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20-02-2015
Mots clés
Agriculture
France
Entretien

Xavier Beulin : « Nous sommes prêts à moins de pesticides, mais où sont les solutions alternatives ? »

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Xavier Beulin : « Nous sommes prêts à moins de pesticides, mais où sont les solutions alternatives ? »
(Crédit photo : Olivier Roller - Divergence)
 
Pour le président de la FNSEA, l’environnement, ça commence à bien faire. Trop de réglementations, pas suffisamment d’innovations. L’homme en a assez que l’agriculture soit montrée du doigt.
Le Baromètre de cet article
ÉCOLOGIE SOCIÉTÉ ÉCONOMIE
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En ce début d’année, les objectifs de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) sont clairs : abattre la réglementation française en matière d’agriculture.

L’agriculture est devenue un exutoire facile. Dans la plupart des conférences environnementales, elle est montrée du doigt, malmenée et fait l’objet d’attaques. Produits phytosanitaires, gestion de l’eau, bien-être animal, climat… on doit retrouver plus de sérénité sur de nombreux sujets et cesser de faire tourner cette machine réglementaire insupportable pour les agriculteurs. Dernier dossier en date : le compte pénibilité. En agriculture, il est quasiment inapplicable. J’ai assisté à une réunion surréaliste où l’on nous explique que la pénibilité, quand on passe huit heures par jour sur un tracteur, dépend de la dureté du sol. C’est fou. Jusqu’en juin, nous avons obtenu de ne pas mettre en place de compte pénibilité dans nos exploitations. Même si la loi Macron (ministre de l’Economie, ndlr) nous concerne de loin, nous avons deux souhaits : qu’on légifère par ordonnance et par décret pour qu’on ne soumette plus les dossiers à des enquêtes administratives. Pour nous, l’inflation réglementaire se traduit par une complexité insupportable.

En dépit du plan Ecophyto qui visait la division par deux de la consommation de produits phytosanitaires d’ici à 2020, celle-ci a augmenté. Et en décembre, le député Dominique Potier a rendu un rapport préconisant la révision de ce plan.

Il y a beaucoup trop de coercition dans ce rapport et nous allons le challenger sans attendre. En général, on confond volumes consommés et impacts sur la santé et/ou l’environnement. Y a-t-il des matières actives à risque pour la santé, l’environnement ? Ça, c’est la bonne question à se poser. Oui, certaines molécules sont nocives. Des agriculteurs tombent malades, les abeilles disparaissent, les deux tiers des cours d’eau français sont pollués. N’est-ce pas assez clair ?

Nous sommes prêts à moins de pesticides, mais où sont les solutions alternatives, la recherche et développement qui améliore ces méthodes ? En matière de phyto, utiliser moins de produits n’est pas le sujet ; en revanche, il faut intervenir sur la molécule. Nous ne nous contenterons pas d’une solution qui propose une réduction des volumes, ni qu’on nous dise : « la seule solution, c’est l’agroécologie. » Nous ne sommes pas d’accord. Il existe d’autres solutions pour réduire le recours aux produits phytosanitaires, par la semence, notamment. Il faut arrêter d’opposer le tout réglementaire à l’innovation. Regardez ce qu’il se passe du côté d’Orléans (Loiret), où se développe une Vallée numérique du végétal. Avec toutes les applications numériques, l’imagerie satellitaire, les drones, nous serons capables d’améliorer notre impact et d’apporter désherbants et fongicides sur les cultures à des doses infiniment moins importantes. En combinant les données météorologiques, hydrologiques, de composition du sol, on pourra s’approcher au plus près des besoins en eau ou fertilisants.

Où en est le dossier OGM à la FNSEA ?

Là aussi, le discours de la FNSEA est clair, mais loin des caricatures : nous défendons un principe d’innovation.

Quand allez-vous entamer votre révolution ?

Le couple environnement/agriculture peut fonctionner s’il y a du bon sens. Ne pas épandre de produits phytosanitaires derrière les lieux publics, à côté des écoles, ça coule de source. Mais interdire l’épandage à moins de 200 mètres de toute habitation, c’est n’importe quoi ! Est-on prêt à renoncer à six millions d’hectares de cultures ?

Il suffit de cultiver sans ces produits…

Etes-vous sûre que c’est la solution ? Il faut voir aussi toutes les absurdités dans le domaine de l’énergie. Je pense au cas des blés qui contiennent des mycotoxines, impropres à la consommation et que l’on pourrait valoriser avec la méthanisation. Or, dès qu’il s’agit d’un aliment, il est interdit, de manière dogmatique, de les utiliser pour produire de l’énergie. D’ailleurs, pourquoi ne sont-ils pas impropres à la consommation dans des pays comme l’Egypte ? De la même façon, pourquoi les farines animales ne sont-elles pas autorisées en France ? Cela ne signifie pas qu’on les souhaite, mais tout de même, c’est illogique.

D’où vous vient cette résistance à la mutation ?

A la suite du Grenelle de l’environnement, le bilan qui a été fait a révélé une chose : le secteur agricole est celui qui s’est le plus réformé depuis 2007-2008. Un paysan aujourd’hui, c’est un chef d’entreprise qui prend des décisions, qui engage son avenir économique, social, personnel. Or l’inflation réglementaire annule tous ses efforts. C’est là qu’est la résistance.

Par exemple ?

Il ne se passe pas une semaine sans qu’un maire ou un paysan soit assigné devant les tribunaux. Les agriculteurs ne peuvent même plus entretenir les rigoles dans leurs prés à cause de la réglementation sur les cours d’eau ! Faire des demandes administratives pour nettoyer des bouts de fossé, c’est dingue.

On assiste aussi à une multiplication de projets absurdes, comme le barrage de Sivens, dans le Tarn…

Il s’agit d’une retenue d’eau, précisons bien les choses. Ce projet a démarré dans les années 1990 et je me demande aujourd’hui s’il a été bien défendu. S’il avait uniquement eu pour but d’irriguer des plaines de maïs, nous aurions été d’accord pour le stopper, mais il ne s’agissait pas du tout de ça. La retenue visait à sécuriser les approvisionnements en eau d’une agriculture diversifiée – arboriculture, maraîchage, production de semences. Quand un projet a respecté les procédures, il faut aller au bout. Sinon, on ne croit plus en la démocratie.

A lire aussi sur Terraeco.net :
- « Forêt contre champs : la guerre factice du président de la FNSEA »

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Journaliste errant dans les sujets environnementaux depuis treize ans. A Libération, mais de plus en plus ailleurs, s’essayant à d’autres modes d’écriture (Arte, France Inter, Terra of course, ...). Il y a deux ans, elle a donné naissance (avec Eric Blanchet) à Bridget Kyoto, un double déjanté qui offre chaque semaine une Minute nécessaire sur Internet.

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  • Si l’agriculture intensive polluante, destructrice de notre environnement est montrée du doigt, lui il montre du doigt la règlementation écologique, on ose imaginer ce que ce serait s’il n’y en avait pas... !.....Fi de la soumission de l’agriculture aux lois du marché qui est pourtant responsable de la crise subit par les éleveurs.... !.....je ne crois pas qu’il y ait grand chose à tirer de cet individu et de la FNSEA.....La réponse est entre les mains du consommateur, les solutions alternatives, il ne veut pas les voir de peur de se faire botter les fesses par ses maîtres, il a mis les agriculteurs entre les mains de la finance, il n’ont même plus la liberté d’avoir leurs propres semences... !....Vivant dans l’illusion qu’ils peuvent nourrir la terre entière, sans doute un vieux relent de néocolonialisme... !.....

    17.03 à 17h09 - Répondre - Alerter
  • les alternatives sont annulés à cause de la FNSEA :
    "L’organisation de la journée du 29 mars à l’occasion des 10 ans de la semaine pour les alternatives aux pesticides est plus que grandement compromise.
    Dans ce cadre, une manifestation pacifique et familiale avec une marche citoyenne, un marché bio, un colloque (avec l’intervention des médecins Limousins et de Paul François président de Phyto-victimes), était prévue ce dimanche 29 mars à Allassac.
    Nous nous voyons malheureusement dans l’obligation morale d’annuler cet événement.
    Dans l’attente d’un communiqué de presse commun à l’ensemble des associations organisatrices de cette journée, nous souhaitons vous apporter quelques précisions.
    Nous avons été informés par les autorités sur un risque majeur de troubles à l’ordre public, conforté par des menaces graves et précises proférées à l’encontre de cette manifestation (des organisateurs et de membres de notre association).
    Selon ces informations recoupées, de nombreux « contre manifestants » auraient eu l’intention de se présenter à ce rendez vous entraînant de fait un risque important d’atteintes aux personnes et aux biens.
    La sagesse nous pousse donc à décider d’annuler cette manifestation.
    Toutes les précisions et explications vous seront données rapidement par un communiqué de presse à venir.
    Nous sommes sincèrement navrés mais ne pouvons pour des raisons évidentes de responsabilité morale s’associer à un risque de confrontation qui semble aujourd’hui inévitable et qui nous échapperait totalement.
    Les autorités saluent la sagesse des associations organisatrices (ALLASSAC ONGF/LES AMIS DE LA TERRE LIMOUSIN / L’AMLP/ GF…).
    Elles affirment qu’à notre demande, dès la semaine prochaine, une réunion pour sortir de cette impasse sera organisée. Il est inadmissible que cette situation nous pousse à prendre cette décision particulièrement douloureuse pour tous ceux qui ont œuvré pour faire de cet évènement une rencontre familiale et une journée de fête.
    Cette décision douloureuse est ressentie par un grand nombre d’entre nous, et à juste titre comme une atteinte à notre liberté d’expression. Nous ne resterons pas sans réagir."

    http://www.lamontagne.fr/limousin/a... _

    27.03 à 09h20 - Répondre - Alerter
  • Cet interview gentillette ne cherche pas du tout à mettre M.Beulin face à ses contradictions...mais le laisse doctement nous expliquer que les pesticides, c’est pas grave et le bio, y en a marre à la fin. C’est presque de la promo

    2.03 à 21h35 - Répondre - Alerter
  • je cite dans " La prévention des risques professionnels des pesticides " : http://www.officiel-prevention.com/... : Des réductions dans l’usage des pesticides sont possibles en résorbant les inefficacités des exploitations : il convient de limiter l’usage des phytosanitaires au strict nécessaire et d’optimiser les doses et nombres de traitement en fonction des critères météo, état sanitaire, stade de développement de la culture...
    Par ailleurs, la suppression ou la substitution des produits ou procédés dangereux par d’autres qui le sont moins est la mesure de prévention prioritaire qui s’impose. Par exemple :
    - dans les serres, la stérilisation du sol par la vapeur est préférable à la fumigation parce que, en plus de détruire la majorité des parasites, elle n’a aucun effet secondaire toxique.
    - la réduction des intrants phytosanitaires est une mesure de prévention primaire de la filière horticole et arboricole avec adoption d’alternatives à certains traitements (Protection Biologique Intégrée, auxiliaires vivants de culture et phéromones spécifiques de confusion sexuelle ...).
    - l’entretien du sol doit se faire plus souvent par travail du sol mécanique, par application de paillis, par enherbement du rang entre les ceps ..., plutôt que par désherbage chimique.

    25.02 à 10h10 - Répondre - Alerter
  • Ce ne sont pas les agriculteurs le problème mais LA FNSEA qui noyotte l agriculture française, les chambres et le ministère de l agriculture depuis des années avec à sa tête des très grands exploitants qui ne gèrent pas des ferme mais des entreprises....le soin de la terre n est pas prioritaire pour eux, une seule et unique priorité, le rendement...

    23.02 à 20h29 - Répondre - Alerter
  • @charlubs non je ne suis pas agricultrice mais je ne retourne pas me coucher. En effet, ça fait 20 ans que je les forme les agriculteurs et les futurs agriculteurs essentiellemnt dans le bio. J’en ai vu des centaines et j’en côtoie quotidiennement qu’ils soient dans le bio ou le conventionnel et vous savez quoi, en 20 ans j’ai ai vu des paquets tomber comme des mouches (sans mauvais jeu de mots) à cause de maladies neurodegeneratives ou de cancers. J’ai ai vu aussi un paquet passer au bio aussi et pas que pour l’amour des abeilles, et des fleurs. Passer au bio, c’est souvent aussi l’occasion de sortir du système de l’endettement à outrance, de la peur de voir ses rendements baisser (du coup on traite parceque le technico commercial qui bosse avec la coopérative "lance une alerte"), de voir les cours s’effondrer, de vendre à la GD en dessous du prix de production 2 années sur 3 etc....ceux qui sont passés à des systèmes plus économes et en circuits courts globalement s’en portent mieux. Ceux qui s’installent en bio sur des systèmes innovants aussi.
    Et puis tant qu’à parler de cultures biologiquement intensives, de nouveaux systèmes voient le jour et ils sont économes en intrants, (des intrants naturels le plus souvent) ou en systèmes fermés (je pense a l’aquaponie ou aux nouvelles formes d’hydroponie non certifiables mais tout a fait correctes d’un point de vue environnemental). Bref tout ça pour dire que l’hypocrisie se trouve davantage du côté de M. Beulin qui cautionne encore les lobbies tous puissants de la profession (UIPP en tête) qui enchaînent les producteurs en les persuadant qu’il faut acheter, sur ce qui pourrait, ce qui d’ailleurs était gratuit.

    23.02 à 19h56 - Répondre - Alerter
  • Monsieur Beulin,

    Les alternatives vous les connaissez, alors faite pas l’ignorant, c’est l’agriculture bio !!! Si vous continuez, prochainement, votre syndicat et vos membres seront jugés pour empoisonnement et maltraitance du vivant, pour pollution de l’eau, de l’air et de la terre et par la même de l’alimentation humaine, pour accaparement et spéculation des terres agricoles nourricières de France, biens communs des habitants, pour privatisation et spéculation des denrées alimentaires...

    23.02 à 15h31 - Répondre - Alerter
  • Monsieur Beuhhhlin (pas mal l’idée DARNA !) est décidément "bête à manger du foin"... Il reconnaît que les pesticides sont dangereux pour la santé, mais il n’admet pas qu’on puisse interdire de "pesticider" à moins de 200 m des habitations... On croit rêver !
    Mais ils les prennent où leurs "décideurs" ?

    23.02 à 10h49 - Répondre - Alerter
  • Autre conseil d’urgence : les pro pesticides devraient arrêter d’en boire autant, car ils font finir par confondre leurs propres enfants avec les vilains mechants ragondins.

    23.02 à 09h58 - Répondre - Alerter
    • Je crois que nous faisons que perdre notre temps de discuter avec des personnes formées et endoctrinées par les multinationales.

      Alors même que tant de recherches prouvent que l’agriculture industrielle, à fort intrants agrochimiques, tue la vie dans nos sols, dans nos nappes phréatiques, dans nos écosystèmes, augmentent de manière dramatique les cancers, perturbent nos systèmes endocriniens, appauvrissent nos paysans par la baisse des rendements de leur domaine. Et j’en passe....

      Il n’est pas bon d’être dogmatique et de ne voir que l’aspect financier immédiat et même pas dans 2, 3 ou 10 ans. C’est un non sens en tant qu’entrepreneur, c’est même irresponsable et manipulateur.

      Quelle France voulez-vous Monsieur Beulin ? Ou il n’y a que vos intérêts cupides et personnels ?

      23.02 à 16h39 - Répondre - Alerter
  • Bonjour Charlubs,
    Personne n’a parlé de tout changer du jour au lendemain. Recréer un écosystème sain prend du temps. Avec une production proche de la nature, la bonne solution est différente dans chaque station. Ensuite, il faut se former, remettre en cause nos convictions et enfin oser. Nous devons apprendre à vivre avec l’incertitude.
    Quand Colbert avait ordonné de planter des chênes pour la marine nationale, une personne lui avait rétorqué, qu’il fallait plus de 100 ans pour récolter un chêne (en fait, certains chênes sont récoltés après 200 ans), Colbert lui répondit : Alors commencez tout de suite, il n’y a plus une seconde à perdre.
    Alors, Monsieur, je vous propose déjà de vous informer à plusieurs sources, la France est riche en expérimentations pour une agriculture durable. Bon, ce n’est pas encore la Suisse, ni l’Allemagne ou les pays nordiques. Mais les réflexions foisonnent. Demandez conseil et ensuite, vous pourrez vous faire votre opinion et agir. Dans tous les domaines, les techniques évoluent, même en agriculture ou dans le domaine forestier (en référence à toutes ces décennies d’enrésinement).

    22.02 à 10h29 - Répondre - Alerter
  • l’alternative existe et de plus en plus d’agriculteurs y passent , c’est agroforesterie+semis direct+couvert sol . Certes ça prend du temps aussi bien sur le terrain ( des arbres , des haies ça ne poussent pas en une saison , l’écosystème a besoin de plusieurs saisons pour être mis en place ) que dans les mentalités ( retour expérience , mise en groupe , sécurisation de l’expérimentation par étape , par parcelle , le passage qui n’est pas uniforme , dépend des cultures , de la région etc ) .

    tout ce que demande ceux qui vont vers l’alternative est d’être au moins à égalité à ceux qui restent en conventionnel vis à vis des subventions , de la pac , etc , c’est à dire ne pas être pénalisé pa rapport au conventionnel . Ils ne demandent pas forcément à être plus avantagé que le conventionnel .

    Avec le temps et les retours positifs , ceux restés en conventionnel basculeront vers l’agrosforesterie +semis direct+couvert sol .

    22.02 à 09h41 - Répondre - Alerter
  • l’alternative existe et de plus en plus d’agriculteurs y passent , c’est agroforesterie+semis direct+couvert sol . Certes ça prend du temps aussi bien sur le terrain ( des arbres , des haies ça ne poussent pas en une saison , l’écosystème a besoin de plusieurs saisons pour être mis en place ) que dans les mentalités ( retour expérience , mise en groupe , sécurisation de l’expérimentation par étape , par parcelle , le passage qui n’est pas uniforme , dépend des cultures , de la région etc ) .

    tout ce que demande ceux qui vont vers l’alternative est d’être au moins à égalité à ceux qui restent en conventionnel vis à vis des subventions , de la pac , etc , c’est à dire ne pas être pénalisé pa rapport au conventionnel . Ils ne demandent pas forcément à être plus avantagé que le conventionnel .

    Avec le temps et les retours positifs , ceux restés en conventionnel basculeront vers l’agrosforesterie +semis direct+couvert sol .

    22.02 à 09h40 - Répondre - Alerter
  • Faut-il avoir trouver des solutions alternatives pour éviter d’empoisonner ?

    21.02 à 22h48 - Répondre - Alerter
  • Regardez ce qu’il se passe du côté d’Orléans (Loiret), où se développe une Vallée numérique du végétal. Avec toutes les applications numériques, l’imagerie satellitaire, les drones, nous serons capables d’améliorer notre impact et d’apporter désherbants et fongicides sur les cultures à des doses infiniment moins importantes. En combinant les données météorologiques, hydrologiques, de composition du sol, on pourra s’approcher au plus près des besoins en eau ou fertilisants, proclame Beuhhhlin .
    En plus de son indeniable mauvaise foi en ce qui concerne son rôle de publicitaire privilegie des firmes petrochimiques, il a 1 profond mepris des consequences aggrantes de sa politique sur le chômage. A l image de tous les Macron ou maqueraux de la finance par ailleurs.
    Il fait fi volontairement des solutions alternatives car cela ne lui permettra plus de s en mettre encore plus dans les poches. Rien a voir avec ses pseudo scrupules sur l avenir de l agriculture.

    21.02 à 11h47 - Répondre - Alerter
  • Apparament il y à beaucoup de pro bio qui font des commentaires sur le sujet de l’agriculture. Mais j’ai 2 questions à leurs poser : 1 êtes vous agriculteurs ? Non ? Bon alors vous pouvez retourner vous coucher car vous n’êtes pas au courant de tous ce que l’on doit subir pour vous nourrir ( oui je suis agriculteur) et en 2 c’est une question simple quand vous êtes malade vous allez voir le médecin pour qu’il vous donne un anti-biotique ou qu’il vous vaccine ? Oui ? Bande d’hypocrite les traitements que l’on utilisent ne sont que l’équivalent pour les végétaux des anti-biotiques et des vaccins car nous ne sortons pas notre pulverisateur pour le plaisir, nous avons d’abord regardé l’état de santé de la plante et consulté un agronome (l’équivalent du médecin) pour avoir une ordonnance (oui la le nom ne change pas) phyto-pharmaceutique. Et une fois que l’on a tout cela et que le traitement est fait tout est enregistrer sur ordinateur pour avoir une traçabilité en cas de problème. Vous faites pareil quand vous avez fini de prendre vos médicaments ?

    21.02 à 08h33 - Répondre - Alerter
    • Personnellement, je crois que M. Xavier Beulin devrait retourner sur les bancs d’école. Comprendre d’abord l’approche par la complexité (Voir MOOC avec Edgar Morin), le MOOC sur le développement durable de Pascal Costa, les fondements de la gestion de l’écosystème et avoir moins confiance aux théories de multinationales qui, et cela s’est vérifié plusieurs fois, ont réussi a soudoyer et corrompre des hommes politiques et orienter dans leur sens le résultat de nombreux chercheurs. Je suis ingénieur forestier, diplômé de l’école polytechnique fédérale de Zürich. Avec mes meilleures salutations.

      21.02 à 11h06 - Répondre - Alerter
    • s’il fallait laiser l’armée aux seuls militaire nous serions en guerre(c’est de bonne guerre :êtes vous seulement détenteur de tous les savoir ?:polytechnicien. !?apprenez nous quelque chose cela me surprendra.
      retournez au cul de vos vaches c’est là ,votre lieu privilégié de réflexion !

      21.02 à 18h40 - Répondre - Alerter
      • Monsieur Belin,
        La démarche scientifique accepte de changer ses paradigmes quand on a pu démontrer que ce qu’on croyait auparavant n’était pas juste. Contrairement aux religions, elle n’est pas dogmatique. Chaque époque avait ses vérités qui se sont vérifiées fausses par la suite. Ne croyait-on pas à une époque que la terre était plate ? La connaissance a beaucoup évolué depuis 50 ans et dans 50 ans on remettra en cause ce que nous savons aujourd’hui.
        Cher Monsieur, j’ai grandi à la montagne, à plus de 1’500m d’altitude, dans un environnement rural. A cette altitude, les conditions de culture et de vie sont plus difficiles qu’en plaine. Donc, je connais certaines contraintes pour les avoir vécues. Avez-vous des origines rurales ? Avec votre manière d’écrire, vous m’avez plutôt l’air d’être un urbain (peut-être même Parisien) qui sait mieux que nous les péquenots.
        Pour votre gouverne, je me permets de vous orienter sur les dernières recherches en agronomie qui ont constaté que l’agriculture biologique, si elle était moins productive les premières années après son introduction, augmentait sa productivité par la suite et de manière durable.
        Par ailleurs, la rentabilité augmente car il n’est plus nécessaire d’acheter tous les intrants chimiques et même les semences OGM. Il a aussi été observé que les fruits et légumes biologiques ne sont pas seulement plus goûteux, mais contiennent aussi plus de vitamines et de sels minéraux.
        Il a aussi été répertorié une plus grande fréquence de cancers en campagne que dans les villes.
        Une autre question : Quel apport profite l’agriculture du travail des abeilles et pourquoi, actuellement, elles vivent mieux en ville qu’en campagne ? Ce n’est pas seulement la varroa et certains autres parasites, mais aussi d’autres facteurs.
        Connaissez-vous aussi le temps nécessaire pour assainir les nappes phréatiques qui alimentent l’eau que nous buvons. Excepté peut-être celle qui est vendue par de grandes multinationales ?
        Finalement, je peux vous assurer une chose. Le cafard (je parle de l’insecte, le cancrelat) nous survivra encore pendant longtemps. Malgré toute la chimie, nous n’avons toujours pas réussi à nous en débarrasser.
        Monsieur Beulin, je vous avais proposé de vous informer un minimum sur les dernières recherches, non seulement en agronomie, en sciences de l’environnement, mais aussi en sociologie et en santé publique. Je m’efforce d’être un citoyen responsable. Bien sût que mes opinions ne sont pas toujours justes, mais je suis convaincu que de rechercher des informations fiables, de réfléchir de manière indépendante et d’en débattre, nous permettra peut-être d’élaborer des solutions applicables. Je fais toujours mienne la théorie sur la vérité idoine de Charles-Ferdinand Gonseth et je suis aussi conscient que nous vivons dans un monde particulièrement complexe et qu’il ne peut pas y avoir qu’un dogme unique. Et qu’il est difficile de trouver la bonne solution tout seul, Avec mes meilleures salutations.

        22.02 à 01h00 - Répondre - Alerter
      • "Restez au cul de vos vaches"... Je crois que tout est dit sur le respect que vous portez à l’agriculture et les agriculteurs.
        Donc, si je résume votre "pensée", un paysan est un demeuré qui doit rester à sa place, dans l’étable, pendant que des cerveaux comme vous lui dictent la marche à suivre. Et comme il est trop bête pour comprendre ce qu’il fait, surtout renvoyez-le dans son fumier quand il a l’outrecuidance de poster un commentaire sur sa vision des choses. Félicitations. Continuez, vous finirez ministre...
        PS : j’adore voir les français main dans la main pour hurler à chaque occasion contre les "pesticides" et, dans le même temps, pulvériser les records mondiaux de consommation de médicaments...

        6.03 à 10h41 - Répondre - Alerter
    • Là, c’est un peu gonflé comme argument : T’est pas agri. alors tu te tais ! Sans rire ?
      Bon, moi, je suis agriculteur et, comme des milliers d’autres, je n’utilise aucun pesticide.
      Comment XB peut-il prétendre que les solutions n’existent pas quand de plus en plus d’entre nous prouvent tous les jours dans leurs pratiques que c’est possible, qu’ils en vivent et qu’ils en sont très heureux !
      Vous vous plaignez du "désamour" de la population alors que vous en êtes les premiers responsables par votre refus d’évoluer.
      Ne comptez pas sur nous pour vous plaindre !

      21.02 à 21h38 - Répondre - Alerter
    • @Charlubs
      Non, je suis pas agriculteur, et non je ne suis pas prêt de retourner me coucher, parce que mon ami, "La terre c’est vous qui en vivez, c’est nous qui y VIVONS"
      Nous avons besoin des agriculteurs, c’est un métier merveilleux qu’il faut revaloriser, mais nous ne voulons plus manger n’importe quoi, désolé, et pour pouvez bien vous cramponner à vos méthodes chimiques, ce n’est pas comme cela que vous corrigerez les dégâts déjà commis, ce n’est pas comme cela que vous produirez une nourriture saine, riche en nutriments et porteuse d’avenir pour l’humanité.
      Nous serons de plus en plus nombreux à nous détourner des productions industrielles polluées et le type d’agriculture que vous défendez disparaîtra.
      Personne n’exige que l’agriculture change d’un claquement de doigts du jour au lendemain, mais il s’agit de repartir dans la bonne direction, et vite, le temps presse maintenant.
      A vous de décider si vous voulez faire partie de la solution ou faire partie du problème.
      En ce qui nous concerne le choix est fait.
      Bien cordialement

      21.02 à 23h42 - Répondre - Alerter
      • @Bikepower. Contrairement à ce que vous dites certaines personnes veulent que l’on change tout de suite en particulier nos politiques qui à force de réglementations certaines plus folles les unes que les autres nous emmènent droit dans le mur dans certaines régions et productions. Et non je ne me cramponne pas aux méthodes chimiques je veut me laisser le droit de les utiliser quand le besoin et là. Je m’explique j’ai un élevage de viande et pour éviter les maladies pulmonaires je préfère utiliser des huiles essentielles mais si la bête est trop malade là oui je vais utiliser un médicament. Et pour mes cultures c’est pareil, je suis dans une zone ou les cultures intermédiaires ne sont pas obligatoires pourtant j’ai semé un mélange d’avoine et de vesce afin de protéger et d’enrichir naturellement mes terres à maïs, il n’empêche que je vais quand même devoir remettre de l’azote pour la plante et désherber ces champs avec des produits chimiques. Je ne suis pas fermé aux propositions d’une agriculture differente mais celle-ci n’est pas applicable partout, je pense qu’il est plus judicieux de prendre le meilleure de toutes les agricultures afin que demain nous puissions toujours en vivre, que le consommateur puisse toujours l’acheté à un prix convenable tout en protégeant la planète de nos enfants.

        22.02 à 06h25 - Répondre - Alerter
    • @charlubs
      Heu, non je ne suis pas agricultrice et je ne vais pas retourner me coucher comme vous dites.
      Parce que je suis consommatrice et c’est moi qui paye : avec ma santé quand je bouffe des antibiotiques à tour de bras en consommant des animaux d’élevage qui en sont gavés, des animaux également nourris avec des produits alimentaires douteux (voir le reportage diffusé ce we sur France Inter) ...
      C’est également moi qui paye avec mes impôts la PAC qui bénéficie aux agriculteurs, enfin à certains.
      Et c’est enfin moi qui paye en tant qu’usager quand il faut dépenser des fortunes pour dépolluer l’eau avant qu’elle ne soit potable et ne me sois distribuée. (j’habite en zone rurale).
      Enfin, c’est encore moi qui paye, quand la France est condamnée à des amendes lourdes pour non respect des directives européennes. Et encore quand l’Etat est condamné et doit débourser pour réparer des pollutions graves.
      Bref, je paye partout. Alors, oui ça me regarde, ce que font les agriculteurs.
      Alors, je n’ai même pas besoin d’être fille de médecin pour savoir depuis longtemps qu’on ne va pas réclamer systématiquement des antibiotiques ou des vaccins. Et ça me suffit pour me sentir concernée, puisque, comme tout le monde, je développe de la résistance aux antibiotiques.
      Après, j’ai le droit, comme tout citoyen, de me sentir concernée par le bien-être animal, les conditions d’abattage, etc... Et de ne pas être du tout d’accord avec les positions de la FNSEA (où les gros céréaliers qui touchent l’essentiel de la PAC sont légion). J’ai aussi le droit de vouloir que les "entrepreneurs de l’agriculture" redeviennent des paysans pour qu’ils vivent mieux et physiquement et financièrement, et nous avec. Et plus, les entrepreneurs de l’agriculture, lanceront des anathèmes, plus je me sentirais concernée et suspicieuse de certaines positions.
      Bien le bonjour, Monsieur.

      23.02 à 16h19 - Répondre - Alerter
  • Je suis prêt à arrêter de boire, mais avec quel alcool ? Pour le président de la FNSEA, (un bon bourrin) "l’environnement, ça commence à bien faire". Comme lecteur, qui aurait rêvé plus con comme discours ? Au-delà, tu meurs !! Eh ben si, il est président de la FNSEA. Pas moins. Comme il m’arrive de le faire, j’écris un commentaire bref sur le seul titre, éventuellement plus une ou deux phrases, puis je lis l’article. Et je rectifie en fonction de la lecture, bien sûr. C’est le fruit d’une longue pratique, rassurez-vous. Il y a souvent des corrections, mais là, avec le FNSEA-PDG, pas de correction nécessaire, il était pile-poil dans le collimateur, tel qu’en son rôle affiché. ""...nous allons le challenger (- cet accord -) sans attendre..." En français dans le texte. "" nous serons capables ...d’apporter désherbants et fongicides sur les cultures à des doses infiniment moins importantes..."infiniment moins, qu’y dit le mec", même pas froid aux yeux. Et il termine par " Sinon, on ne croit plus en la démocratie." . Marseillaise, fermez l’banc, rompez ! Vous voyez, ça marche, souvent, le pré-commentaire avant de lire. Comment voulez-vous changer les manières de voir, avec un tel personnage ? Qui nous récitera jusqu’à la tombe "Je pesticiderai infiniment moins". On est mal barré. Chacun dans notre endroit, réduisons nos achats de produits empoisonnés. Augmentons petit à petit notre consommation de produits bio, gentiment, tranquillement.

    20.02 à 23h24 - Répondre - Alerter
    • un texte d’insignifiant (j’y vais fort volontairement)
      pour le faire, on peut utiliser moins de pesticides
      en vigne
      - de nouveaux appareils de pulvérisation
      - l’utilisation d’un système d’évaluation des maladies basé sur des modèles mathématiques (vive la recherche)
      une baisse de 20 % et 30 % est jouable sur des fongicides
      pb le matériel de pulvérisation coute 50 000 €

      Sur les herbicide en vigne : itou mais parfois un peu compliqué

      avant de gueuler comme veau, il vaudrait mieux se pencher sur le pb

      23.02 à 14h02 - Répondre - Alerter
      • Vous savez très bien que c’est l’industrie chimique (en France, 90 milliards d’euros, 10 à 11 milliards pour l’agriculture industrielle) qui pilote, et la FNSEA qui suit les consignes (et bien sûr les agriculteurs qui obéissent, qui eux, n’ont pas les moyens d’évaluer les nuisances générées, sauf quand ils commencent à voir augmenter leurs maladies professionnelles). Rien d’autre à dire. Je ne sais pas si vous êtes signifiant ou non, mais vous êtes un bon petit soldat qui marche bien au pas dans les rangs. Je vous renvoie ma dernière phrase : Augmentons petit à petit notre consommation de produits bio, gentiment, tranquillement.

        C’est cette phrase qui est importante. J’ajouterais que votre réaction prouve que l’industrie chimique surveille des publications comme TerraEco, pour y porter la contradiction avant que l’opinion ne devienne trop forte contre les pollueurs. Combien de représentants des groupes d’intérêts chimiques à Bruxelles ?

        23.02 à 16h34 - Répondre - Alerter

        • Vous savez très bien que c’est l’industrie chimique (en France, 90 milliards d’euros, 10 à 11 milliards pour l’agriculture industrielle) qui pilote, et la FNSEA qui suit les consignes (et bien sûr les agriculteurs qui obéissent, qui eux, n’ont pas les moyens d’évaluer les nuisances générées, sauf quand ils commencent à voir augmenter leurs maladies professionnelles). ----
          Désolé mais vous connaissez mal le monde agricole et surtout comment travaille les agriculteurs. Votre vision est tellement simpliste qu’il est pas nécessaire de perdre du temps. Les agriculteurs sont loin des benêts (votre souhait ou désir) et qu’ils raisonnent plus que vous le pensez.


          Rien d’autre à dire. Je ne sais pas si vous êtes signifiant ou non, mais vous êtes un bon petit soldat qui marche bien au pas dans les rangs. Je vous renvoie ma dernière phrase : Augmentons petit à petit notre consommation de produits bio, gentiment, tranquillement.----
          je ne retire rien de mon jugement sur votre commentaire, voir il est conforté : insignifiant type CSP+++.
          Des collègues qui font du bio et eux aussi ils en ont ras le bol des leçons toutes faites.


          C’est cette phrase qui est importante. J’ajouterais que votre réaction prouve que l’industrie chimique surveille des publications comme TerraEco, pour y porter la contradiction avant que l’opinion ne devienne trop forte contre les pollueurs. Combien de représentants des groupes d’intérêts chimiques à Bruxelles ?----
          Terra Eco est marrant à lire car il est le reflet d’une nouvelle bourgeoisie. Les articles sont les reflets des attentes "consuméristes" de cette bourgeoisie.
          Amicalement

          23.02 à 16h58 - Répondre - Alerter
          • L’agriculture qui vient, ce n’est pas moins de pesticides et d’engrais, mais pas d’insecticides et engrais (autres que naturels, produits sur place), l’agriculture que la nature pratique toute seule depuis des dizaines de millions d’années. L’agriculture de l’après 1945 est devenue une agriculture hors-sol, il faut ajouter de l’engrais puisqu’il n’y en a plus dans le sol, et comme il n’y a plus de prédateurs des insectes, il faut des insecticides. Ceci étant le résultat d’une course aux produits chimiques de toutes sortes, course orchestrée par l’industrie chimique. Je suis obligé de faire court. Que les agriculteurs se trouvent emprisonnés dans une impasse, personne ne l’ignore, même pas vous, votre position est difficile. Lisez le livre "Le sol, la terre et les champs" Edition : Sang de la terre
            Voir http://www.lams-21.com/artc/Le_livr... . Enfin, j’ai grandi à la campagne dans un hameau de 80 habitants, pendant 11 ans, puis dans une autre village de 600 habitants, et j’ai largement participé aux travaux des champs sous toutes leurs formes. Je connais sans doute la nature aussi bien que vous, j’y trouve de quoi me nourrir parmi plus de 50 plantes sauvages. Bonne route.

            24.02 à 14h01 - Répondre - Alerter
  • Un article intéressant, bien que les questions soient largement orientées. C’était une bonne idée d’interviewer Xavier Beulin pour avoir un avis différent dans un journal comme Terraeco.
    "Le couple environnement/agriculture peut fonctionner s’il y a du bon sens". Pourquoi titrer "l’environnement ça commence a bien faire" ?

    Bref, en tout cas son discours fait sens, sans forcément être d’accord, il représente beaucoup d’agriculteurs qui sont face à la sanction et l’application parfois bête des réglementations environnementales. Croire qu’on passera tout au bio demain, c’est de l’hérésie. Alors oui, aller vers une application réduite et intelligente des phytos est une bonne démarche.

    20.02 à 20h58 - Répondre - Alerter
  • C’est "marrant", les solutions qu’il trouve acceptable c’est de mettre des pesticides en plus petite dose plutôt que d’aller vers l’arrêt de toute cette pollution. Toute cette pollution devrait être taxer pour permettre au bio de se développer plus vite.

    20.02 à 17h14 - Répondre - Alerter
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