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20-02-2015
Mots clés
Agriculture
France
Entretien

Xavier Beulin : « Nous sommes prêts à moins de pesticides, mais où sont les solutions alternatives ? »

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Xavier Beulin : « Nous sommes prêts à moins de pesticides, mais où sont les solutions alternatives ? »
(Crédit photo : Olivier Roller - Divergence)
 
Pour le président de la FNSEA, l’environnement, ça commence à bien faire. Trop de réglementations, pas suffisamment d’innovations. L’homme en a assez que l’agriculture soit montrée du doigt.
Le Baromètre de cet article
ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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En ce début d’année, les objectifs de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) sont clairs : abattre la réglementation française en matière d’agriculture.

L’agriculture est devenue un exutoire facile. Dans la plupart des conférences environnementales, elle est montrée du doigt, malmenée et fait l’objet d’attaques. Produits phytosanitaires, gestion de l’eau, bien-être animal, climat… on doit retrouver plus de sérénité sur de nombreux sujets et cesser de faire tourner cette machine réglementaire insupportable pour les agriculteurs. Dernier dossier en date : le compte pénibilité. En agriculture, il est quasiment inapplicable. J’ai assisté à une réunion surréaliste où l’on nous explique que la pénibilité, quand on passe huit heures par jour sur un tracteur, dépend de la dureté du sol. C’est fou. Jusqu’en juin, nous avons obtenu de ne pas mettre en place de compte pénibilité dans nos exploitations. Même si la loi Macron (ministre de l’Economie, ndlr) nous concerne de loin, nous avons deux souhaits : qu’on légifère par ordonnance et par décret pour qu’on ne soumette plus les dossiers à des enquêtes administratives. Pour nous, l’inflation réglementaire se traduit par une complexité insupportable.

En dépit du plan Ecophyto qui visait la division par deux de la consommation de produits phytosanitaires d’ici à 2020, celle-ci a augmenté. Et en décembre, le député Dominique Potier a rendu un rapport préconisant la révision de ce plan.

Il y a beaucoup trop de coercition dans ce rapport et nous allons le challenger sans attendre. En général, on confond volumes consommés et impacts sur la santé et/ou l’environnement. Y a-t-il des matières actives à risque pour la santé, l’environnement ? Ça, c’est la bonne question à se poser. Oui, certaines molécules sont nocives. Des agriculteurs tombent malades, les abeilles disparaissent, les deux tiers des cours d’eau français sont pollués. N’est-ce pas assez clair ?

Nous sommes prêts à moins de pesticides, mais où sont les solutions alternatives, la recherche et développement qui améliore ces méthodes ? En matière de phyto, utiliser moins de produits n’est pas le sujet ; en revanche, il faut intervenir sur la molécule. Nous ne nous contenterons pas d’une solution qui propose une réduction des volumes, ni qu’on nous dise : « la seule solution, c’est l’agroécologie. » Nous ne sommes pas d’accord. Il existe d’autres solutions pour réduire le recours aux produits phytosanitaires, par la semence, notamment. Il faut arrêter d’opposer le tout réglementaire à l’innovation. Regardez ce qu’il se passe du côté d’Orléans (Loiret), où se développe une Vallée numérique du végétal. Avec toutes les applications numériques, l’imagerie satellitaire, les drones, nous serons capables d’améliorer notre impact et d’apporter désherbants et fongicides sur les cultures à des doses infiniment moins importantes. En combinant les données météorologiques, hydrologiques, de composition du sol, on pourra s’approcher au plus près des besoins en eau ou fertilisants.

Où en est le dossier OGM à la FNSEA ?

Là aussi, le discours de la FNSEA est clair, mais loin des caricatures : nous défendons un principe d’innovation.

Quand allez-vous entamer votre révolution ?

Le couple environnement/agriculture peut fonctionner s’il y a du bon sens. Ne pas épandre de produits phytosanitaires derrière les lieux publics, à côté des écoles, ça coule de source. Mais interdire l’épandage à moins de 200 mètres de toute habitation, c’est n’importe quoi ! Est-on prêt à renoncer à six millions d’hectares de cultures ?

Il suffit de cultiver sans ces produits…

Etes-vous sûre que c’est la solution ? Il faut voir aussi toutes les absurdités dans le domaine de l’énergie. Je pense au cas des blés qui contiennent des mycotoxines, impropres à la consommation et que l’on pourrait valoriser avec la méthanisation. Or, dès qu’il s’agit d’un aliment, il est interdit, de manière dogmatique, de les utiliser pour produire de l’énergie. D’ailleurs, pourquoi ne sont-ils pas impropres à la consommation dans des pays comme l’Egypte ? De la même façon, pourquoi les farines animales ne sont-elles pas autorisées en France ? Cela ne signifie pas qu’on les souhaite, mais tout de même, c’est illogique.

D’où vous vient cette résistance à la mutation ?

A la suite du Grenelle de l’environnement, le bilan qui a été fait a révélé une chose : le secteur agricole est celui qui s’est le plus réformé depuis 2007-2008. Un paysan aujourd’hui, c’est un chef d’entreprise qui prend des décisions, qui engage son avenir économique, social, personnel. Or l’inflation réglementaire annule tous ses efforts. C’est là qu’est la résistance.

Par exemple ?

Il ne se passe pas une semaine sans qu’un maire ou un paysan soit assigné devant les tribunaux. Les agriculteurs ne peuvent même plus entretenir les rigoles dans leurs prés à cause de la réglementation sur les cours d’eau ! Faire des demandes administratives pour nettoyer des bouts de fossé, c’est dingue.

On assiste aussi à une multiplication de projets absurdes, comme le barrage de Sivens, dans le Tarn…

Il s’agit d’une retenue d’eau, précisons bien les choses. Ce projet a démarré dans les années 1990 et je me demande aujourd’hui s’il a été bien défendu. S’il avait uniquement eu pour but d’irriguer des plaines de maïs, nous aurions été d’accord pour le stopper, mais il ne s’agissait pas du tout de ça. La retenue visait à sécuriser les approvisionnements en eau d’une agriculture diversifiée – arboriculture, maraîchage, production de semences. Quand un projet a respecté les procédures, il faut aller au bout. Sinon, on ne croit plus en la démocratie.

A lire aussi sur Terraeco.net :
- « Forêt contre champs : la guerre factice du président de la FNSEA »

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Journaliste errant dans les sujets environnementaux depuis treize ans. A Libération, mais de plus en plus ailleurs, s’essayant à d’autres modes d’écriture (Arte, France Inter, Terra of course, ...). Il y a deux ans, elle a donné naissance (avec Eric Blanchet) à Bridget Kyoto, un double déjanté qui offre chaque semaine une Minute nécessaire sur Internet.

45 commentaires
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  • Si l’agriculture intensive polluante, destructrice de notre environnement est montrée du doigt, lui il montre du doigt la règlementation écologique, on ose imaginer ce que ce serait s’il n’y en avait pas... !.....Fi de la soumission de l’agriculture aux lois du marché qui est pourtant responsable de la crise subit par les éleveurs.... !.....je ne crois pas qu’il y ait grand chose à tirer de cet individu et de la FNSEA.....La réponse est entre les mains du consommateur, les solutions alternatives, il ne veut pas les voir de peur de se faire botter les fesses par ses maîtres, il a mis les agriculteurs entre les mains de la finance, il n’ont même plus la liberté d’avoir leurs propres semences... !....Vivant dans l’illusion qu’ils peuvent nourrir la terre entière, sans doute un vieux relent de néocolonialisme... !.....

    17.03 à 17h09 - Répondre - Alerter
  • les alternatives sont annulés à cause de la FNSEA :
    "L’organisation de la journée du 29 mars à l’occasion des 10 ans de la semaine pour les alternatives aux pesticides est plus que grandement compromise.
    Dans ce cadre, une manifestation pacifique et familiale avec une marche citoyenne, un marché bio, un colloque (avec l’intervention des médecins Limousins et de Paul François président de Phyto-victimes), était prévue ce dimanche 29 mars à Allassac.
    Nous nous voyons malheureusement dans l’obligation morale d’annuler cet événement.
    Dans l’attente d’un communiqué de presse commun à l’ensemble des associations organisatrices de cette journée, nous souhaitons vous apporter quelques précisions.
    Nous avons été informés par les autorités sur un risque majeur de troubles à l’ordre public, conforté par des menaces graves et précises proférées à l’encontre de cette manifestation (des organisateurs et de membres de notre association).
    Selon ces informations recoupées, de nombreux « contre manifestants » auraient eu l’intention de se présenter à ce rendez vous entraînant de fait un risque important d’atteintes aux personnes et aux biens.
    La sagesse nous pousse donc à décider d’annuler cette manifestation.
    Toutes les précisions et explications vous seront données rapidement par un communiqué de presse à venir.
    Nous sommes sincèrement navrés mais ne pouvons pour des raisons évidentes de responsabilité morale s’associer à un risque de confrontation qui semble aujourd’hui inévitable et qui nous échapperait totalement.
    Les autorités saluent la sagesse des associations organisatrices (ALLASSAC ONGF/LES AMIS DE LA TERRE LIMOUSIN / L’AMLP/ GF…).
    Elles affirment qu’à notre demande, dès la semaine prochaine, une réunion pour sortir de cette impasse sera organisée. Il est inadmissible que cette situation nous pousse à prendre cette décision particulièrement douloureuse pour tous ceux qui ont œuvré pour faire de cet évènement une rencontre familiale et une journée de fête.
    Cette décision douloureuse est ressentie par un grand nombre d’entre nous, et à juste titre comme une atteinte à notre liberté d’expression. Nous ne resterons pas sans réagir."

    http://www.lamontagne.fr/limousin/a... _

    27.03 à 09h20 - Répondre - Alerter
  • Cet interview gentillette ne cherche pas du tout à mettre M.Beulin face à ses contradictions...mais le laisse doctement nous expliquer que les pesticides, c’est pas grave et le bio, y en a marre à la fin. C’est presque de la promo

    2.03 à 21h35 - Répondre - Alerter
  • je cite dans " La prévention des risques professionnels des pesticides " : http://www.officiel-prevention.com/... : Des réductions dans l’usage des pesticides sont possibles en résorbant les inefficacités des exploitations : il convient de limiter l’usage des phytosanitaires au strict nécessaire et d’optimiser les doses et nombres de traitement en fonction des critères météo, état sanitaire, stade de développement de la culture...
    Par ailleurs, la suppression ou la substitution des produits ou procédés dangereux par d’autres qui le sont moins est la mesure de prévention prioritaire qui s’impose. Par exemple :
    - dans les serres, la stérilisation du sol par la vapeur est préférable à la fumigation parce que, en plus de détruire la majorité des parasites, elle n’a aucun effet secondaire toxique.
    - la réduction des intrants phytosanitaires est une mesure de prévention primaire de la filière horticole et arboricole avec adoption d’alternatives à certains traitements (Protection Biologique Intégrée, auxiliaires vivants de culture et phéromones spécifiques de confusion sexuelle ...).
    - l’entretien du sol doit se faire plus souvent par travail du sol mécanique, par application de paillis, par enherbement du rang entre les ceps ..., plutôt que par désherbage chimique.

    25.02 à 10h10 - Répondre - Alerter
  • Ce ne sont pas les agriculteurs le problème mais LA FNSEA qui noyotte l agriculture française, les chambres et le ministère de l agriculture depuis des années avec à sa tête des très grands exploitants qui ne gèrent pas des ferme mais des entreprises....le soin de la terre n est pas prioritaire pour eux, une seule et unique priorité, le rendement...

    23.02 à 20h29 - Répondre - Alerter
  • @charlubs non je ne suis pas agricultrice mais je ne retourne pas me coucher. En effet, ça fait 20 ans que je les forme les agriculteurs et les futurs agriculteurs essentiellemnt dans le bio. J’en ai vu des centaines et j’en côtoie quotidiennement qu’ils soient dans le bio ou le conventionnel et vous savez quoi, en 20 ans j’ai ai vu des paquets tomber comme des mouches (sans mauvais jeu de mots) à cause de maladies neurodegeneratives ou de cancers. J’ai ai vu aussi un paquet passer au bio aussi et pas que pour l’amour des abeilles, et des fleurs. Passer au bio, c’est souvent aussi l’occasion de sortir du système de l’endettement à outrance, de la peur de voir ses rendements baisser (du coup on traite parceque le technico commercial qui bosse avec la coopérative "lance une alerte"), de voir les cours s’effondrer, de vendre à la GD en dessous du prix de production 2 années sur 3 etc....ceux qui sont passés à des systèmes plus économes et en circuits courts globalement s’en portent mieux. Ceux qui s’installent en bio sur des systèmes innovants aussi.
    Et puis tant qu’à parler de cultures biologiquement intensives, de nouveaux systèmes voient le jour et ils sont économes en intrants, (des intrants naturels le plus souvent) ou en systèmes fermés (je pense a l’aquaponie ou aux nouvelles formes d’hydroponie non certifiables mais tout a fait correctes d’un point de vue environnemental). Bref tout ça pour dire que l’hypocrisie se trouve davantage du côté de M. Beulin qui cautionne encore les lobbies tous puissants de la profession (UIPP en tête) qui enchaînent les producteurs en les persuadant qu’il faut acheter, sur ce qui pourrait, ce qui d’ailleurs était gratuit.

    23.02 à 19h56 - Répondre - Alerter
  • Monsieur Beulin,

    Les alternatives vous les connaissez, alors faite pas l’ignorant, c’est l’agriculture bio !!! Si vous continuez, prochainement, votre syndicat et vos membres seront jugés pour empoisonnement et maltraitance du vivant, pour pollution de l’eau, de l’air et de la terre et par la même de l’alimentation humaine, pour accaparement et spéculation des terres agricoles nourricières de France, biens communs des habitants, pour privatisation et spéculation des denrées alimentaires...

    23.02 à 15h31 - Répondre - Alerter
  • Monsieur Beuhhhlin (pas mal l’idée DARNA !) est décidément "bête à manger du foin"... Il reconnaît que les pesticides sont dangereux pour la santé, mais il n’admet pas qu’on puisse interdire de "pesticider" à moins de 200 m des habitations... On croit rêver !
    Mais ils les prennent où leurs "décideurs" ?

    23.02 à 10h49 - Répondre - Alerter
  • Autre conseil d’urgence : les pro pesticides devraient arrêter d’en boire autant, car ils font finir par confondre leurs propres enfants avec les vilains mechants ragondins.

    23.02 à 09h58 - Répondre - Alerter
  • Bonjour Charlubs,
    Personne n’a parlé de tout changer du jour au lendemain. Recréer un écosystème sain prend du temps. Avec une production proche de la nature, la bonne solution est différente dans chaque station. Ensuite, il faut se former, remettre en cause nos convictions et enfin oser. Nous devons apprendre à vivre avec l’incertitude.
    Quand Colbert avait ordonné de planter des chênes pour la marine nationale, une personne lui avait rétorqué, qu’il fallait plus de 100 ans pour récolter un chêne (en fait, certains chênes sont récoltés après 200 ans), Colbert lui répondit : Alors commencez tout de suite, il n’y a plus une seconde à perdre.
    Alors, Monsieur, je vous propose déjà de vous informer à plusieurs sources, la France est riche en expérimentations pour une agriculture durable. Bon, ce n’est pas encore la Suisse, ni l’Allemagne ou les pays nordiques. Mais les réflexions foisonnent. Demandez conseil et ensuite, vous pourrez vous faire votre opinion et agir. Dans tous les domaines, les techniques évoluent, même en agriculture ou dans le domaine forestier (en référence à toutes ces décennies d’enrésinement).

    22.02 à 10h29 - Répondre - Alerter
  • l’alternative existe et de plus en plus d’agriculteurs y passent , c’est agroforesterie+semis direct+couvert sol . Certes ça prend du temps aussi bien sur le terrain ( des arbres , des haies ça ne poussent pas en une saison , l’écosystème a besoin de plusieurs saisons pour être mis en place ) que dans les mentalités ( retour expérience , mise en groupe , sécurisation de l’expérimentation par étape , par parcelle , le passage qui n’est pas uniforme , dépend des cultures , de la région etc ) .

    tout ce que demande ceux qui vont vers l’alternative est d’être au moins à égalité à ceux qui restent en conventionnel vis à vis des subventions , de la pac , etc , c’est à dire ne pas être pénalisé pa rapport au conventionnel . Ils ne demandent pas forcément à être plus avantagé que le conventionnel .

    Avec le temps et les retours positifs , ceux restés en conventionnel basculeront vers l’agrosforesterie +semis direct+couvert sol .

    22.02 à 09h41 - Répondre - Alerter
  • l’alternative existe et de plus en plus d’agriculteurs y passent , c’est agroforesterie+semis direct+couvert sol . Certes ça prend du temps aussi bien sur le terrain ( des arbres , des haies ça ne poussent pas en une saison , l’écosystème a besoin de plusieurs saisons pour être mis en place ) que dans les mentalités ( retour expérience , mise en groupe , sécurisation de l’expérimentation par étape , par parcelle , le passage qui n’est pas uniforme , dépend des cultures , de la région etc ) .

    tout ce que demande ceux qui vont vers l’alternative est d’être au moins à égalité à ceux qui restent en conventionnel vis à vis des subventions , de la pac , etc , c’est à dire ne pas être pénalisé pa rapport au conventionnel . Ils ne demandent pas forcément à être plus avantagé que le conventionnel .

    Avec le temps et les retours positifs , ceux restés en conventionnel basculeront vers l’agrosforesterie +semis direct+couvert sol .

    22.02 à 09h40 - Répondre - Alerter
  • Faut-il avoir trouver des solutions alternatives pour éviter d’empoisonner ?

    21.02 à 22h48 - Répondre - Alerter
  • Regardez ce qu’il se passe du côté d’Orléans (Loiret), où se développe une Vallée numérique du végétal. Avec toutes les applications numériques, l’imagerie satellitaire, les drones, nous serons capables d’améliorer notre impact et d’apporter désherbants et fongicides sur les cultures à des doses infiniment moins importantes. En combinant les données météorologiques, hydrologiques, de composition du sol, on pourra s’approcher au plus près des besoins en eau ou fertilisants, proclame Beuhhhlin .
    En plus de son indeniable mauvaise foi en ce qui concerne son rôle de publicitaire privilegie des firmes petrochimiques, il a 1 profond mepris des consequences aggrantes de sa politique sur le chômage. A l image de tous les Macron ou maqueraux de la finance par ailleurs.
    Il fait fi volontairement des solutions alternatives car cela ne lui permettra plus de s en mettre encore plus dans les poches. Rien a voir avec ses pseudo scrupules sur l avenir de l agriculture.

    21.02 à 11h47 - Répondre - Alerter
  • Apparament il y à beaucoup de pro bio qui font des commentaires sur le sujet de l’agriculture. Mais j’ai 2 questions à leurs poser : 1 êtes vous agriculteurs ? Non ? Bon alors vous pouvez retourner vous coucher car vous n’êtes pas au courant de tous ce que l’on doit subir pour vous nourrir ( oui je suis agriculteur) et en 2 c’est une question simple quand vous êtes malade vous allez voir le médecin pour qu’il vous donne un anti-biotique ou qu’il vous vaccine ? Oui ? Bande d’hypocrite les traitements que l’on utilisent ne sont que l’équivalent pour les végétaux des anti-biotiques et des vaccins car nous ne sortons pas notre pulverisateur pour le plaisir, nous avons d’abord regardé l’état de santé de la plante et consulté un agronome (l’équivalent du médecin) pour avoir une ordonnance (oui la le nom ne change pas) phyto-pharmaceutique. Et une fois que l’on a tout cela et que le traitement est fait tout est enregistrer sur ordinateur pour avoir une traçabilité en cas de problème. Vous faites pareil quand vous avez fini de prendre vos médicaments ?

    21.02 à 08h33 - Répondre - Alerter
  • Je suis prêt à arrêter de boire, mais avec quel alcool ? Pour le président de la FNSEA, (un bon bourrin) "l’environnement, ça commence à bien faire". Comme lecteur, qui aurait rêvé plus con comme discours ? Au-delà, tu meurs !! Eh ben si, il est président de la FNSEA. Pas moins. Comme il m’arrive de le faire, j’écris un commentaire bref sur le seul titre, éventuellement plus une ou deux phrases, puis je lis l’article. Et je rectifie en fonction de la lecture, bien sûr. C’est le fruit d’une longue pratique, rassurez-vous. Il y a souvent des corrections, mais là, avec le FNSEA-PDG, pas de correction nécessaire, il était pile-poil dans le collimateur, tel qu’en son rôle affiché. ""...nous allons le challenger (- cet accord -) sans attendre..." En français dans le texte. "" nous serons capables ...d’apporter désherbants et fongicides sur les cultures à des doses infiniment moins importantes..."infiniment moins, qu’y dit le mec", même pas froid aux yeux. Et il termine par " Sinon, on ne croit plus en la démocratie." . Marseillaise, fermez l’banc, rompez ! Vous voyez, ça marche, souvent, le pré-commentaire avant de lire. Comment voulez-vous changer les manières de voir, avec un tel personnage ? Qui nous récitera jusqu’à la tombe "Je pesticiderai infiniment moins". On est mal barré. Chacun dans notre endroit, réduisons nos achats de produits empoisonnés. Augmentons petit à petit notre consommation de produits bio, gentiment, tranquillement.

    20.02 à 23h24 - Répondre - Alerter
  • Un article intéressant, bien que les questions soient largement orientées. C’était une bonne idée d’interviewer Xavier Beulin pour avoir un avis différent dans un journal comme Terraeco.
    "Le couple environnement/agriculture peut fonctionner s’il y a du bon sens". Pourquoi titrer "l’environnement ça commence a bien faire" ?

    Bref, en tout cas son discours fait sens, sans forcément être d’accord, il représente beaucoup d’agriculteurs qui sont face à la sanction et l’application parfois bête des réglementations environnementales. Croire qu’on passera tout au bio demain, c’est de l’hérésie. Alors oui, aller vers une application réduite et intelligente des phytos est une bonne démarche.

    20.02 à 20h58 - Répondre - Alerter
  • C’est "marrant", les solutions qu’il trouve acceptable c’est de mettre des pesticides en plus petite dose plutôt que d’aller vers l’arrêt de toute cette pollution. Toute cette pollution devrait être taxer pour permettre au bio de se développer plus vite.

    20.02 à 17h14 - Répondre - Alerter
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