...et beaucoup de repos à tous ceux qui n’ont que des certitudes

    20.07 à 16h22 - Répondre - Alerter
  • Pas de besoin de décider à continuer. Il n’est même pas imaginé de s’arrêter... J’aime la viande, c’est simple. Que chacun ne partage pas ces gouts, libre à eux... Les arguments ou arguties raisonnables me laisse de marbre. Les intégristes du végétal ont le droit le plus strict d’avoir des convictions mais qu’ils évitent de chercher à culpabiliser ceux qui ne pensent pas comme eux.
    Et en guise de remède préventif, qu’ils lisent ou relisent le récit des atrocités qui ont accompagné les guerres de religion. Les croyances et la foi sont du ressort du privé et le prosélytisme une arme dangereuse pour tous et la vérité le plus souvent est relative.
    "Ce que je sais, c’est que je sais rien et encore j’en doute" Montaigne

    20.07 à 12h21 - Répondre - Alerter
    • Bonjour,

      Juste une remarque sur la culpabilité. Comment pensez vous que je me sens devant les boutiques du genre pain a la ligne qui ne proposent AUCUN sandwich végétaliens dans une gare TGV au milieu de nul part ? Économiquement parlant, un sandwich végétaliens à un coup de production moins élevé qu’un sandwich carné...

      20.07 à 15h55 - Répondre - Alerter
    • Monsieur, vous aimez la viande, moi aussi, je l’adore !
      J’en ai consommé durant 40 ans, mais pas depuis cinq ans alors que je continue à être très sportif sans que cela nuise à mes perds.
      La seule différence c’est que moi, j’arrive à m’en passer uniquement par respect pour la cause animale.
      C’est en effet un peu facile de vouloir par pur égoïsme, consommer sans même ce restreindre d’un aliment bien trop souvent bourré de polluants en tous genres. il parait qu’il favorise le cancer du (des) trou du cul, alors bonne chance...
      Mais c’est de votre droit e le clamer haut et fort alors que d’autre consomment aussi de la viande, humaine, en messes basses...
      Prôner la consommation de viande c’est contribuer au pourrissement de notre planète par ses rejets en tous genres dont l’élevage s’en fait le fleurons. mais vous avez le droit de nuire à l’avenir de vos enfants. Ou bien de les éduquer vers une autre conception qui croyez moi, ne rend pas plus con...

      21.07 à 03h42 - Répondre - Alerter
    • MEDICAGO.Vous dites ques vous aimez la viande.Vous croyez peut-etre que les animaux ne tiennent pas à leur vie .Leur motivation est infiniment plus importante que la votre.je vais vous donner un argument imparable.Préféreriez-vous perdre votre vie ou abandonner la viande si vous seriez obligé de choisir entre ces deux situations.

      12.09 à 12h50 - Répondre - Alerter
    • "Que chacun ne partage pas ces gouts, libre à eux" : Le végéta*isme n’est pas un goût, c’est une position éthique et politique (beaucoup de végéta*iens aimaient la viande avant d’arrêter). De même, lorsque tu as des idées politiques, tu peux voter / militer en conséquence.

      "Les intégristes du végétal ont le droit le plus strict d’avoir des convictions mais qu’ils évitent de chercher à culpabiliser ceux qui ne pensent pas comme eux." : Oui, c’est très "intégriste" de donner des arguments en faveur du végéta*isme, c’est presque aussi grave que de tuer et de torturer :) De plus, de par mon expérience, ce sont plus les carnivores qui donnent des leçons ("Oh c’est bon, tu peux bien manger de la viande, le lion mange bien la gazelle") que les végéta*iens. Mais si tu te sens "culpabilisé" par les gens à côté de toi qui ne mangent pas de viande c’est pas notre problème.

      "Et en guise de remède préventif, qu’ils lisent ou relisent le récit des atrocités qui ont accompagné les guerres de religion. Les croyances et la foi sont du ressort du privé (...)" : le végéta*isme n’est pas une croyance, ni une foi. Encore une fois, il s’agit d’une position éthique et politique qui se base sur l’examen des conséquences concrètes de la consommation de viande. Et je n’ai jamais entendu parler de quelqu’un qui aurait commis des massacres pour défendre le végéta*isme. Au contraire, le but est de diminuer le nombre d’êtres torturés et massacrés...

      4.05 à 10h43 - Répondre - Alerter
  • "...est-ce que manger de la viande est un acte immoral dont je devrais avoir honte ?"
    Pour moi, quand on sait comment l’abattage s’effectue (vimeo.com/70406556), ça passe de plus en plus mal...

    18.07 à 17h54 - Répondre - Alerter
  • Bonjour,

    C’est bien d’être honnête avec soi-même.

    Cela dit, je pense que vous vous mentez encore un petit peu...

    Parce que soyons vraiment honnêtes :

    "je suis consciente de ce que manger de la viande veut dire. J’assume pleinement mon animalité, ma prédation sur d’autres espèces. J’assume, en tant qu’animal, « d’être impliqué dans le cycle de vie et de mort que signifie être animal (Dominique Lestel - [2] page 68) ». Je choisis de ne pas me situer en dehors du règne animal."

    En quoi acheter un animal mort est-il de la prédation ? Au mieux, c’est de la nécrophagie.
    De plus encourager l’élevage, la reproduction et la mort d’animaux issus d’une sélection purement humaine c’est exactement choisir de se situer en dehors du règne animal.

    Après, que vous assumiez "être impliqué dans le cycle de vie et de mort" ne change rien à l’horreur de la réalité : être impliqué dans l’esclavage (et donc la négation de tous droits), l’exploitation (et donc souvent la torture) et le meurtre d’êtres vivants sentients (dont le seul "crime" est de ne pas être capable de se défendre).

    Je ne suis pas sûre qu’il y ait quelque chose dont on puisse être fier là dedans...

    18.07 à 14h51 - Répondre - Alerter
    • Vous ne connaissez rien ni de l’agriculture ni des mondes de l’élevage.

      Vous parlez d’exploitation et d’esclavage mais ouvrez les yeux !!! Sortez de la ville et quittez votre ordinateur une journée, partez en week-end en Aveyron, documentez vous sur les Maasaï, faites une randonnée l’été dans les Pyrénées... Vous verrez des Hommes qui façonnent des territoires et leur identité grâce à la relation qu’ils ont avec les bêtes.
      Notre relation avec les animaux d’élevage peut (et doit) être envisagée autrement que dans une logique d’exploitation... Des peuples (nomades notamment) vivent en harmonie avec les bêtes et ont construit leur identité sur cette relation. Jusqu’à récemment, il en était majoritairement de même dans les campagnes françaises.

      Le dénouement de cette relation est cruel, tragique et barbare à vos yeux mais nier cette réalité, c’est renier des savoir-faire traditionnels et un patrimoine culturel de plusieurs millénaires, mais également notre identité et nos origines.

      19.07 à 12h21 - Répondre - Alerter
      • Rappelez moi encore comment l’élevage industriel tel qu’il est pratiqué en France (95% de la viande consommée provient d’élevages industriels) a un rapport avec les Maasaï et les bergers pyrénéens ?

        Non parce que je ne suis pas sûre de comprendre, mais je dois être trop stupide derrière mon écran d’ordinateur de citadine bobo parisienne parisianiste qui n’a pas conscience des réalités que vous maîtrisez mieux car vous avez marché dans le purin une fois.

        Ah, accessoirement, on peut être végétarien/végétalien/se battre pour une meilleure éthique animale en vivant au milieu des champs. Enfin en fait non, je n’existe pas.

        D’ailleurs c’est vrai, ce n’est pas de l’exploitation de mettre des truies dans des cages qui font leur taille, les obligeant à écraser leurs petits à cause du manque de place. Leur couper la queue à vif, les gaver jusqu’à la mort, les inséminer coup sur coup avec toutes les infections et prolapses que ça comportent (donc douleur), pour finir par les abattre souvent en loupant une fois sur deux la phase d’étourdissement, leur couper les pattes alors qu’une partie de ces bêtes couinent encore (preuve qu’elles ne sont pas mortes). Vous avez plus que raison, ce n’est ni de l’exploitation, ni de l’esclavage. C’est de l’horreur pure et simple.

        19.07 à 14h20 - Répondre - Alerter
        • Je ne m’intéresse pas aux "productions animales industrielles" qu’il faut rejeter mais à l’élevage paysan, qu’il faut soutenir, voyez-vous.

          Il y a une grande différence entre ces deux mondes et j’espère que vous saisissez la nuance.

          Que serait l’Aubrac sans élevage ? Une steppe arborée inhospitalière ? Et le causse du Larzac ? Une forêt de genévriers ? Quelle activité pour faire vivre ces territoires ? Que vous le vouliez ou non, ces bêtes et ces Hommes vivent ensemble, en symbiose. L’Homme nourrit le bétail, le bétail nourrit l’Homme et ainsi va la vie depuis des millénaires.

          19.07 à 15h03 - Répondre - Alerter
          • Il y a effectivement une énorme différence et il est très important de ne pas tout mettre dans le même panier comme vous le dites, mais je pense que vous comprenez sans peine qu’on ne veuille plus manger de viande, quelle qu’en soit la provenance. Cela dit, il est urgent que les personnes qui désirent absolument continuer à manger de la viande se tournent vers ce type d’activité (ce qui nécessite une réduction absolue de la consommation de viande dans tous les cas). Malheureusement y’a t il vraiment aujourd’hui des personnes qui ne consomment QUE cette viande là ? Très peu à mon avis.... La symbiose dont vous parlez, cet "échange" entre hommes et bêtes est décrite de manière très poétique mais elle ne représente qu’une part de plus en plus réduite de notre réalité. On peut penser qu’il faut la faire vivre absolument, et c’est vrai dans l’immédiat car cela fait partie du combat contre l’élevage industriel. On peut aussi imaginer (ou rêver, c’est selon) que ces troupeaux puissent continuer à paître tranquillement et à façonner ces paysages sans forcément finir dans nos assiettes.

            19.07 à 16h59 - Répondre - Alerter
          • Élevage paysan qui représente moins de 10% de la production de viande…

            Que seraient l’Aubrac, le Larzac, etc. sans élevage ? Ben tels qu’ils auraient dû être non ? L’élevage qui façonne le paysage est un très mauvais argument, de quel droit nous permettons nous de décider quel paysage est mieux ? Un pâturage est donc mieux qu’une steppe ? Pourquoi ? Pour la circulation ? Pour les vacances ? Donc on bouffe des animaux pour avoir des paysages qui conviennent mieux à nos yeux occidentaux, français, que sais-je…

            Et puis non, ces animaux et ces humains ne vivent pas en symbiose, les humains ne nourrissent pas les animaux, ils leur donnent à manger et se nourrissent des animaux. Et encore, donnent à manger… Ils leur laissent généreusement manger de l’herbe de prés dans lesquelles des espèces sauvages auraient pu gambader librement si nous n’avions pas joué à l’apprenti sorcier en maîtrisant les races, etc.

            "ainsi va la vie depuis des millénaires", à des époques on pensait que les bébés ne sentaient pas la douleur, que les femmes/noirs étaient inférieures/inférieurs, pendant des millénaires, donc c’est forcément bien et en symbiose tiens.

            20.07 à 04h21 - Répondre - Alerter
            • Tels qu’ils auraient dû être ? Donc l’Homme ne fait pas partie de la nature ? Il n’a pas de rôle à jouer dans les mécanismes écologiques ? De quelle secte faites-vous partie ?
              L’Homme ne fait pas que détruire... Il crée, gère, interagit avec son environnement... Vous croyez que le blé cultivé pour faire votre baguette aurait poussé spontanément dans la nature ? Non, il s’agit d’une diversité générée par l’action de l’homme, la sélection et les savoir-faire paysans, l’ancêtre s’appelle égilope.
              C’est pareil pour le bétail, les bêtes ont évolué en même temps que les Hommes, "patte dans la main", au gré de leurs activités, de leurs voyages...

              L’Homme fait partie du vivant et la domestication du bétail est à l’origine de ce que nous sommes.

              Défoulez-vous tant que vous voulez sur l’industrialisation de l’élevage mais, de grâce, ne mélangez pas tout et documentez-vous... ;)

              22.07 à 00h19 - Répondre - Alerter
              • Vous avez raison, je ne suis pas documentée. Vous êtes génial, vous m’apprenez tout. Je suis inculte ô mon bon seigneur. Ceci dit vous éludez une partie du problème... Alors, certes les élevages peuvent façonner le paysage (en stérilisant les sols en Bretagne, les algues vertes, toussa) mais nous n’avons jamais été "main dans la patte" hein, faut pas déconner. On utilise le bétail, point.

                Et arrêtez de me prendre pour une débile, l’élevage industriel, je connais malheureusement, et l’élevage "traditionnel" qui représente moins de 10% de l’élevage total, je connais plus que bien pour avoir grandi dedans. Donc merci. Je suis documentée, arrêtez de croire que vous êtes le seul à détenir l’ultime vérité.

                Enfin il y a une grosse différence entre défricher, sélectionner des graines pour faire pousser du blé et sélectionner puis croiser des bêtes jusqu’à les rendre difformes ou malades (je pense aux vaches avec productions de lait tellement gigantesques que leurs pies ont du mal à supporter le poids et la pression << ce qui est drôlement sain et naturel), déforester pour faire pousser du soja OGM pour nourrir ces mêmes pauvres créatures.

                Arrêtez avec votre vision idyllique de l’agriculture : oui il y a encore des petits paysans respectueux de l’environnement et des animaux, oui ils existent ! Mais pas en nombre suffisant pour satisfaire les appétits gargantuesques en viande de millions de personnes.

                " Tels qu’ils auraient dû être ? Donc l’Homme ne fait pas partie de la nature ? Il n’a pas de rôle à jouer dans les mécanismes écologiques ? De quelle secte faites-vous partie ? " >> Cela ne veut pas dire qu’il doit détruire cette nature non ? Oh bravo pour l’argument de la secte... c’est vrai que les défenseurs des animaux n’y sont pas habitués venant de gens bas du chapeau... :-)

                " L’Homme fait partie du vivant et la domestication du bétail est à l’origine de ce que nous sommes. " >> et le voilà l’argument pathétique ( ;-) )" ça a toujours été comme ça, c’est la base de tout donc on doit continuer"... Enfin bon, c’est une hypothèse ça, vous le savez vous qui êtes si bien documenté ?

                " Défoulez-vous tant que vous voulez sur l’industrialisation de l’élevage mais, de grâce, ne mélangez pas tout et documentez-vous... ;) " >> C’est parce que des gens comme vous passent leur temps à défendre notre bel élevage traditionnel qui façonne les paysages qu’une grande majorité n’a pas même conscience de la production de viande et de ses conditions dans notre pays. ET faire des clins d’oeil n’efface pas les insultes.

                Voyez par vous-même : vous êtes méprisant, condescendant et mal documenté. ;-) :-p Kiss love XoXo

                23.07 à 13h31 - Répondre - Alerter
                • Vous stigmatisez l’Elevage en général alors que tous les systèmes d’élevage ne se valent pas... Pour expliquer et sensibiliser, il faut être précis et honnête.

                  Concernant ces systèmes par exemple, qu’ils disparaissent, tant mieux... pollution de l’eau de l’air et des sols, dumping à l’exportation et conséquences néfastes pour les paysans étrangers, non-respect de la dignité animale, conditions de travail pénibles pour les ouvriers français etc.

                  Concernant l’élevage "traditionnel" français, biologique non industriel ou paysan, nos avis divergent...

                  Heureuse transition ;)

                  Elie.

                  23.07 à 13h52 - Répondre - Alerter
      • Ça y est, encore un qui se dit aimer les animaux et veux nous faire croire que le terroir français est l’égal de celui des Maasaï qui n’ont pas comme nous de supermarché...
        L’amour de son bétail c’est plutôt du fric que cela rapporte pour vivre !
        Mais vous avez le même langage que les chasseurs, qui eux, ne s’émeuvent pas davantage lorsque par hasard ils tuent leurs propres chiens...
        C’est vrai que l’on peut aimer ces vaches. personnellement, je trouve cet animal sympathique lorsqu’au détour d’un chemin de campagne je lui tend qlqs herbes fraîches qu’il ne peut attraper.
        Et je conçois que l’on puisse aimer tous les animaux.
        Mais dans ce cas là, je ne vois pas comment on peut l’envoyer à l’abattoir...
        Vous ne le feriez pas pour votre chat, alors pourquoi pour une vache où certains pays pourtant appauvrit et affamés, les considèrent comme des réincarnations divines...
        Non monsieur, vous n’aimez pas vos vaches mais uniquement le terroir qui vous permet d’en faire des pâtés...
        Et vous êtes pour majorité les plus gros pollueurs de la planètes.

        21.07 à 03h54 - Répondre - Alerter
        • Vous êtes d’un ridicule... Arrêtez donc vos généralités et vos grandes envolées salvatrices, votre discours devient inaudible et inefficace.

          J’ai été végétarien pendant un an et le suis toujours 95% du temps. Cependant, après mûre réflexion, je ne m’interdis plus un morceau de boudin aux épices de porc noir de Bigorre (élevé en plein air, dans des prés et sous-bois, nourri aux céréales et aux glands) ou un gigot d’agneau des Pyrénées d’un éleveur qui travaille avec des races locales, participe à leur survie et emmène son troupeau en estive. Les démarches qui associent respect de l’animal, des hommes et des écosystèmes existent.

          Que feraient ces bêtes sans l’Homme, elles seraient livrées à la Nature, chassées par le loup, l’ours, le lynx ou que sais-je et leur mort serait encore plus douloureuse. L’élevage est un pacte entre l’Homme et l’Animal.

          Oui, je soutiens l’élevage paysan -seul à respecter ce pacte de vie avec les bêtes- et oui, je boycotte les productions industrielles. J’espère que vous êtes irréprochables vous-mêmes pour être aussi arrogant ;)

          22.07 à 00h35 - Répondre - Alerter
          • Bonjour,

            Je ne vais pas répondre au reste, d’autres lecteurs l’ont très bien fait. Mais j’avoue ne plus supporter le pseudo-argument "L’élevage est un pacte entre l’Homme et l’Animal".

            Et bien non. L’animal dans cette affaire est un patient moral. Pour parler de pacte il faudrait que l’animal garde la possibilité d’accepter ou de rejeter le pacte, n’est-ce pas ? Or il n’a pas la possibilité de choisir la vie que nous lui imposons, ni celle de consentir à l’élevage ni à l’abattage. Il n’y a pas de pacte, il n’a jamais existé de pacte.

            C’est nous, en tant qu’agents moraux, qui portons tout le poids de la responsabilité de la façon dont nous traitons les animaux. Et le fait qu’ils ne peuvent consentir aux conditions que nous imposons ne signifie pas qu’ils n’en ressentent pas les effets. Avez-vous déjà observé des vidéos d’animaux juste avant l’abattage ? Ne pensez-vous pas qu’ils sont conscients de ce qu’il se passe, qu’ils préféreraient continuer à vivre ?

            Sans compter qu’en admettant que les animaux d’élevage pourraient avoir une vie bonne et heureuse, en tirer justification pour les priver de cette vie est un tantinet incohérent...

            Sans compter également qu’en utilisant les animaux comme source de nourriture, donc de profit, nous en faisons des moyens pour nos fins, ce qui est incompatible avec un respect véritable. Et si les animaux sont sources de profil, il est très difficile de croire que sur le long terme un hypothétique "élevage éthique" généralisé le resterait très longtemps.

            D’autre part, quand bien même l’élevage serait nécessaire à la fertilisation des sols et à la préservation des paysages (pourquoi pas, après tout), cela ne nous explique toujours pas pourquoi il serait obligatoire de tuer les animaux avant le terme naturel de leur vie et de manger leur chair.

            Certes personne n’est parfait, et même en essayant de faire de son mieux il est impossible de vivre réellement suivant les principes éthiques auxquels on adhère. Ça vaut pour tout les domaines. On fait tous de notre mieux, mais je ne vois pas l’intérêt de chercher à rationaliser les domaines où l’on n’arrive pas à agir selon ses convictions, sauf à déculpabiliser d’avance ceux qui ne comptent même pas fournir le moindre effort en ce sens.

            29.07 à 12h01 - Répondre - Alerter
            • "Or il n’a pas la possibilité de choisir la vie que nous lui imposons" ce week-end j’étais dans le Gers et j’ai vu des poules élevées en liberté (au sens propre, elles traversaient la route devant la voiture)... libres à elles de s’enfuir dans la forêt mais elles ne le font pas... elles préfèrent le confort du poulailler et la sécurité de l’aliment fourni par l’éleveur.
              J’ai déjà vu des chèvres dans un élevage en Ariège à l’heure de la traite : elles sont consentantes et se précipitent vers le lieu de traite car, au même moment, elles ont accès à un seau d’orge dont elles se délectent.
              Ces deux exemples montrent que certains animaux d’élevage s’accommodent bien du pacte. Je ne parle pas des élevages de brebis en montagne. Il vaut mieux être protégé par un patou et surveillé par un berger ou être livré au loup ? Je ne sais pas ce que les brebis préfèrent.

              Certains animaux d’élevages (cochon, poulet) sont eux-mêmes omnivores... Moi j’aime les lombrics car ils décomposent mes déchets de cuisine et améliorent la structure du sol de mon jardin... Or les poulets adorent manger les lombrics... Je mange donc les poulets en tant que partisan de la libération des lombrics.

              L’Homme interagit avec le reste du Vivant, la sélection sur des critères anthropo-centrés remplace partiellement la sélection naturelle... Cela ne veut pas dire que tous les animaux d’élevage sont destinés à la torture et à l’esclavage.

              Un flexitarien éthique.

              29.07 à 14h34 - Répondre - Alerter
              • Oui et les petits n’enfants courent vers les bonbons des gentils pédophiles... Non mais faut arrêter le délire, ces animaux sont maintenus en captivité, en détention même, alors oui, la nourriture est leur seul exutoire !! N’importe qui se précipite sur la nourriture que son bourreau lui donne lorsqu’il n’a plus que ça...

                31.07 à 10h28 - Répondre - Alerter
      • J’habite à la campagne dans les Vosges et je suis entourée d’agriculteurs. J’ai également une formation en agriculture.

        Bref, je connais extrêmement bien mon sujet. Vous, vous ne cherchez qu’à vous déculpabiliser en attaquant les autres.
        Oui, vous m’avez attaquée en affirmant des choses complètement fausses sans aucune preuve ni intuition. Mais seulement parce que cela vous arrangerait bien que je sois une personne urbaine déconnectée de la campagne.

        Or vous avez tout faux. Autant sur moi, que sur les élevages actuels. Car la vérité que je constate tous les jours, c’est que les animaux d’élevage sont au mieux des esclaves, au pire des prisonniers soumis à la torture quotidienne sans avoir commis aucun crime jamais.

        C’est donc à vous d’ouvrir les yeux.

        23.07 à 03h10 - Répondre - Alerter
        • Le monde de l’élevage ne se cantonne pas aux Vosges, j’ai aussi une formation en agronomie et vis dans le Sud-Ouest. Je vous dis qu’il existe des systèmes d’élevage alliant respect de l’Animal, de l’Homme et des écosystèmes. Alors oui, ils sont minoritaires mais ont le mérite d’exister. Il faut diriger les personnes ne pouvant pas concevoir de se passer de viande vers ces produits et non vouloir absolument les culpabiliser car le discours intégriste végétarien restera pour beaucoup inaudible.

          exemples de démarches : mouton AOC Barèges-Gavarnie, porc noir de Bigorre, Veau d’Aveyron & du Ségala Label Rouge etc.

          Je dis ça pour la viande, mais pour le fromage & autres produits laitiers, même rengaine...

          23.07 à 08h53 - Répondre - Alerter
          • "Je vous dis qu’il existe des systèmes d’élevage alliant respect de l’Animal, de l’Homme et des écosystèmes."

            Le respect s’arrête au moment où on mange celui qu’on respecte. C’est trop facile ça : je te respecte mais je vais te bouffer quand même juste pour satisfaire mes papilles... Une logique à gerber au final... Pour un plaisir fugace vous allez vous délecter de ces animaux que vous "respectez"...

            Vous foutez pas de nous, ce n’est pas du respect et assumez un peu de manger ces animaux, oui vous les mangez, oui vous voulez vous déculpabiliser car vous êtes un gentil qui respecte les animaux avant de les envoyer à l’abattoir.
            Assumez bon sang ! Assumez votre goût pour ces animaux d’exception.
            Point.

            23.07 à 13h55 - Répondre - Alerter
          • Respecter les animaux çà implique en premier lieu de respecter leur droit de vivre. Si vous dites que vous respectez un animal en le faisant tuer alors là,je ne savais pas que tuer est une forme de respect envers un etre vivant et sensible.

            12.09 à 13h26 - Répondre - Alerter
    • Pourquoi vous enquiquinez-vous Muriel à faire un commentaire construit et intelligent quand la personne qui a rédigé l’article sert simplement à se déculpabiliser de manger de la viande extraite d’un animal qu’elle aurait pu câliner en couinant combien il est mignon ?

      19.07 à 14h21 - Répondre - Alerter
      • C’est quoi votre problème ? Sans élevage, pas de domestication, pas de domestication, pas de cochons, pas de cochons, pas de câlins !!!

        Allez donc câliner un sanglier sauvage, on en reparlera ! ;)

        22.07 à 00h40 - Répondre - Alerter
        • Mais je ne fais pas partie de celles et ceux qui câlinent les animaux qu’elles ou ils dévorent voyez-vous. Et justement je n’ai pas de problème, juste de la cohérence : je respecte les animaux donc je ne les mange pas, point barre.

          Oups j’ai oublié de vous insulter en me dédouanant avec un smiley : c’est vous qui avez un problème. Kiss Love ;-)

          23.07 à 13h57 - Répondre - Alerter
    • L’homme est omnivore par nature. Nos ancêtres étaient des chasseurs-cueilleurs, et adoraient la vande. Dans leur grottes il ne peignaient pas les fruits, graines et légumes qui formaient probablement la base de leur alimentation, mais les gros gibiers.

      Si notre instinct nous fait aimer la viande, ce n’est pas par hasard. C’est notre conception originelle.

      Avoir honte de manger de la viande, c’est sentimental. Cela contribuera certainement à limiter la surconsommation de protéines animales, disponibles à petit prix via l’élevage industriel.
      Ce qui compte aujourd’hui, c’est le partage. Si nous mangeons trop d’animaux nourris avec des céréales, nous contribuons à la cherté de ces céréales pour les 900 millions d’humains qui souffrent de la faim.

      19.07 à 23h48 - Répondre - Alerter
      • Superbe.

        Classés comme omnivores ou pas (Darwin les classent au contraire en tant que frugivores, comme le sont les gorilles.), le végétarisme est sain pour les humains (puisque les études prouvent que les végétariens ont une plus grande espérance de vie), donc une éventuelle classification officielle n’a aucune valeur pour déterminer comment que l’être humain peut choisir de manger.
        Les multiples études diététiques, oui, elles, ont une valeur : http://www.dietethics.eu/fr/nutriti...

        Je suis végétarien depuis 17 ans, j’ai eu effectivement PEUR d’abandonner la viande AVANT de sauter le pas... mais depuis que je suis concrètement végétarien, je n’ai jamais ressenti la moindre pulsion instinctive incontrôlable de saisir un animal pour en déchirer la chair avec mes canines ridicules (aussi grandes que celles de certains herbivores). Ni même la moindre frustration.

        Nos ancêtres mangeaient leurs ennemis et violentaient leurs femmes.
        Plus tard, nos ancêtres ont exterminé des civilisations sous prétexte que leurs terres les intéressaient.
        Nos ancêtres pratiquaient régulièrement les guerres de religion.
        Jusqu’à il y a quelques siècles, nos ancêtres ont pratiqué l’esclavage.
        Jusqu’au 20ème siècle, la travail des enfants de nos ancêtres était légal.
        Jusqu’à récemment, les femmes de nos ancêtres étaient astreintes aux travaux domestiques, n’avaient pas le droit de vote, étaient interdites d’IVG. C’était considéré comme naturel.
        Jusqu’à la fin du siècle dernier, nos ancêtres pratiquaient la peine de mort.
        Et il y encore très peu de temps, la médecine de nos ancêtres affirmait que les homosexuels étaient des malades mentaux. Parce que pas naturels.
        Est-ce vraiment sérieux de toujours prendre comme référence les hommes préhistoriques pour définir notre éthique actuelle ?
        Ou l’humanité est-elle capable d’évoluer moralement, de temps en temps ?

        Refuser de torturer et tuer des êtres sensibles qui veulent vivre quand ça n’est pas indispensable pour vivre heureux et en bonne santé n’a rien à voir avec la sentimentalité. Pas plus que de déclarer que les conditions de vie des animaux d’élevage intensif sont inacceptables. Soit la souffrance des animaux doit être prise en compte, soit elle n’a aucune importance. Soit on respecte les animaux parce qu’ils souffrent en tant qu’individus, soit on considère qu’ils peuvent être méprisés dans leur totalité parce qu’ils n’existent pas mentalement et ne ressentent rien en tant qu’individus. Les animaux ne clignotent pas : "un coup j’existe/un coup j’existe pas". On ne peut pas être d’accord d’un côté, et opposé de l’autre. A moins d’être schizophrène.

        Une réflexion éthique n’a rien de "sentimentaliste", la réflexion éthique est rationnelle. A moins de balayer d’un revers de main toute réflexion éthique, trop sentimentaliste, même quand il s’agit d’humains, et rétablir la loi du plus fort comme unique loi rationnelle.

        La question du carnisme, elle, n’a rien de rationnel, elle n’est qu’une affaire de peurs, quant à savoir assumer sa responsabilité, remettre en cause ses croyances arbitraires si bien inculquées, et affronter un changement d’habitudes trop ancrées.

        Et le soi-disant "sentimentalisme" me fait bien rire de la part de carnistes qui passent leur temps à fuir les images et vidéos un peu choquantes (par exemple, Earthlings) pour éviter de savoir et de réaliser, quand les végétariens et vegans n’hésitent pas, eux, à en prendre connaissance aussi souvent que possible pour affronter la réalité crue et pouvoir en parler. Le "sentimentalisme", c’est la fuite pour ne pas assumer, pas la responsabilisation.

        20.07 à 01h50 - Répondre - Alerter
  • J’ai juste 2 simples questions...si t’es une "prédatrice", pourquoi ne chasses pas toi même ton animal et le déchiquettes avec tes griffes et tes crocs ? Pourquoi tu l’achètes donc bien mort et propre ?

    18.07 à 14h30 - Répondre - Alerter
  • @narvic "Tout d’abord, si l’on continue à manger des produits laitiers, il faut bien entendu se demander ce que l’on fait du veau (de l’agneau ou du chevreau...). Car sans veau, pas de lait ! Et si on ne mange pas le veau, que devient-il ?"

    C’est pour cela qu’après 2 ans de végétarisme je suis passé vegan... Les produits laitier sont une aberration pour les raison qui sont évoqués dans vos commentaires (insémination artificielle, masturbation du taureau, faire accoucher la vache et la privé de son petit). Le lait chez les mammifères de sexe féminin est là pour une seule et unique raison : nourrir les nouveaux nés.
    Nos mères ont du lait à notre naissance pour nous sevré pendant un temps. Nous sommes en tant qu’adultes, enfants et adolescents depuis bien longtemps sevré…
    Le lait en plus d’être inutile à notre organisme lui est toxique… Petit à petit des études le démontrent très bien.

    Pour le fumier : personne n’a besoin de fumier, la terre peut se nourrir de matière organique non animale. La permaculture le démontre haut la main.
    Le problème venant plus du fait des monoculture qui appauvrissent le sol. La permaculture là encore le démontre très bien.

    Laissons une partie des sols, accueillant actuellement des élevages, "en friche" et ils se régénéreront tout seuls. Là encore, si le besoin apparaît, la permaculture peut très bien convenir à tout sortes de climats et/ou de sols.

    Pour ce qui est de l’article… sincèrement, je ne suis pas d’accord avec ces point de vue. Mais ça serait trop long à développer. Internet regorge de sources et d’explications. J’ai 25 ans et je m’en suis dépatouillé tout seul. En essayant de ne pas me voiler la face, en affrontant les réalités et de ce qu’elles entrainent j’ai évolué et je me sens tellement mieux, tellement plus en phase avec mes valeurs.

    18.07 à 13h34 - Répondre - Alerter
    • "(...) j’ai évolué et je me sens tellement mieux, tellement plus en phase avec mes valeurs."
      Voilà une conclusion qu’il est toujours plus difficile d’accorder aux autres qu’à soi-même !
      L’auteure de l’article me semble être, elle aussi, très en phase avec ses propres valeurs. Valeurs qui ne sont pas figées et immuables, qu’elle cherche à faire évoluer, à confronter à son vécu et à des informations qui peuvent paraître tout aussi sérieuses ou fantaisistes que d’autres, selon le point de vue de chacun.

      18.07 à 14h51 - Répondre - Alerter
    • @will

      Je ne vais pas jouer à celui qui a la plus grosse liste d’études scientifiques validant sa thèse, parce que ça m’ennuie déjà.

      Je m’en tiens juste au fait que l’humain est physiologiquement omnivore, comme le cochon ou l’ours, et qu’il n’est pas végétarien, comme la vache ou le lapin, ou carnivore, comme le loup ou le lion. Il existe, quoiqu’il en soit, ce que l’on appelle un consensus scientifique sur ce point, ce qui signifie que les scientifiques qui prétendent le contraire sont ultra-minoritaires.

      Il n’en reste pas moins, également, qu’un régime alimentaire totalement végétalien est extrêmement difficile à tenir, tout en restant en bonne santé toute sa vie. Ça demande des compétences pointues de nutritionniste pour maîtriser tous les risques de carence et ça n’est pas à la portée, et dans les moyens, de tout le monde. On peut adhérer à ça si on veut pour des raisons religieuses et morales, mais s’abstenir SVP de vouloir à tout prix justifier ça par des arguments scientifiques et prétendre que c’est bon pour tout le monde.

      Pour ce qui est de la permaculture : la seule chose qu’elle démontre pour le moment, c’est que cette technique est incapable de conduire une ferme de manière autonome et viable, en permettant au fermier d’en vivre réellement tout en nourrissant son voisinage. La permaculture reste une expérimentation à toute petite échelle, dont les promoteurs vivent principalement des droits d’auteurs de leurs livres et des stages de jardinage qu’ils proposent à des urbains en mal de nature.

      PS : Je suis disponible pour visiter toute ferme permaculturelle réellement viable et productive que tu me conseilleras (c’est à dire nourrissant plus que ses propres travailleurs, et dépassant le cadre vivrier du potager/verger familial).

      Enfin, non, les friches ne se régénèreront pas toutes seules. Elles brûleront avant !

      Les prairies de montagne sont des écosystèmes qui se sont formés au fil des millénaires en fonction de l’action de l’homme et de ses animaux domestiques, tout comme les clairières des forêts d’Afrique équatoriales sont fabriquées et entretenues par les éléphants.
      L’homme fait partie de la nature, et comme les autres animaux, il a toujours façonné son environnement en fonction de ses besoins, exactement comme le fait l’éléphant de forêt. Nos problèmes d’aujourd’hui ne viennent pas de ça, ils viennent d’une question de dimension : l’homme intervient sur l’environnement de manière trop massive pour permettre à celui-ci de se renouveler.’

      18.07 à 17h37 - Répondre - Alerter
      • L’approche purement physiologique indique justement que l’homme n’est pas omnivore… ni même végétalien ! Il est frugivore (fruits, noix et feuilles).
        Regarder un peu les tableaux comparatifs des physiologie qui déterminent le régime optimal de chaque espèces.
        Nous parlons bien d’un régime OPTIMAL. Nous nous croyons omnivore car nous sommes capable d’ingérer de la viande (cuite tout de même) sans mourir dans l’instant mais la majorité des animaux sont donc omnivores. C’est là que le sens même de dire que nous sommes omnivore perd son sens.
        On peut manger bcp de choses mais sur la durée ce n’est pas optimal et donc toxique pour notre corps.

        Le fait d’être minoritaire indique-t-il le fait que cette minorité a tord ? Nous n’aurions pas avancé bcp si l’on s’en tenez à "la majorité".

        Pour ce qui est de la difficulté de tenir un régime végétalien en bonne santé je peux en attester (sportif professionnel) et des millions végétaliens aussi, c’est juste une adaptation.

        Permaculture : il faudrait que tu ailles à La Ferme biologique du Bec Hellouin ou encore que tu regardes sur le net Permaculture foret comestible : "Jardin des Fraternités Ouvrières" sur Youtube.

        Enfin sur les friches on en débattrait pendant des heures...

        18.07 à 18h26 - Répondre - Alerter
        • @ will

          Sur le régime alimentaire de l’homme : je ne suis moi-même ni médecin, ni anthropologue, ni biologiste, ni zoologiste... Toi, je ne sais pas - tu ne l’a pas dit. Ne pouvant intervenir par ma compétence dans ce débat scientifique, je n’ai pas d’autre ressource que de me fier au consensus scientifique actuel (jusqu’à ce qu’il change, s’il doit changer...). Comment pourrais-je agir autrement ? Comment pourrais-je privilégier une thèse scientifique minoritaire alors que je n’ai pas les compétences pour les évaluer toutes moi-même ? Si je privilégiais une thèse minoritaires dans ce cadre, c’est que je le ferais sur des critères non-scientifiques, en privilégiant la thèse que je préfère selon des critères idéologiques. Je redoute que ce soit ce que tu fais. :-( La notion de consensus entre scientifiques de bonne foi est la base même du fonctionnement scientifique, même si ça peut prendre du temps et que ça peut aussi changer. En matière de sciences, crier seul contre tout le monde est généralement mauvais signe, même si ce n’est pas toujours signe d’erreur (mais enfin c’est tout de même rare...).

          Sur le régime alimentaire totalement végétalien, tu admets toi-même que tu te places dans une perspective professionnelle, ce qui revient à reconnaitre que ce n’est pas à la portée de toute le monde (et que c’est loin d’être aussi facile que ça). C’est en effet ce que je disais.

          Sur la permaculture, ton exemple ne répond pas vraiment à ma demande : je te demandais une exemple de ferme dont l’équilibre économique soit basé sur sa propre production et non sur son action pédagogique (dont je ne conteste, au sujet du Bec Hellouin [je suis né pas très loin], aucunement le succès ;-).

          18.07 à 22h33 - Répondre - Alerter
          • C’est bien là le problème. Les gens se déresponsabilisent de tout ou presque. La logique, l’expérimentation "raisonnée", le bon sens voilà comment j’agit.
            Je ne suis pas en train de tout remettre en cause mais j’essai de ne pas gober toutes les affirmations car elle me sont servies par "un consensus", "une majorité".
            Et vois-tu il y a deux ou trois jours : "Le Conseil de recherches médicales et de la Santé nationale australienne a reconnu les bienfaits d’un régime végétalien. C’est comme si en France l’ANSES (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation) approuvait publiquement les avantages du végétalisme."
            Le consensus arrivera sûrement en France "un jour". En attendant, je le dis, le régime végétalien est un bon point mais toujours pas ce qu’il y a de mieux pour nous.
            Les végé copie le modèle omnivore au travers de toutes sortes de simili qui sont tout aussi toxiques. Les farines, le sucre, le sel, le gluten, la plupart des céréales et légumineuse et même certain légumes ne sont pas des produits qui nous sont adaptés. Même si, ils sont toujours moins toxique que les produits animaux.
            Mais là, j’en ai conscience, j’aborde des points extrêmement peu explorés par la science. Je me base sur l’expérimentation, la logique, l’observation, les témoignages et sur des études considérées comme "underground" en France. Cela n’engage que moi.
            Je crois simplement qu’il faudrait simplement commencer à voir les impacts catastrophique des produits animaux sur nous et sur la planète (regardes le film Earthlings). Ce simple constat devrait pouvoir suffire… ajoutons l’aspect éthique, le prix… je ne vois que des bonnes raisons de passer vegan.
            La difficulté est vraie en France car ce régime est complètement renié. Les médecins n’y connaissent rien au végé. Bcp de nutritionnistes n’y sont même pas formé… Les préjugés sont incroyablement puissant. Pour autant si personnes ne change, rien ne change.
            Mais dans de nombreux pays c’est presque banal d’être vegan. En France on manifeste encore contre une loi en faveur des gays….

            Pour la permaculture saches que cette ferme fourni pas moins de deux AMAP et de nombreux restaurateurs de la région…
            L’équilibre économique ils l’auraient largement avec leur production. Ils sont tellement productifs que les scientifiques viennent essayer de comprendre ce qui s’y passe. Ils forment des maraichers qui visent justement à reproduire ce modèle de production afin d’en faire un métier viable et surtout vertueux.

            18.07 à 23h30 - Répondre - Alerter
            • Petite question d’inculte mais non polémique, comment fais-tu pour la vitamine B12 ? Merci.

              19.07 à 11h39 - Répondre - Alerter
              • La B12 est une vraie question (qui fait polémique) :D
                "Dans le monde (en 2008), ont été produites, dans les usines de quatre firmes différentes (une française - Sanofi-Aventis - et trois chinoises), environ 35 tonnes de vitamine B12. Cette quantité représente environ six fois les besoins nutritionnels de la totalité de l’humanité. Mais où va toute cette B12 ? Dans les comprimés pour végé ? Ils doivent vraiment en abuser, et être très très nombreux !
                Eh bien non. En réalité, seule une petite partie de cette production va dans les comprimés. La plus grande part va dans... les aliments pour animaux d’élevage.
                En somme : les végé prennent de la B12 fabriquée en usine et emballée dans des comprimés. Les personnes qui mangent de la viande, tout au contraire, prennent de la B12 fabriquée en usine et emballée dans des animaux."
                Le problème c’est, qu’aujourd’hui, nos fruit et les légumes sont tellement lavés et aseptisés, tout comme notre eau, que la bactérie que nous devrions trouvé n’est pas présente...
                Normalement les quantités infimes que tu devrais trouvé dans un légume juste frotter ou dans l’eau que tu devrais boire directement à la source sans traitement, cela devrait suffire amplement à nos besoins. Donc je me supplémente de temps en temps c’est pas cher du tout.
                Je te conseil la lecture de cet article : http://www.cahiers-antispecistes.or...

                19.07 à 12h25 - Répondre - Alerter
      • « ce qui signifie que les scientifiques qui prétendent le contraire sont ultra-minoritaires. »

        Je ne sais plus qui a dit : " ce n’est pas parce qu’ils sont plus nombreux à avoir tort qu’ils ont raison ". Ok, techniquement, on peut faire ce qu’on veut de ce genre de réflexion, mais il arrive que les minorités ne soient pas forcément en tort.

        En ce qui concerne votre réflexion sur un régime végétalien difficile à tenir... J’ai donné un document de 5 pages à mon père, il a fait sa tambouille en respectant en gros 5 règles (ouaaaah trop dur !) que même les gens ayant un régime omnivore devraient suivre d’ailleurs, aujourd’hui, lui qui souffrait d’une grave hypercholestérolémie n’en a ... plus. En un an et demi. Il a perdu poids, moins de problèmes de tripes, bref, tout ça est tellement compliqué qu’un homme nul en cuisine et moyennement motivé a réussi. Une fois de plus, OK, ça ne marchera peut-être pas pour tout le monde. Ou si ?

        19.07 à 14h27 - Répondre - Alerter
  • Vous abordez dans votre billet des motivations d’ordre surtout moral. Je crois qu’il est important d’insister aussi sur le fait qu’au niveau écologique et économique il n’y a pas une grande différence entre manger peu de viande et ne pas en manger du tout, alors qu’il existe une très grande différence entre manger peu de viande et en manger beaucoup.

    Et puis, il faut aussi aborder les véritables problèmes agronomiques posés à l’agriculture (et j’entends bien "agriculture biologique") et à l’environnement en général, par une alimentation uniquement végétarienne. Car on s’aperçoit, sur ce point, qu’entre peu de viande et pas de viande du tout la différence est en réalité loin d’être négligeable...

    Tout d’abord, si l’on continue à manger des produits laitiers, il faut bien entendu se demander ce que l’on fait du veau (de l’agneau ou du chevreau...). Car sans veau, pas de lait ! Et si on ne mange pas le veau, que devient-il ?

    Ensuite, sans élevage, pas de fumier ! Et sans fumier, l’agriculture biologique devient tout de suite nettement plus compliquée : les rendements baissent, les sols s’épuisent...

    Enfin, sans l’élevage que deviennent les terres agricoles qui lui sont consacrées et qui ne peuvent pas être utilisée pour des productions végétales (les landes, les pâtures forestières et toutes les pairies de montagne) ?

    Faut-il les laisser retourner à la friche, avec d’une part les risques d’incendies à grande échelle, et d’autre part une grande perte globale pour la biodiversité (les pairies permanentes sont des milieux très riches en biodiversité) et les paysages ?

    Tout ça pour dire que LE problème principal, ce n’est pas d’être végétarien ou pas. Il est surtout de manger moins de viande, et donc de continuer à manger un peu de viande pour assurer l’approvisionnement laitier, une agriculture biologique équilibrée et le maintien des paysages de montagne.

    18.07 à 12h21 - Répondre - Alerter
    • 100 % d’accord avec toi Narvic. Je rajouterai qu’être ou non végétarien est un problème de riche qui cherche à optimiser son confort moral. Quand notre niveau de vie va drastiquement baisser avec la fin du pétrole abondant et bon marché ce sont les groupes humains qui optimiseront leur ressources qui s’en sortirons le mieux. Comment valoriser des prairies inondables ou de haute montagne ? Comment valoriser la viande des animaux de traits ? Comment valoriser les déchets alimentaires ? Comment s’assurer le maximum de réserves en cas de mauvaises récoltes ? A chacune de ces questions, "être omnivore" est tout ou partie de la solution. Je sais, j’écris des choses horribles pour les végétariens et les végans mais tout ceux qui ont moins de 50 ans connaîtrons les bouleversements d’un monde sans pétrole et encore quand je dis 50 ans je prend une très large marge d’erreur. A partir de 2020, nous allons vivre des choses très rock and roll au niveau pénurie alimentaire.
      Amis végétariens, profitez bien de votre confort. Peut être qu’à une époque fort fort lointaine toute l’humanité était frugivore mais elle ne comportait pas 7 milliard d’habitants à l’époque. Si l’humanité à coloniser toute la planète c’est qu’elle a été capable de s’adapter aux ressources présentes dans chaque région du globe et cela souvent en étant chasseur.
      Pour moi être intégralement végétarien est un luxe éphémère au même titre que son strict opposé : manger beaucoup de viande. Cela nécessite de maîtriser à 100% la diversité et la quantité de nos ressources alimentaires. Cette maîtrise de notre alimentation est une chose à laquelle nous sommes habitué depuis la fin de la seconde guerre mondiale mais cela ne durera plus très longtemps. Être végétarien est un idéal moral comme la permaculture mais ce n’est pas un mode de vie durable en Europe. Il existe un juste milieu. C’est là la voie de la sagesse, je crois.
      Je suis désolé de "casser l’ambiance" avec ma sombre vision de l’avenir mais je crois que c’est important de savoir ce que sera notre avenir et de s’y préparer.

      18.07 à 20h00 - Répondre - Alerter
      • Je ne suis pas sûr que manger des fruits et légumes soit une préoccupation de riches. Si tu as ce sentiment c’est juste parce que notre model économique facilite la production de viande. Il n’est pas besoin d’être riche pour cultiver et récolter des fruits et légumes.

        Par contre manger de la viande demande énormément d’énergie !

        Il est très simple de s’en rendre compte. Encore une fois parlons de bon sens. Faisons pousser dans nos jardins des fruits et légumes et élevons sur cette même terre des animaux (puisque nous sommes omnivores). Le résultat est sans appel. Tu garderas ta production de fruit et légumes et oubliera très vite tes animaux... vu ce qu’ils te coûteront par rapport à ce qu’ils te rapporteront !

        Et comme tu le dis, si notre régime alimentaire a évolué en fonction des ressources disponible, alors je ne vois pas pourquoi la transition vers le végétalisme est une transition impossible ! Alors notre corps peut s’adapter à un régime riche en viande mais pas à un régime riches en légumes ?

        Il est impossible de continuer à nourrir 7 milliards d’individus comme nous le faisons actuellement. Et c’est notre model "de la viande pour tous !" qui entraînera la catastrophe dont tu parles...

        Les riches veulent manger de la viande... quand les pauvres veulent manger.

        19.07 à 10h43 - Répondre - Alerter
        • Bonjour Romain
          Je ne suis pas sure que tu ais compris le sens de mon message. Manger trop de viande grâce à une agriculture intensive à base d’énergie "pétrole" va participer à une catastrophe à venir nous sommes d’accord sur ce point. Et malheureusement, que je sois ou non végétarien n’y changera rien. Mais après que va-t-il se passer ? Nous allons revenir à une polyculture traditionnel et à des périodes difficiles au niveau alimentaire. l’équation est la suivante : Diminution rapide de la production de pétrole à partir de 2020, dérèglement climatique accru en raison des gaz à effet de serre et surpopulation vont entraîner des années difficiles au niveau alimentaire et à d’autres niveaux aussi.
          Contrairement à ce que tu dis, produire de la viande ne coûte pas forcément cher. Il existe des peuples d’éleveur dans la région du Sahel qui ne dépensent pas beaucoup de ressource pour subvenir à leur besoin, pareil en France avec les nombreuses prairies naturelles (on trouve ces prairies naturelles en montagne, en zone inondable et partout où les sols sont pauvres). Ce qui coûte cher c’est de "pousser" les rendements avec beaucoup d’énergie et de produits chimiques. Tu fais un amalgame entre viande et coût environnemental élevé. Cela est vrai si nous regardons l’agriculture d’aujourd’hui. C’est faux si nous regardons l’agriculture d’hier et celle de demain.
          Imaginons que nous connaissions dans quelques années dans un monde sans pétrole et avec un sérieux dérèglement climatique et des marchés alimentaires nécessairement locaux, l’équivalent de la grande famine de 1693-1694.Qui s’en sortira le mieux ? Ceux qui ont une alimentation la plus diversité possible et qui ont des réserves de nourritures sur "pattes" en plus de ressources végétales ou ceux qui dépendent uniquement de ressources végétales ?
          Il existe une part de la production de viande qui ne se fait pas au détriment de production de végétaux. Se priver de cette ressource dans des circonstances extrêmes c’est mettre en péril sa survie et celle de ses enfants. Bien sure aujourd’hui nous sommes loin de cette situation, globalement nous mangeons beaucoup trop de viande, c’est une certitude. Mais il est certain que cela ne durera pas et qu’il faudra nous adapter rapidement. Je tiens à préciser que personnellement, je mange très peu de viande. C’est pour moi comme pour l’auteur de l’article un acte rituel.
          Mon propos est juste de mettre en garde contre le fait de passer d’un extrême à l’autre et aussi de réfléchir à notre avenir.
          L’idée du retour de famine en France peut sembler une idée sinistre ou farfelue. Malheureusement, je crois que cela a d’autant plus de chance de nous arriver si nous n’anticipons pas sérieusement cette éventualité. Pour éviter un danger, il faut avoir conscience des risques et les prendre au sérieux. Voilà mon point de vu.
          Je tenais à mettre en garde sur les difficultés à être trop exigeant sur sa nourriture dans un univers extrêmement difficile. Je ne veux pas être un donneur de leçon. Je veux juste apporter des éléments de réflexion sur l’alimentation et sur notre avenir. Après chacun est libre de ses choix.

          19.07 à 13h00 - Répondre - Alerter
          • Oui nous sommes certainement d’accord sur le fond. Mais entendre dire que le végétalisme est un problème de riche c’est un peu extrémiste à mon sens.

            Comme toi je suis d’accord, les extrêmes ne sont pas bon, mais pour le coup je ne vois pas non plus en quoi il est extrémiste de ne pas manger de viande.

            Honnêtement manger de la viande "d’élevage" n’a rien d’honorable... Je dirai même que nous sommes déjà dans l’extrémisme : 50 milliards d’animaux sont abattue par an ! Comment a-t-on fait pour en arriver là ?

            Pour revenir sur l’article, je pense que pour manger moins de viande, il faut d’abord arrêter de manger de la viande. Ainsi l’industrie agro-alimentaire arrêtera de produire et exploiter tous ces animaux. A ce moment là, nous pourrons repartir à la chasse (pour ceux qui veulent toujours manger de la viande) et assumé pleinement envie de viande. Et alors, nous pourrons rejoindre facilement le point de vue de cet article. Avant ça, il me semble compliquer de voir une certaine éthique dans la consommation de viande.

            Pour ceux qui veulent vraiment manger de la viande, pour ceux qui veulent VRAIMENT MANGER MOINS DE VIANDE, pour ceux qui veulent assumer pleinement leur envie de protéines animales, pour ceux qui ne veulent pas exploiter les animaux, pour ceux qui veulent être sûr de ce qu’ils mangent, je ne vois qu’une solution :

            Partez à la chasse !

            Et si vous n’êtes pas prêt à partir chasser, je suis dans le regret de vous dire que vous êtes végétarien !

            19.07 à 14h27 - Répondre - Alerter
            • Je confirme et je signe, être ou non végétarien est un problème de riche "qui a le choix". Beaucoup n’ont pas le choix à travers le monde et s’adaptent à leur environnement souvent en étant végétarien mais parfois aussi en étant omnivore voir essentiellement carnivore. Je me répète, il existe des zones agricoles qui ne peuvent produire que de l’herbe impropre pour l’alimentation humaine, se priver de cette ressource c’est se compliquer la vie, c’est un luxe que nous pouvons nous permettre aujourd’hui mais certainement pas demain. La question de l’alimentation dépasse le cadre du petit jardin personnel protégé et irrigué. L’agriculture, ce n’est pas toujours "je plante et ça pousse". Parfois il y a des hivers ultra froids et sans fin, des printemps pourris et des étés et des automnes ultra sec ou presque rien ne pousse.
              Peut être est ce que je me trompe et que grâce à la "permaculture" des légumes vont se mettre à pousser partout des alpages jusqu’au bord de mer quelque soit les conditions météo. Mais pour ma part, je n’y crois pas. Mon message n’est pas centrer sur la situation actuelle mais sur la situation future où nous vivrons des situations à la "Koh-lanta" pour utiliser une image grand public.
              Le 18 ième siècle a connu 10 périodes de famine majeur au niveau national et des dizaines d’autres au niveau local avec seulement 20 million d’habitants. Petit rappel la dernière grande famine du XVIII ième siècle a tué 1,5 millions de personnes en France. Nous sommes prêt de 70 millions en ce début de XXIième siècle et beaucoup de bonnes terres agricoles sont maintenant sous du béton et du bitume. Peut être qu’avec une production intensive de pomme de terre nous pourrons nous en sortir correctement mais il est préférable de prévoir les pires difficultés sérieusement envisageable, vous ne croyez pas ?
              Une supposition pour finir, si dans 10 ou 20 ans vous devez faire face à une situation de grave pénurie alimentaire est ce que vous vous interdirez d’aller poser des collets pour attraper le lièvre qui se balade dans le coin ? Je peux vous assurer qui si vous dites "non" c’est que vous n’avez jamais eu faim et que vous n’avez jamais vu vos enfants avoir faim. C’est dans cette éventualité que je me permets de déconseiller toute vision "rigide" et manichéenne sur l’alimentation.
              Mes messages n’ont pas d’autre but que de vous mettre en garde contre cette éventualité.
              Personnellement, j’ai renoncé à espérer que l’Occident et tous les pays industrialisés prennent les bonnes décisions pour préserver notre avenir et celui de nos enfants. Le pétrole et toutes les énergies fossiles vont être dilapidés aussi vite qu’il est possible dans l’automobile la production intensive de viande et bien d’autres choses éphémères et futiles. Ce grand sacrifice sur l’autel de la croissance éternelle ne servira qu’à pousser à son extrême un rêve de tout puissance de l’être humain sur son environnement et sur ses rivaux. Ils nous faudra nous adapter brutalement, à un monde sans pétrole et construire tous ensemble "le monde d’après".

              20.07 à 14h21 - Répondre - Alerter
              • Si dans dix ou vingt ans, on se retrouve dans une période de famine, on serait dans une situation de nécessité. Aujourd’hui, on n’est pas dans une situation de nécessité, on tue par plaisir. Et aujourd’hui, le commerce international existe. Aujourd’hui, ceux qui souffrent et meurent de famine, en ce moment-même, souffrent à cause du fait que leur céréales sont exportées pour nourrir nos animaux, sans qu’eux-mêmes puissent en profiter.

                "Parfois il y a des hivers ultra froids et sans fin, des printemps pourris et des étés et des automnes ultra sec ou presque rien ne pousse. "
                Et l’herbe, elle pousse comment ? Lorsqu’on se retrouve en situation de famine, c’est qu’on n’a même plus de quoi nourrir les animaux d’élevage.

                Comment font les bishnoïs, depuis plus de 500 ans ?

                21.07 à 21h50 - Répondre - Alerter
              • Ne confondez pas une situation de survie avec une situation ou l’on peut choisir une alimentation moins cruelle.Aucun végétalien n’a encore reproché de tuer un animal en situation de survie à quelqu’un .Si vous achetez de la viande chez le boucher c’est un choix alors q’une pénurie peut vous obliger à tuer par obligation.

                12.09 à 13h50 - Répondre - Alerter
            • La chasse et le ball-trap envoient plusieurs milliers de tonnes de plomb dans la nature.

              12.09 à 13h32 - Répondre - Alerter
      • Le cliché de la "viande de pauvre" et du "végétarien capricieux et bobo"...
        Ceux qui se bâfrent de viande au détriment des pauvres, ce sont justement les riches. Les pauvres sont déjà végétariens.

        http://fr.scribd.com/doc/91840616/M...

        20.07 à 02h05 - Répondre - Alerter
    • Les causes avouees des derniers soulevements ont existe de tout temps ; mais ces insurrections sont surtout l'oeuvre de ceux qui, avec
      des capacites et une instruction superieure, revent de se
      faire une place au soleil.

      Look at my webpage - [boutique bio->http://essentielbio.org]

      13.09 à 15h34 - Répondre - Alerter
  • Très intéressant cet article !

    Je suis devenu végétarien ("flexitarien" depuis) il y a plus d’un an à la suite d’un reportage sur Arte ("Doit-on encore manger de la viande ?") et depuis, j’ai surtout pu réfléchir et changer mes habitudes.

    1) je ne ressens plus le besoin de manger de la viande (je m’amuse de l’incompréhension entourant ma pratique et du fait que certains de mes amis soient 100% dépendants d’une alimentation carnée, comme esclaves) ni de me justifier

    2) je ne refuse pas d’en manger mais uniquement de façon choisie, "rituelle" voire "commémorative" après la rencontre de l’éleveur, mais je refuse de banaliser cet acte

    3) j’apporte plus d’importance à la survie des espèces (races locales), des écosystèmes (pastoralisme) et des territoires ruraux qu’à la souffrance des individus animaux que je ne nie pas
    exemple : tapez Vie d’Estive sur Google, c’est un élevage dans les Hautes-Pyrénées qui contribue à faire vivre les estives et sauver des races anciennes, locales

    4) je mange des légumineuses (pois chiche, lentilles, pois cassés, féves, haricots tarbais...) et essaie de les cuisiner de façon variée

    18.07 à 11h33 - Répondre - Alerter
  • " De me renseigner sur les conditions d’abattage auprès des professionnels à qui j’achète ma viande "
    déjà là, c’est l’omerta et abus en tous genre. Donc le discours s’écroule avec ce simple point.

    18.07 à 11h26 - Répondre - Alerter
  • Je donne mon sang régulièrement et je suis végétarienne depuis 9 ans ! Jamais eu de souci d’hémoglobine ...

    18.07 à 11h11 - Répondre - Alerter
    • Et moi je ne pouvais pas donner mon sang même quand j’étais omnivore. Dois-je en déduire (comme l’auteure essaye de le sous-entendre) que cela était du à mon alimentation ? Oui ? Donc être omnivore c’est le mal.
      Ce genre de réflexions basses du chapeau permettent d’affirmer tout et n’importe quoi !

      (Bravo pour votre hémoglobine hihihi)

      19.07 à 14h30 - Répondre - Alerter
      • Je voulais juste souligner le fait que cela n’a rien à voir ... et votre façon condescendante de me répondre par contre gardez là pour vous ! Si vous avez du temps pour grandiloquer sur le texte, tel n’est pas mon cas ?

        19.07 à 15h50 - Répondre - Alerter
        • En fait j’étais condescendante envers l’auteure, mais en relisant mon commentaire je me rends compte qu’effectivement ce n’était pas d’une clarté flamboyante.

          Je soulignais aussi le fait que cela n’avait rien à voir, puisque justement je ne pouvais pas donner mon sang quand j’étais omni déjà, ce qui est toujours le cas et n’a donc rien à voir avec mon végétarisme.

          Mea culpa !

          20.07 à 04h15 - Répondre - Alerter
  • Intéressant article, merci.

    Entres autres questions que vous semblez ne pas posez :

    l’insémination artificielle, par exemple la masturbation d’un toro. Est-ce éthique, naturel ?

    Pourquoi l’humain se donne des droits qu’il ne donne pas aux animaux : par exemple, le droit de possession, de dénaturation et de meurtre. Est-ce l’idéologie de l’ubermensch ?

    18.07 à 10h26 - Répondre - Alerter
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